Pour le ministre de la Microfinance et de l’Economie solidaire, « cet évènement constitue une opportunité pour l’ensemble des acteurs de la finance inclusive de notre pays et de la sous-région, de réfléchir à un cadre de partenariat fécond pour favoriser l’accès des Systèmes Financiers Décentralisés à un dispositif de refinancement adéquat sur une base durable et pérenne ».
La problématique de l’accès des institutions de microfinance au refinancement, surtout en termes de ressources longues, a toujours été une préoccupation de l’Etat du Sénégal, de l’avis de M. Diop.
Selon lui, le gouvernement a très tôt pris conscience que l’accès des SFD à des ressources stables constituait un des piliers essentiels pour réaliser l’inclusion financière nationale.
C’est ainsi que dès 2003, année marquant le lancement du processus d’élaboration de la première Lettre de Politique Sectorielle de la microfinance, les acteurs avaient identifié cette thématique comme élément clé du diagnostic du secteur. Dans cette optique, l’amélioration de l’accès des SFD à des ressources longues pour favoriser le financement des micros, petites et moyennes entreprises a été un des axes phares de la Stratégie nationale de développement de la microfinance, élaborée en 2004.
« Dix ans plus tard, estime Moustapha Diop, la question cruciale du refinancement des SFD reste plus que jamais actuelle malgré l’évolution de l’environnement légal et réglementaire et la diversification des acteurs intervenant dans le secteur ».
A titre d’exemple, au 31 décembre 2013, les emprunts contractés par les SFD auprès des banques et des autres structures de refinancement s’élevaient à près de 44 milliards FCFA, soit 18,5% seulement du portefeuille de prêt des SFD.
Malgré les nombreuses contraintes qui freinent l’accès des SFD au refinancement, M. Diop se dit convaincu « qu’ensemble nous pouvons relever le défi de l’accès des SFD à des ressources adaptées grâce à un partenariat fructueux entre les différents acteurs ».
Mieux, le ministre de la Microfinance et de l’Economie solidaire justifie sa présence à ce forum en témoignage de l’importance qu’attache le Président de la République, Macky Sall, au secteur de la microfinance.
« Dès son accession à la Magistrature suprême en 2012, et ayant très tôt compris l’importance de la microfinance dans la lutte contre la pauvreté, dans l’épanouissement de l’être humain et le développement des économies émergentes, le chef de l’Etat a intensifié les efforts entrepris jusque-là pour consolider le secteur », soutient encore M. Moustapha Diop.
Par ailleurs, M. Diop a révélé que les préoccupations des SFD en matière de ressources financières longues seront prises en charge par la nouvelle Lettre de Politique sectorielle de la Microfinance dont le processus d’élaboration est en cours. Cette stratégie devrait être disponible au début du deuxième trimestre de l’année 2015.
A ce niveau, Moustapha Diop a fait un grand plaidoyer en faveur des couches vulnérables qui sont les clients de prédilection des SFD. En particulier, il s’est dit convaincu que la mise à disposition de ressources longues aux SFD pourrait influer favorablement sur la baisse des taux d’intérêt. Une telle baisse serait une bouffée d’oxygène pour les populations démunies qui n’ont pas accès aux opportunités de financement offertes par les banques classiques. D’où l’intérêt de développer un partenariat pluriel gagnant-gagnant entre le FONGIP, l’APSFD, le gouvernement et les partenaires techniques et financiers !
La problématique de l’accès des institutions de microfinance au refinancement, surtout en termes de ressources longues, a toujours été une préoccupation de l’Etat du Sénégal, de l’avis de M. Diop.
Selon lui, le gouvernement a très tôt pris conscience que l’accès des SFD à des ressources stables constituait un des piliers essentiels pour réaliser l’inclusion financière nationale.
C’est ainsi que dès 2003, année marquant le lancement du processus d’élaboration de la première Lettre de Politique Sectorielle de la microfinance, les acteurs avaient identifié cette thématique comme élément clé du diagnostic du secteur. Dans cette optique, l’amélioration de l’accès des SFD à des ressources longues pour favoriser le financement des micros, petites et moyennes entreprises a été un des axes phares de la Stratégie nationale de développement de la microfinance, élaborée en 2004.
« Dix ans plus tard, estime Moustapha Diop, la question cruciale du refinancement des SFD reste plus que jamais actuelle malgré l’évolution de l’environnement légal et réglementaire et la diversification des acteurs intervenant dans le secteur ».
A titre d’exemple, au 31 décembre 2013, les emprunts contractés par les SFD auprès des banques et des autres structures de refinancement s’élevaient à près de 44 milliards FCFA, soit 18,5% seulement du portefeuille de prêt des SFD.
Malgré les nombreuses contraintes qui freinent l’accès des SFD au refinancement, M. Diop se dit convaincu « qu’ensemble nous pouvons relever le défi de l’accès des SFD à des ressources adaptées grâce à un partenariat fructueux entre les différents acteurs ».
Mieux, le ministre de la Microfinance et de l’Economie solidaire justifie sa présence à ce forum en témoignage de l’importance qu’attache le Président de la République, Macky Sall, au secteur de la microfinance.
« Dès son accession à la Magistrature suprême en 2012, et ayant très tôt compris l’importance de la microfinance dans la lutte contre la pauvreté, dans l’épanouissement de l’être humain et le développement des économies émergentes, le chef de l’Etat a intensifié les efforts entrepris jusque-là pour consolider le secteur », soutient encore M. Moustapha Diop.
Par ailleurs, M. Diop a révélé que les préoccupations des SFD en matière de ressources financières longues seront prises en charge par la nouvelle Lettre de Politique sectorielle de la Microfinance dont le processus d’élaboration est en cours. Cette stratégie devrait être disponible au début du deuxième trimestre de l’année 2015.
A ce niveau, Moustapha Diop a fait un grand plaidoyer en faveur des couches vulnérables qui sont les clients de prédilection des SFD. En particulier, il s’est dit convaincu que la mise à disposition de ressources longues aux SFD pourrait influer favorablement sur la baisse des taux d’intérêt. Une telle baisse serait une bouffée d’oxygène pour les populations démunies qui n’ont pas accès aux opportunités de financement offertes par les banques classiques. D’où l’intérêt de développer un partenariat pluriel gagnant-gagnant entre le FONGIP, l’APSFD, le gouvernement et les partenaires techniques et financiers !
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