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Forte prévalence du Vih à Ziguinchor : Le taux grimpe chez les homosexuels

La révélation est Le conseil national de lutte contre le sida au sénégal (cnls) sonne l’alerte et informe que le taux de prévalence chez les homosexuels de Ziguinchor connaît une forte croissance. d’autant qu’il se situe à 24,5%. Le cnls a fait cette révélation lors de la cérémonie de clôture du lancement de la plateforme de concertation et de coordination transfrontalière. préoccupé par ce fort taux de prévalence, le gouverneur de Ziguinchor, al hassan sall, a demandé aux acteurs de travailler pour arrêter l’expansion de cette pandémie.


Rédigé par leral.net le Jeudi 28 Juillet 2016 à 15:37 | | 1 commentaire(s)|

Forte prévalence du Vih à Ziguinchor : Le taux grimpe chez les homosexuels
Le Vih Sida a connu une expansion fulgurante dans la sous-région. Ainsi, le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau ont décidé d’agir en synergie pour le combattre. D’ailleurs, les Conseils nationaux de lutte contre le sida de ces trois pays ont lancé, hier à Ziguinchor, une plateforme de concertation et de coordination transfrontalière qui va lutter contre la propagation du virus dans les pays suscités. Lors du point de presse organisé en marge de la rencontre, les acteurs ont levé un coin du voile sur l’expansion inquiétante du virus au niveau de la sous-région, mais aussi dans la région naturelle de Casamance. Dans le document remis à la presse, à Ziguinchor, il est indiqué que le taux de prévalence chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (Hsh) est de 24,5%.

Considérant la population générale, la secrétaire exécutive du Cnls, Dr Safiétou Thiam, soutient que la prévalence du Vih est également plus élevée que la moyenne nationale dans les régions du sud, à savoir Ziguinchor avec 1%, Kolda 2,4% et Sédhiou 1,1%. Revenant sur les raisons de la hausse du taux de prévalence dans la partie sud du pays, Safiatou Thiam invoque la mobilité des populations à travers ces trois pays voisins (le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau) entretenue par des liens de parenté entre les peuples, les activités commerciales, ainsi que les pratiques socioculturelles. «Ces facteurs expliquent le besoin d’une réponse concertée transfrontalière en complément des stratégies spécifiques à chaque pays pour contenir l’infection à Vih dans cet espace géographique», a indiqué Mme Thiam avant d’ajouter : «bien d’autres initiatives nécessitent une gestion concertée et transfrontalière».

Au cours des dernières années, souligne-t-elle, des initiatives de gestion concertée de la riposte au Vih ont été menées avec la Gambie et la Guinée-Bissau. «Des cadres de gestion transfrontalière de la lutte contre le sida ont été mis en place, à l’image du projet Frontières au Vih en Afrique de l’Ouest couvrant huit pays et mis en oeuvre au Sénégal par Enda Santé», ajoute-telle. Le gouverneur de région, qui présidait la cérémonie de clôture, a magnifié la belle collaboration des trois pays pour lutter contre le virus du sida. Il a ensuite déclaré que les trois pays ont compris qu’il faut une concertation, une collaboration à l’échelle internationale pour venir à bout de cette pandémie.

«L’objectif principal est de maitriser l’expansion du Vih et que chaque pays doit jouer pleinement sa partition pour vaincre cette maladie. Pour ce faire, les barrières linguistiques doivent être transcendées, pour que Gambiens, Guinéens et Sénégalais se donnent la main pour une cause commune », a dit Al Hassan Sall. Il invite les acteurs à redoubler d’efforts pour réduire le taux de prévalence en Casamance, surtout à Ziguinchor.

L'as

( Les News )