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Haïdar El Ali répond à ses pourfendeurs: "C’est une cabale montée contre moi par des voleurs qui crient au voleur"

Haïdar El Ali veut avoir la tête hors de l’eau. Le nouveau ministre de la Pêche ne semble pas avoir peur de la marée de revendications qui l’ont accueilli dans son nouveau département et des accusations portées à son encontre dans sa gestion du ministère de l’Environnement. Bien au contraire, il se bat de toutes ses forces et est prêt à en découdre avec ceux qui l’accusent. Dans cet entretien, ce plongeur confirmé, qui vient de recevoir la légion d’honneur de la République française, promet aussi de faire de la pêche artisanale sa priorité.


Rédigé par leral.net le Mercredi 18 Septembre 2013 à 01:05 | | 10 commentaire(s)|

Haïdar El Ali répond à ses pourfendeurs: "C’est une cabale montée contre moi par des voleurs qui crient au voleur"
Un remaniement ministériel vient d’avoir lieu. Vous avez quitté le département de l’Environnement pour celui de la Pêche. Avez-vous une idée de ce qui a bien pu encourager cette permutation ?

Très honnêtement, non. Je savais juste qu’un remaniement se préparait parce qu’il fallait un gouvernement dynamique qui réponde aux préoccupations des populations. Et le Président Macky Sall, pressé de servir les Sénégalais dans leur quotidien social et économique, a voulu mettre une nouvelle équipe, et je me suis retrouvé à la Pêche. J’ai des compétences avérées dans la pêche. Je connais la mer, je connais les «Lébous». Et j’ai grandi à Soumbédioune. Donc, je ne crois pas, contrairement aux bruits qui courent, que cela résulte de la pression des exploitants forestiers ou de quelconques lobbies. Si je suis sûr d’une chose, c’est que le président de la République ne subit la pression d’aucun lobby. Pour moi, c’est clair. Donc, je crois qu’il a jugé nécessaire de me déplacer vers la pêche pour le servir encore mieux. Et je ne cesserai de travailler pour cela.

Donc, vous n’êtes pas d’accord avec ceux qui disent que c’est le différend qui vous oppose aux exploitants forestiers qui a précipité votre départ du ministère de l’Environnement ?

C’est une cabale montée contre moi par des voleurs qui crient au voleur. (Il se répète) Ce sont des voleurs qui crient au voleur. Mais, bon, notre pays est ainsi fait. Ils ont dit que j’ai acheté des cocotiers à 150 000 F Cfa dans un journal de la place. Nous avons acheté ces cocotiers-là à 300 F Cfa pièce. Celui qui peut me dire où est-ce qu’il peut trouver dans le monde des cocotiers moins chers que ce prix-là, il n’a qu’à me le dire et me traiter de voleur ? Ce sont des voleurs qui crient au voleur, parce que l’exploitation des ressources forestières est une affaire extrêmement juteuse pour certains lobbies. Ces lobbies-là, nous les avons obligés, et nous continuerons à le faire, de respecter la loi. Et bien sûr, ils ne pouvaient plus piller la ressource comme ils le faisaient avant. Ils ont crié au voleur, alors que ce sont eux les voleurs. Ils ont dit aussi que j’ai volé 275 millions de F Cfa. J’estime, moi, que j’ai sauvé le Sénégal. Parce que dans le financement des Pays-Bas de 5 milliards de F Cfa, il y a un volet pour les aires marines protégées (Aip), les établissements classés, etc. Ce sont des indicateurs. En fait, pour les Pays-Bas, de la réussite de cette mission, devaient résulter des indicateurs précis. Créer des Aip ? Nous l’avons fait ou sinon nous sommes sur le point de le faire. Je suis sûr que mon collègue et ami Mor Ngom va continuer dans cette voie. De toute façon, ce sont des engagements que le gouvernement est obligé de respecter. Etablir une liste des établissements classés, diminuer la surface de forêts brûlées. Je rappelle qu’en 2011, il y avait 5000 hectares de surfaces brûlées, et en 2012, nous sommes passés à 3000 hectares. Nous avons, donc, diminué de 2000 hectares. Et enfin, nous avons planté 5 000 hectares de mangroves. Nous sommes en train de le faire dans cette période où il y a murissement des semences de mangrove. Elles sont mûres entre juillet et octobre. Donc, nous sommes en train de respecter cela. Je voudrais, quand même, rappeler que nous sommes passés de l’unité milliard à l’unité million. Ça, c’est une première étape qu’il faut souligner. Et je ne cesserai de le répéter, ce sont des voyous et des voleurs qui crient au voleur.

On vous a même entendu menacer de porter plainte contre ceux qui vous accusent de mal gestion. Vous maintenez cette position ?

