À l’écouter, le chef de l’État, candidat à un cinquième mandat présidentiel au scrutin du 1er décembre, ne serait pourtant pas en campagne. « Vous m’avez vu appeler les gens à voter pour moi ?, demande-t-il devant quelques journalistes internationaux. Je travaille pour le pays et pour éviter toute violence. »
Dans la foule, tous ou presque portent des tee-shirts, écharpes ou casquettes à l’effigie du patron. « Nous sommes là pour soutenir le président. Il a beaucoup fait pour la Gambie : il a construit des routes, des hôpitaux, des écoles… Nous souhaitons qu’il continue, peu importe le reste », affirme Mafugi, maçon de 44 ans.
Plus loin, Cumba, la trentaine, n’a connu que Jammeh comme président, mais, souhaite aussi qu’il se maintienne au pouvoir. « Nous sommes fiers de lui, c’est un vrai modèle panafricain. Et contrairement à ce que certains disent, nous sommes en démocratie, tout le monde peut s’exprimer librement en Gambie. »
Lundi soir, Adama Barrow, candidat de la coalition de l’opposition et principal challenger de Jammeh, tenait de son côté un meeting à Bundung, à seulement quelques kilomètres du rassemblement de l’APRC. Sur place, les militants ne se privent pas pour dire tout le mal qu’ils pensent du maître de Banjul, au pouvoir depuis 1994.
« Les gens sont fatigués mais ils n’ont plus peur. La Gambie est prête au changement. Le 1er décembre, nous allons en terminer avec la dictature de Jammeh et nous serons enfin en démocratie », s’exclame Souaibou, étudiant et tee-shirt de l’opposition sur les épaules.
Comme ses camarades, il affirme n’avoir jamais vu une telle mobilisation populaire contre le régime et se dit convaincu de l’emporter dans les urnes jeudi prochain. Pour la première fois depuis de longues années, les différents partis d’opposition sont en effet unis derrière un seul candidat. Cela suffira-t-il pour remporter l’élection ? Rien n’est moins sûr.
Source jeune afrique.com
Dans la foule, tous ou presque portent des tee-shirts, écharpes ou casquettes à l’effigie du patron. « Nous sommes là pour soutenir le président. Il a beaucoup fait pour la Gambie : il a construit des routes, des hôpitaux, des écoles… Nous souhaitons qu’il continue, peu importe le reste », affirme Mafugi, maçon de 44 ans.
Plus loin, Cumba, la trentaine, n’a connu que Jammeh comme président, mais, souhaite aussi qu’il se maintienne au pouvoir. « Nous sommes fiers de lui, c’est un vrai modèle panafricain. Et contrairement à ce que certains disent, nous sommes en démocratie, tout le monde peut s’exprimer librement en Gambie. »
Lundi soir, Adama Barrow, candidat de la coalition de l’opposition et principal challenger de Jammeh, tenait de son côté un meeting à Bundung, à seulement quelques kilomètres du rassemblement de l’APRC. Sur place, les militants ne se privent pas pour dire tout le mal qu’ils pensent du maître de Banjul, au pouvoir depuis 1994.
« Les gens sont fatigués mais ils n’ont plus peur. La Gambie est prête au changement. Le 1er décembre, nous allons en terminer avec la dictature de Jammeh et nous serons enfin en démocratie », s’exclame Souaibou, étudiant et tee-shirt de l’opposition sur les épaules.
Comme ses camarades, il affirme n’avoir jamais vu une telle mobilisation populaire contre le régime et se dit convaincu de l’emporter dans les urnes jeudi prochain. Pour la première fois depuis de longues années, les différents partis d’opposition sont en effet unis derrière un seul candidat. Cela suffira-t-il pour remporter l’élection ? Rien n’est moins sûr.
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