La rébellion est en marche dans les lieux de détention. Les pensionnaires du Camp pénal exigent une meilleure qualité de nourriture. Ceux de la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss aussi observent une grève de la faim et demandent la revue à la baisse des périodes de détention préventive. Leur détermination est d’autant plus forte que les grévistes sont persuadés que cela peut se faire. Qu’il manque juste la volonté politique. Ils en veulent pour preuve la diligence avec laquelle les dossiers « Bassirou Faye » et « Karim Wade » ont été gérés. Mais, ce mouvement d’humeur n’a pas l’air de plaire à l’administration pénitentiaire. Car, « ceux qui, pense-t-on, dirigent ce mouvement sont actuellement en isolation. Ils sont en cellule, car il y a une prison au sein de la prison », informe une source du journal EnQuête.
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