Vous savez, il ne faut pas dire : «Je vais te frapper». Moi, je ne suis pas du genre à dire que je vais te frapper. Je frappe d’abord. Comme aussi, je ne suis pas du genre à dire : «Je vais porter plainte». Je porte plainte, d’abord. Mais, pour faire cela, il faut s’entourer de juristes, d’avocats, de la famille et d’amis. Prendre des décisions majeures et poursuivre. Bien sûr que je vais poursuivre. Ils ont dit dans une certaine presse que c’est moi qui ai introduit la pêche à l’explosive. Mais, vraiment, il faut être malintentionné, à la limite bête et méchant, pour dire cela. Je vais lutter contre la pêche à l’explosive, et ils vont voir si c’est moi qui ai introduit cela. Et je vais lutter contre tous ces détracteurs, parce que ce sont tous des voleurs. C’est moi qui vous le dis. Les voleurs sont en train de crier au voleur.

Justement, Monsieur le ministre, parlons de la Pêche, dont vous êtes maintenant à la tête. Quels sont, concrètement, vos projets ?

Mon premier projet, c’est d’abord de rencontrer tous les professionnels de la pêche artisanale, les organisations syndicales, les mareyeurs et métiers annexes, les fabricants de pirogues et même les scientifiques. Je souhaite échanger avec tout ce monde afin de déterminer avec eux, de manière participative, notre feuille de route.
Les méthodes que j’ai toujours pratiquées sont des méthodes participatives et inclusives, car impliquant tous les professionnels. J’ai hâte même d’aller en mer pour vivre avec eux au quotidien leur travail, leur métier. Parce que c’est un métier que je connais très bien. J’ai grandi à Soumbédioune, et je suis «fils» de «Lébou». J’ai été propriétaire de pirogue. J’ai pêché, c’est un monde que je connais. Je suis plongeur sous-marin, j’ai longtemps montré aux pêcheurs les dégâts que causaient certaines pratiques de pêche. Donc, nous allons ensemble, travailler à rendre durable et accessible la ressource pour l’intérêt et le développement économique de la pêche artisanale.

Et par rapport aux licences de pêche attribuées aux bateaux étrangers que l’Etat avait décidées de suspendre ?

C’est vrai que je suis plus porté à favoriser la pêche artisanale, parce que cela fait vivre une économie très importante : 600 000 personnes. Deuxième pourvoyeur de devises, deuxième économie de notre pays. Mais, je vous dis que les méthodes seront des méthodes de concertation, je parlerai avec tout le monde, je recueillerai les avis que je servirai au président de la République pour servir au mieux l’intérêt de notre pays, le Sénégal.

Vous venez de le dire Monsieur le ministre, votre priorité sera la pêche artisanale. Mais, nous avons remarqué que, chaque année, beaucoup de nos pêcheurs se retrouvent en captivité en territoire mauritanien. Peut-on savoir ce que vous comptez faire pour freiner ce phénomène ?

Vous savez, quand 1 des 12 millions de Sénégalais va en Suisse, il ne va pas jeter un papier par terre. Il respecte la loi suisse. Quand vous allez en France, vous respectez la loi française. Alors quand vous allez en Mauritanie, il faut respecter la loi mauritanienne. Et malheureusement, ce n’est pas toujours le cas pour nos concitoyens. Vous avez des pêcheurs qui ont une licence pour une seule pirogue, mais qui vont peindre 10 pirogues sous le même nom et le même numéro. Vous avez des gens qui sont malintentionnés. Mais, nous allons rencontrer les autorités mauritaniennes pour travailler avec elles et les amener à augmenter le quota des permis de pêche qui est de 300 pirogues qui doivent débarquer une partie de leurs produits en Mauritanie. Nous allons travailler avec eux, car la Mauritanie est un pays frère. Nous allons discuter avec eux, afin de continuer la relation durable dans la paix. Mais, je vais y aller avec les professionnels de la pêche artisanale, et nous allons rencontrer les autorités mauritaniennes et nous allons discuter ensemble. Je sais aussi qu’il y a des pirogues qui sont retenues en Mauritanie, parce qu’elles se sont introduites dans ce pays sans licence. Donc, nous allons travailler à les faire libérer, en demandant au gouvernement mauritanien une mesure de clémence, parce que c’est un Etat souverain. Et il faut respecter leurs lois et leurs droits.

Des pêcheurs de Guet Ndar (Saint-Louis) disent ne pas être en phase avec la réduction du nombre de licences qui leur sont accordées?

