leral.net | S'informer en temps réel

Grand Yoff : Un conducteur de taxi se fait percuter puis molester par des agresseurs en charrette

M. Sarr ne va pas oublier de sitôt le sale quart d'heure que lui a fait passer une bande d'agresseurs à bord d'une charrette. Roulant vers les coups de 23 heures dans le quartier de Grand Yoff, à hauteur du collège Hyacinthe Thiandoum, le jeune homme, qui était à bord de son taxi, a, en effet, été pris à partie par cette bande qui l'a pris par surprise.


Rédigé par leral.net le Mercredi 5 Novembre 2014 à 12:56 | | 0 commentaire(s)|

Grand Yoff : Un conducteur de taxi se fait percuter puis molester par des agresseurs en charrette
Pour réussir leur coup, les jeunes hommes, qui étaient à bord d'une charrette et qui sont en réalité des agresseurs, ont commencé par percuter le véhicule du taximan. Et, avant qu'il ne réagisse, l'un d'eux l'a injurié de mère. Touché dans son honneur, le chauffeur de taxi dit avoir tout de suite appuyé sur le frein, pour descendre de son véhicule. Ce qu'il ne fallait surtout pas faire puisque c'était l'effet escompté par ses agresseurs. En effet, dès qu'il a mis le nez dehors, le conducteur de taxi a été abreuvé d'injures par le charretier. Et, alors qu'il se ruait pour en découdre avec lui, ce dernier lui a balancé une pelle. Ayant eu le réflexe de saisir la pelle, le chauffeur de taxi dit avoir réussi à l'éviter de justesse. C'est donc au moment où ils se disputaient que les complices, qui étaient jusque-là sur la charrette, ont réagi. Décidés à en finir avec le chauffeur de taxi, ils l'ont surpris par derrière avant de le maîtriser. Et, comme si cela ne suffisait pas, ils lui ont asséné plusieurs coups de pelle.

Devant les enquêteurs de la police de Grand Yoff où le taximan a déposé une plainte, il a expliqué que ces derniers l'ont violemment bastonné avec un objet contondant. Et, comme si cela ne suffisait pas, ils l'ont délesté de ses recettes. Très mal en point, le chauffeur de taxi dit avoir été sauvé par l'arrivée d'un véhicule de patrouille de la police. En effet, dès qu'ils ont aperçu les limiers, M. Preira et sa bande ont pris la poudre d'escampette, abandonnant sur place leur charrette. Si les autres se sont dispersés dans la nature, M. Preira, qui est le propriétaire de la charrette, a attendu que les policiers quittent les lieux pour revenir sur ses pas et tenter de récupérer la charrette. Mal lui en a pris puisque c'est à cet instant qu'il a été maîtrisé et conduit au poste de police.

Soumis au feu roulant des questions, le mis en cause n'a finalement reconnu qu'une partie des faits. Ce qui ne l'a pas empêché d'être déféré au parquet pour vol avec violence commis la nuit en réunion et destruction de bien.