Ali Bongo a prêté serment en tenue d’apparat, et il a pris place sous les applaudissements dans le fauteuil de président de la République, chef de l’Etat. Puis vingt-et-un coups de canon ont retenti. M. Bongo a ensuite prononcé son discours de circonstance : « Je suis le président de tous les Gabonais », a-t-il déclaré avant d’insister sur l’importance du dialogue.
« Pour ma part, j’ai compris le sens du vote des Gabonais. J’ai bien compris le doute de certains. J’ai bien perçu la déception d’autres encore. » Et d’ajouter : « Nous avons tous le devoir de ne point ériger un mur entre nous. » Ce dialogue, il le souhaite ouvert, qu’il s’agisse des élections à deux tours, de la limitation de la durée des mandats présidentiels, sans tabou ni soupçon, a enfin déclaré le chef de l’Etat.
rfi
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