Pour sa première visite d'Etat sur le continent africain, le président français François Hollande a prévu un voyage enAlgérie "si possible" à la fin de l'année. "Je suis un ami de l'Algérie. Je considère que c'est un pays avec lequel la France doit avoir des relations exceptionnelles", confiait-il en pleine campagne présidentielle. C'est connu le successeur de Nicolas Sarkozygarde un rapport particulier avec l'Algérie. Alger est une ville qui lui est très chère qui remonte au temps de sa jeunesse. C''est pourquoi, il évoquait l'Algérie avec transport et émotion, dans ses propos de campagne. Mais avant l'étaped'Alger prévu depuis mai dernier, Kinshasa a pu en définitive se loger dans l'agenda africain du chef de l'Etat français, en raison de XIV ème session de la Francophonie, prévue les 12 et 14 octobre prochain. "Loin d'être une visite officielle, c'est une réunion multilatérale dans laquelle la voix de la France est prépondérante", nous explique-t-on doctement. Tel était l'argument principal des tenants de ce déplacement accepté inextremis par le président Hollande. Sur le plan de vol pourKin- la belle, (il serait plus juste de dire la rebelle), il faut passer par Dakar qui pourtant était "mis entre parenthèse", parce que le patron de l'Elysée n'avait pas apprécié que Macky Sallvînt à Paris pour signer des accords avec son challengerNicolas Sarkozy à l'entre deux tours d'une présidentielle fort incertaine. Le Sénégal n'était donc pas sur les tablettes du socialiste en chef. "Pour le moment". Mais c'était sans compter sur le très influent Ousmane Tanor Dieng, vice-président del'International socialiste. Entre juillet et août, il a fait un intense lobbying auprès de ses amis socialistes pour que Hollande fasse un saut de puce au "pays de la Teranga". Un débarquement français qui devait correspondre avec son installation en qualité de Président du Sénat et donc second personnage de l'Etat, derrière le président Macky Sall. Mais entre temps, un changement climatique inattendu a emporté le Sénat dans des eaux troubles de la politique sénégalaise. Le Sénat supprimé, c'est Moustapha Niasse, numéro deux del'Etat et président de l'Assemblée nationale qui va recevoir Hollande à la place Soweto pour un congrès sans débat (bien sûr !) Ousmane Tanor Dieng acceptera-t-il d'être assis dans le box des invités de Moustapha Niasse ? L'on rappelle qu'il avait cédé son portefeuille de député. Cette question de bienséance républicaine qui n'est pas fortuite ?
Pour terminer, il faut saluer le rôle crucial du Président Abdou Diouf pour le déplacement congolais de laHollandie. En effet, il s’était rendu au Palais de l’Élysée, le 9 juillet dernier, pour un entretien avec François Hollande, en présence notamment de Yamina Benguigui, ministre déléguée chargée de la Francophonie et représentante personnelle du Président français auprès de l’Organisation Internationale de la Francophonie (Oif). Pour leur première rencontre officielle depuis la prise de fonction du successeur de Sarkozy, ils avaient eu des échanges fructueux sur la situation de la langue française dans le monde, notamment sur les conclusions du premier Forum mondial de la langue française. Ils avaient, en outre, effectué un large tour d’horizon des situations de crise ouverte et latente dans l’espace francophone, notamment au Mali et à Madagascar. Enfin, le Président et le Secrétaire général avaient principalement discuté des préparatifs du XIVe Sommet de la Francophonie. Au départ le successeur de Nicolas Sarkozys'était montré franchement hostile au déplacement deKinshasa, compte tenu de la mauvaise qualité des dernières élections organisées par Kabila.
Lesenegalais.net
Pour terminer, il faut saluer le rôle crucial du Président Abdou Diouf pour le déplacement congolais de laHollandie. En effet, il s’était rendu au Palais de l’Élysée, le 9 juillet dernier, pour un entretien avec François Hollande, en présence notamment de Yamina Benguigui, ministre déléguée chargée de la Francophonie et représentante personnelle du Président français auprès de l’Organisation Internationale de la Francophonie (Oif). Pour leur première rencontre officielle depuis la prise de fonction du successeur de Sarkozy, ils avaient eu des échanges fructueux sur la situation de la langue française dans le monde, notamment sur les conclusions du premier Forum mondial de la langue française. Ils avaient, en outre, effectué un large tour d’horizon des situations de crise ouverte et latente dans l’espace francophone, notamment au Mali et à Madagascar. Enfin, le Président et le Secrétaire général avaient principalement discuté des préparatifs du XIVe Sommet de la Francophonie. Au départ le successeur de Nicolas Sarkozys'était montré franchement hostile au déplacement deKinshasa, compte tenu de la mauvaise qualité des dernières élections organisées par Kabila.
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