Pendant que tous les regards sont tournés vers les départements de Pikine et Rufisque, un drame est en train de se passer à Grand-Yoff sans que personne ne pipe mot. En effet, un tour dans le quartier de Khar Yalla nous a permis de constater que les populations vivent un calvaire à cause de la mauvaise politique de canalisation du Maire Madiop Diop. Avant même l’arrivée des premières pluies qui commenceront à se déverser sur la capitale, certains coins du quartier sont sous l’emprise des eaux nauséabondes.
Selon Boucar Samb, qui habite près de la mosquée de Khar Yalla, « depuis plus de 4 ans, nous vivons cette situation. L’année dernière, Adama Faye avait gagné le marché de la canalisation. Je n’ai rien contre ce garçon mais les travaux ont été très mal réalisés par son entreprise. Il y a un sérieux problème d’évacuation des eaux usées. Car, rien ne bouge et nous souffrons terriblement pour la santé de nos enfants ». Et Safi Faye de déclarer : « Nous sommes laissés en rade par la Marie qui n’a pas fait son travail. Depuis une semaine, nous implorons l’intervention de l’ONAS, mais l’office refuse de descendre dans notre quartier. Et après cela, on veut que notre pays soit propre et émergent ? Que les autorités cessent de nous leurrer », peste-t-il.
Pour l’heure, les populations locales craignent le pire si toutefois le ciel ouvre ses vannes. Nous avons tenté d’avoir la version de la Mairie sur ces manquements graves, en vain.
Ibrahima Khalil DIEME exclusif
Selon Boucar Samb, qui habite près de la mosquée de Khar Yalla, « depuis plus de 4 ans, nous vivons cette situation. L’année dernière, Adama Faye avait gagné le marché de la canalisation. Je n’ai rien contre ce garçon mais les travaux ont été très mal réalisés par son entreprise. Il y a un sérieux problème d’évacuation des eaux usées. Car, rien ne bouge et nous souffrons terriblement pour la santé de nos enfants ». Et Safi Faye de déclarer : « Nous sommes laissés en rade par la Marie qui n’a pas fait son travail. Depuis une semaine, nous implorons l’intervention de l’ONAS, mais l’office refuse de descendre dans notre quartier. Et après cela, on veut que notre pays soit propre et émergent ? Que les autorités cessent de nous leurrer », peste-t-il.
Pour l’heure, les populations locales craignent le pire si toutefois le ciel ouvre ses vannes. Nous avons tenté d’avoir la version de la Mairie sur ces manquements graves, en vain.
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