Alors que beaucoup le pensaient devenir président de la République, François Fillon s'est retrouvé au coeur de polémiques pendant la campagne présidentielle. L'ex-premier ministre de Nicolas Sarkozy a été accusé d'avoir employé fictivement son épouse, Pénélope.
Outre le PenelopeGate, François Fillon a été mis en cause dans une affaire de costumes. Le candidat de la droite et du centre à la succession de François Hollande, a été soupçonné de s'être vu offrir des costumes Arnys d'une valeur de 13.000 euros par l'intermédiaire Robert Bourgi.
L'avocat de la Françafrique a assuré que l'homme politique ne lui pas remis les bonnes pièces confectionnées par un luxueux tailleur parisien.
"J'ai appuyé sur la gâchette"
Dans un entretien accordé à "VanityFair", Robert Bourgi raconte comment il a coulé la campagne de François Fillon. "Au fond, je n'ai jamais cru en Fillon. C'est Sarko que j'aime. Il est comme moi : un affectif, un métèque. D'ailleurs je ne l'ai jamais trahi, je lui racontais tout de mes discussions avec Fillon", lâche-t-il au magazine, avant d'avouer: "J'ai appuyé sur la gâchette".
Après le sévère échec de François Fillon à la présidentielle, Robert Bourgi rencontre régulièrement Nicolas Sarkozy. "T'as vu, Robert: on l'a bien n...", lui aurait lancé l'ancien chef de l'Etat. L'avocat a cessé toute correspondance avec le mari de Pénélope Fillon.