Je suis inquiet, quand vous dites qu’il y a des pêcheurs de Saint-Louis. Il y a un individu à Saint-Louis qui occupe les médias. J’ai lu dans la presse qu’il est en France. Moi, je viens d’être nommé, et je vais rencontrer toutes les parties qui s’activent autour de la pêche. Je ne vois pas qui a diminué le nombre de licences mauritaniennes qui restent fixées à 300. Ce sont des déclarations fallacieuses d’individus qui ont des intérêts propres à sauvegarder. Et moi, je ne m’occupe pas d’eux. Je m’occupe de l’intérêt général et de celui de notre pays. Et je travaillerai avec tous les pêcheurs de ce pays dignes de ce nom, qui ont des pirogues et qui vont en mer. Les porteurs de cartables qui occupent les médias n’ont qu’à continuer.

Il y a le Collectif national des pêcheurs du Sénégal qui a tenu une conférence de presse pour vous mettre en garde. Quelle perception en avez-vous eue ?

Oui, il y a un groupe d’individus qui disent appartenir à ce Collectif. Bon, on verra bien, quand je vais rencontrer le bureau national, le bureau élu et les responsables. Je compte échanger avec eux, et c’est avec plaisir et bonheur que je les écouterai.
D’ailleurs, il me semble que cette réunion s‘est terminée en queue-de-poisson. Et je ne réponds pas à certaines allégations. Je ne suis pas là pour ça. Je n’ai pas été nommé par le Président pour ces questions, mais plutôt pour servir le Sénégal. Et ça je vais y travailler.
D’autres pêcheurs fustigent la cherté de certaines licences de pêche pour des pays pourtant frontaliers au Sénégal… La Guinée-Bissau et la Mauritanie sont des pays qui ne sont pas membres de la Cedeao, donc, où la circulation n’est pas libre. C’est régi par des règlements. C’est leurs lois. Ils disent que si vous voulez venir pécher chez eux, il faut payer une licence. Maintenant, c’est à nous de réguler la ressource, parce que nous avons beaucoup de pêcheurs ghanéens et d’autres nationalités. Nous devons réguler, aussi,de sorte à ce que notre ressource soit réservée en priorité à notre population et serve notre économie. Il faut aussi rendre le poisson accessible dans les régions. Nous allons travailler à cela. Il faut que nous rendions fluide la circulation du poisson, parce que c’est une denrée périssable. Le poisson frais ne peut pas être longtemps stocké. Donc, il faut le rendre accessible, et avec les partenaires, essayer d’installer des chambres froides dans les régions pour que le poisson de bonne qualité puisse servir à nos populations.

Ce qui nous amène à vous demander, ce que vous comptez faire pour sécuriser nos côtes?

Nous travaillons avec une grande Ong internationale qui s’appelle Seashipper. Je rappelle qu’il existe déjà des organismes comme Greanpeace, Wwf et Uicn, et beaucoup d’autres organismes qui travaillent à la protection de la ressource, la gestion durable de la ressource. Aujourd’hui, nous avons négocié et obtenu l’accord de Seashipper. Le capitaine Paul Watson va envoyer au Sénégal deux bateaux équipés de drones, c’est-à-dire des avions robots qui vont surveiller nos côtes et qui disposeront de la liste des navires ayant le droit de pêcher dans nos côtes et qui appréhenderont tous les autres bateaux qui pêchent de façon illégale. Donc,nous sommes très confiants quant à cette question de la surveillance de nos côtes. Et nous allons continuer à travailler dans ce sens.

Monsieur le ministre, nous allons parler politique, si vous le voulez bien. Où en est votre formation politique, la Fedes?

La Fédération démocratique des écologistes du Sénégal (Fdes) continue de s’implanter au Sénégal et d’asseoir un maillage qui lui permet d’être présent partout dans le pays. C’est un travail extrêmement difficile, mais surtout extrêmement long. Nous travaillons aussi dans la préparation de notre Conseil national, et nous existons dans une Coalition. La vie d’un parti, c’est quelque chose qui est long, qu’il faut construire durablement dans la démocratie et dans la transparence. Donc, c’est à cela que nous nous appliquons tous les jours. Nous sommes un parti actif sur le plan de l’écologie, notre jeunesse est très active sur ce plan, comme aussi dans la lutte contre les feux de brousse. Elle travaille aussi dans le reboisement.

Vous êtes dans une Coalition qui a récemment enregistré le départ de «Rewmi». Comment avez-vous apprécié cela?

D’abord, je ne suis pas sûr que le «Rewmi» fut dans la Coalition. Moi, je ne l’ai jamais cru, je ne l’ai jamais senti. Franchement, je n’ai jamais considéré qu’il fut dans la Coalition, donc, son départ ne m’inquiète pas. Et tout le monde connait les méthodes d’Idrissa Seck. Je n’ai pas envie de parler de «Rewmi».

Votre dernier mot Monsieur le ministre...

