GAMBIEN MENACE DE QUITTER BOUL FAALE « Si Eumeu part, ce sera une grosse perte»

«Celui que je veux le plus, c'est lssa Pouye. Il doit oser prendre mon avance et m'affronter. J'invite d'ailleurs les promoteurs à le contacter pour ficeler le combat. Je vais tous les broyer. Qu'ils se préparent en conséquence. J'avais certes connu des difficultés mais qu'ils sachent que c'est derrière moi. J'ai travaillé dur pour revenir à mon meilleur niveau», a lancé le tombeur de Nar Touré par deux fois qui n'a pas manqué aussi de revenir sur la crise qui secoue l'écurie Boul Faalé, avec l'affaire qui oppose Atta à Eumeu Sène. «C'est regrettable qu'on en arrive là. Boul Faalé était l'écurie la mieux organisée de la place. Mais depuis quelque temps, son image est ternie. Le problème est grave et cela peut éclater d'un moment à autre. Pour ne pas en arriver là, Je pense qu'il est temps que les gens s'asseyent autour d'une table pour se dire la vérité, afin de tourner cette page à jamais. Le problème est latent et je risque de quitter si rien n'est fait. Je suis à l’'écoute de mes parents et de mon staff. Le moment venu, je dirais ma position, mais pour le moment la situation est inquiétante. Imaginez un seul instant qu'Eumeu Sène quitte Boul Faalé. Ce serait une grosse perte pour l'écurie parce que, c'est le meilleur actuellement: Il est mon aîné et je partage beaucoup de choses avec lui depuis que je suis à l'écurie. Tyson en premier lieu et tous les notables de Boul Faalé doivent parler avec lui (ndlr: Eumeu) dès son retour de la France. Boul Faalé sans Eumeu Sène, c'est comme une mer sans eau. Prions pour que
cela n'arrive jamais. Encore une fois, je risque de quitter si cette crise n'est pas réglée», avertit le Scorpion de Boul Faalé.
Sevré de combat depuis sa défaite contre Khadim Ndiaye 2, le Bulldozer de Thiaroye-sur-Mer, le 6 mars 2010 au stade Demba Diop, Gambien broie du noir. La preuve, la saison dernière, il a été laissé en rade par les promoteurs et du coup il a concédé une année blanche lors de la saison 2010-2011.

SOURCE : Sunu Lamb Par Iba KANE