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Halte à la politique de faux-voyant

Rédigé par leral.net le Mercredi 30 Décembre 2015 à 15:40 | | 0 commentaire(s)|

Le 25 mars 2012, le peuple sénégalais a à nouveau validé la démocratie en confirmant que seul le suffrage universel est la voie royale pour arriver à la magistrature suprême de notre pays. Avec 65% des voix, ce fut une consécration pour un militant d’un Sénégal émergent, d’un Sénégal meilleur mais aussi l’épilogue d’une aventure humaine, politique et nationale.


Cette victoire est le fruit de l’engagement politique d’un homme doublé d’un patriotisme sans faille tant dans l’opposition qu’au pouvoir. Pour rappel, depuis le programme Yonou Yokouté, le candidat Macky Sall a donné les prémices d’un lendemain meilleur dans l’optique d’apaiser la souffrance des Sénégalais. Donc, aujourd’hui ce n’est point une surprise que le pays soit sur les rampes de l’émergence car le champ d’action du Président de la République Macky Sall est celui de la compétitivité du Sénégal dans un contexte international marqué par la concurrence entre les pays, de l’émergence de tous les secteurs d’activités de l’économie nationale et du développement du capital humain.

Imbu des valeurs qui animent notre leader politique, je resterais fidèle à l’engagement d’accompagner son Excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall dans son combat perpétuel d’instaurer la paix sociale, de relever les défis du temps présent et de faire du Sénégal un modèle de pays démocratique et de développement socio-économique.

C’est tout le sens qu’il faut donner à ce point cet article. C’est le lieu de préciser ici que le Président Macky a hérité d’un pays avec 7,2% de dette extérieure, d’un pays sorti d’une sècheresse de 2011. Ce qui faisait un manque de 8,2 % à rattraper. Et cette valeur rapportée sur le PIB donnait des milliards en manque. Ce qui justifie la fameuse phrase de son prédécesseur qui disait en substance : « mon successeur ne pourra pas payer les salaires des fonctionnaires au bout de quelques mois".

Malheureusement pour ce dernier, SEM Macky Sall a payé les salaires, revue à la hausse le nombre de fonctionnaires avec le recrutement à la fonction publique mais aussi l’augmentation des salaires de plusieurs corporations. Le taux de croissance du PIB réel a atteint à 4,3% en 2014 avec une projection de 6,2% en 2016. Cela témoigne la réussite du Plan Sénégal Emergent.

La croissance est vite devenue une réalité et est ressentie par les Sénégalais.

Le président a mis en avant une politique sociale qui frôle l’Etat providence. Avec la troisième génération, le nombre des bénéficiaires des bourses familiales est désormais porté à deux cent mille (200.000) ménages qui reçoivent chacun un montant global annuel de 100 000 FCFA, soit vingt milliards de FCFA. L’objectif pour 2017 étant de 300 000 ménages. Pour ce qui est de la couverture maladie universelle (CMU) le Président de la République a nettement montré que la santé des populations est une priorité dans son agenda politique avec l’objectif d’une couverture de 75%, à l’horizon 2017. Le monde agricole n’est pas en reste avec la distribution de semences et de matériels agricoles.

Mais, le Sénégal retiendra l’instauration du Programme de Domaines Agricoles Communautaires (PRODAC) qui a joué un grand rôle dans l’autosuffisance et la fixation des jeunes dans leurs territoires contribuant à lutter contre l’émigration clandestine. La carte universitaire est devenue plus garnie avec les Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) et les Espaces Numériques Ouverts (ENO). Au regard de ce qui précède et sans entrer dans le débat du classement du FMI, nous laissons aux sénégalais le soin d’apprécier leurs conditions de vie depuis l’arrivée du Président Macky sall au pouvoir.

Le Président investi dans le vécu des sénégalais et non dans la fiesta à l’image du FESMAN qui a englouti 97 milliards et n’a laissé ni case ni hangar dans ce pays. Je le félicite et le soutiens dans cette dynamique.

Il est aussi a félicité sur son discours sur l’homosexualité, le record de budget national, l’allègement de la fiscalité sur les salaires, la fin des files d’attente au niveau des stations attendant désespérément le liquide précieux et le gaz butane.

Au-delà des frontières, le pays s’est repositionné dans la diplomatie africaine et mondiale. Le Sénégal membre non-permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies place le pays dans une position stratégique.

Au de ces réalisations, je me demande si c’est la peine de répondre à Idrissa Seck qui est le « vuvuzela de l’opposition », un politicien hors pair, perdu dans ses calculs stratégiques. Nous lui disons qu’un pays ne se gagne pas dans la manipulation de l’opinion et l et que seul le travail paie. Qu’il arrête de fréquenter trop les télés et les radios mais descendre plutôt sur le terrain et recueillir l’avis des sénégalais.

Au lieu de vociférer, il aura des propositions à faire pour booster le pays et non de prendre les rencontres religieux comme un espace politique. Nous appelons tous les politiques à plus de responsabilités et éviter de profaner les lieux sacrés comme la fait Idrissa Seck, « l’homme au feuilleton ». C’est encore plus désolant, lui, Président du conseil départemental de Thiès qui brille par son absentéisme à la tête de cette institution s’embourbe dans des déclarations fallacieuses.

Admettons que le budget du conseil départemental ne couvre pas les besoins de la structure, qu’est ce qui lui empêche de prendre l’argent qu’il gagne illégalement parce qu’étant tout temps absent, et redistribuer aux populations comme le font beaucoup d’élus.

Idrissa seck qui parle de l’insuffisance du budget coûte au département de Thiès :

- Un salaire annuel de 24.000.000 f cfa ;
- Une voiture de luxe ;
- Du carburant annuel de plus 2400 litres ;
- De prise en charge pour voyager et frais de missions.

Je lui propose d’œuvrer dans l’innovation et d’identifier des axes de développement de son département tout en l’inscrivant dans le cadre macro qui se trouve être aujourd’hui le Plan Sénégal Emergent. La politique du faux-voyant ne produise des théories du vrai semblant!

Barka Cissé

Responsable politique de l’APR à Matam