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Gestion des universités : Seydi Ababacar Ndiaye du Saes déplore l’attitude des autorités

« On a comme l’impression qu’il faut, d’abord asphyxier puis tuer les universités existantes pour que puissent naître les nouvelles universités ». C'est la déclaration faite par le Secrétaire général du Saes via un communiqué envoyé à la rédaction de EnQuête. Seydi Ababacar Ndiaye déplore les errements des autorités dans la gestion des universités du Sénégal.


Rédigé par leral.net le Mardi 9 Juin 2015 à 12:12 | | 0 commentaire(s)|

Gestion des universités : Seydi Ababacar Ndiaye du Saes déplore l’attitude des autorités
« Les problèmes récurrents comme les sureffectifs à l’Ucad, la grève légitime des étudiants de l’Université de Ziguinchor, le surplus de bacheliers imposé à l’Ugb qui attend toujours l'Ugb 2, l’inexistence de locaux propres à l’Université de Thiès ont fini d’installer une année académique à plusieurs vitesses » sont autant de maux décriés par le syndicat. Les violences exercées contre les étudiants de l’université de Thiès et l’insuffisance du budget ayant des effets négatifs sur les problèmes des salaires sont également dénoncées dans le communiqué. Pour ce qui est du Pv du 16 mars 2015, signé avec le gouvernement en présence des parlementaires, les syndicalistes rappellent que la « révision de la Loi-cadre reste suspendue à l’atelier sur l’orientation des bacheliers qui tarde à être organisé ».

« Les visites de chantiers pédagogiques prévues n’ont pas encore eu lieu. Le délai d’examen de la revalorisation, de la Prime académique a été dépassé depuis plus de deux mois. Le choix du Gouvernement de nous envoyer vers des sociétés d’assurance pour la revalorisation de la pension de retraite n’agrée aucunement les camarades », poursuit le communiqué du Saes. La conférence se félicite toutefois des avancées au nombre desquelles la réception provisoire des clés de la 2ème Cité des enseignants du supérieur, l’atelier sur la réforme des titres, même s’il faut respecter l’échéance (début juin 2015) pour l’adoption en Conseil des ministres. Mais au total, le Saes « reste quelque peu sur sa faim ».