C'est un véritable coup de tonnerre dans la vie publique gabonaise. Magloire Ngambia en prison, c'était inimaginable durant le premier septennat d'Ali Bongo. Originaire du Haut-Ogooué, il était un véritable « ministre du ciel et de la terre ». Il cumulait six ministères parmi les plus juteux.
Mercredi, il a passé sa deuxième nuit en prison. Il est poursuivi pour détournement des deniers publics, notamment dans le dossier de l'habitat, secteur dans lequel Ali Bongo a enregistré le plus grand fiasco de son premier mandat.
Autre prisonnier célèbre, Blaise Wada qui gère un projet d'assainissement de Libreville financé par l'Union européenne.
Dans une conférence de presse mercredi, le ministre porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze, n'a pas souhaité être bavard sur ces arrestations des proches d'Ali Bongo. « Pour toutes les personnes aujourd’hui qui font l’objet d’une enquête, le principe de la présomption d’innocence doit prévaloir », affirme-t-il. Dans l'opinion, il se dit que la prochaine « rafle » concernera les anciens ministres passés à l'opposition. « Ceci n’annonce pas du tout de chasse aux sorcières », assure-t-il.
Pour l'instant, la personne la plus inquiétée, c'est l'ex-ministre du Pétrole Etienne Ngoubou limogé lundi. Il aurait été entendu à la direction générale des recherches, mais n'est pas en prison, selon sa famille.
source; rfi.fr
Mercredi, il a passé sa deuxième nuit en prison. Il est poursuivi pour détournement des deniers publics, notamment dans le dossier de l'habitat, secteur dans lequel Ali Bongo a enregistré le plus grand fiasco de son premier mandat.
Autre prisonnier célèbre, Blaise Wada qui gère un projet d'assainissement de Libreville financé par l'Union européenne.
Dans une conférence de presse mercredi, le ministre porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze, n'a pas souhaité être bavard sur ces arrestations des proches d'Ali Bongo. « Pour toutes les personnes aujourd’hui qui font l’objet d’une enquête, le principe de la présomption d’innocence doit prévaloir », affirme-t-il. Dans l'opinion, il se dit que la prochaine « rafle » concernera les anciens ministres passés à l'opposition. « Ceci n’annonce pas du tout de chasse aux sorcières », assure-t-il.
Pour l'instant, la personne la plus inquiétée, c'est l'ex-ministre du Pétrole Etienne Ngoubou limogé lundi. Il aurait été entendu à la direction générale des recherches, mais n'est pas en prison, selon sa famille.
source; rfi.fr