Nous devons amener par le dialogue et la concertation, notre pays à se dépasser pour trouver les voies et moyens de son développement. Et pour cela, nous ne pouvons qu’impliquer les Sénégalais. Mais, un Sénégalais éco citoyen, dans son comportement quotidien pour l’intérêt de notre pays. Refuser que des lobbies, d’où qu’ils viennent, d’où qu’ils soient, profitent de l’intérêt majeur de notre économie à leur profit propre. Il faut que les Sénégalais travaillent à construire le Sénégal au quotidien par leur comportement citoyen. Quand je parlais de re-forester notre pays, il est très important de savoir que, quand un travailleur plante 1 hectare de cocos, 100m sur 100 m, il plante 400 cocotiers. Cela lui rapporte 16 millions de F Cfa par an.

Donnez-moi une retraite qui vaut plus que cela ?

A la naissance de votre enfant, si vous plantez 20 caïcédrats pour lui, quand il aura 20 ans et qu’il doit aller à l’université, vous mettez entre ses mains 10 millions de FCfa. Parce que, quand il coupe ces 20 caïcédrats, il a une valeur marchande de 10 millions de F Cfa. Quel est le Sénégalais qui donne à son enfant en âge d’aller à l’université 10 millions de F Cfa ? Donc, l’environnement et la ressource sont des valeurs que nous devons développer et préserver.

Le Populaire



1.Posté par Ndiambour le 17/09/2013 23:52 | Alerter
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Un grand patriote, j'ai eu a travailler avec lui dans le cadre de la lutte contre la peche a l'explosif aux debuts des annees 90 avec le projet PSPS. Nous avions meme participe a un debat a la television nationale a ce sujet. Du courage Mr le Ministre, le peuple vous soutient.

2.Posté par Atypico le 18/09/2013 00:45 | Alerter
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il semble très convaincant ce que sa plainte devra confirmer

3.Posté par Moussanté le 18/09/2013 08:30 | Alerter
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C'est extrêmement grave quand le Ministre Haidar El Aly dans son interview dit que la Guinée Bissau ne fait partie de la Cedeao.

4.Posté par CQFD le 18/09/2013 08:42 | Alerter
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Monsieur le Ministre, la Guinée Bissau est bien membre de la CEDEAO. C'est la Mauritanie qui n'est plus membre. De Grâce il faut organiser un séminaire de formation en relation internationale pour le gouvernement afin que les Ministres évitent ces bêtises. Nos journaux sont lus un peu partout. Une autorité doit éviter de "pédaler les mélanges".

5.Posté par LAYE le 18/09/2013 09:20 | Alerter
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Il a malheureusement raison sur l'inconscience et la cupidité des sénégalais.

6.Posté par fina le 18/09/2013 09:24 | Alerter
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Que Mr. Haydar ferme sa gueule puante: il est pire qu'un escroc. S'il est blanc comme neige alors demandez lui pourquoi il avait envoyé son homme à tout faire Gora Diop des Eaux & Forêts lui chercher des talismans pour se protéger contre les foudres des corps de contrôle de l'Etat. Mr.Gora Diop quant à lui réfléchira dans l'avenir par deux fois avant de toucher à ces trucs mystiques. Non seulement son mentor qui lui promis la Direction des Eaux & Forêts a été dégommé mais son épouse a perdu la tête.

7.Posté par Mapathé le 18/09/2013 09:27 | Alerter
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C'est grave Monsieur le Ministre demandes à ton fils il te dira que la Guinée Bissau fait partie intégrante de la CEDEAO

8.Posté par leuk le 18/09/2013 10:45 | Alerter
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C'est maintenant qu'il parle de concertation pour mener sa politique, à l'environnement il ne se concertait pas et je crois qu'il a compris ce que c'est l'approche pariticpative.
On peut tromper une partie du peuple tout le temps, une partie du temps tout le peuple mais pas tout le peuple tout le temps.
Mr Aidar,vous ne durerez à la pêche pour incompétence et arrogance

9.Posté par Coucal le 26/10/2013 00:34 | Alerter
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Certains commentateurs pour rester crédibles ferait bien de ne pas vociférer et insulter pour exprimer leur point de vue. En attendant ils sont amusants...
Les journalistes qui publient des papiers sans faire d'investigations, sans croiser et vérifier leur sources, sont de mauvais professionnels qui participent à la désinformation de la population. En tout cas un ministre pragmatique qui agit et qui fait avancer le Sénégal c'est plutôt positif pour notre pays.

10.Posté par drulhes le 15/12/2013 07:40 | Alerter
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les voleurs qui crient aux voleurs!! des que l'on defend des valeures ont est critiqué...bravo monsieur haidar el ali !! suite au reportage sur thalassa..un etre sensible..qui aime son pays..!!! de tout coeur avec vous!!!

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