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Henry Boumy Ciss, porte parole de la Police : « le Sénégal est doté d’un cadre de concertation pour les opérations de lutte anti-terroriste »

« L’insécurité est galvaudée par l’amplification en fait des médias de certains événements qui installent la psychose au sein de la population », dit hier, l’adjudant de la police, Henry Boumy Ciss, lors de la présentation du drapeau de la 43éme promotion de l’école nationale de police présidée par le directeur général adjoint, Ousmane Sy.


Rédigé par leral.net le Mercredi 9 Novembre 2016 à 21:51 | | 0 commentaire(s)|

« Il y a des criminalités ponctuelles et des gangs qui préparent leurs actions. Mais, depuis quand vous n’avez pas entendu ces choses, car, on a tenu en respect tous ces genres de gangs », soulève le porte-parole de la police, adjudant de la Police, chef du bureau des relations publiques  qui pense que la Police a une grande responsabilité par rapport à ces crimes parce que c’est son rôle de veiller et de garantir la sécurité de la nation.

Pour lui, "l’insécurité est galvaudée même, si après l’arrivée de deux évènements comme on a pu le constater avec l’apparition de 4 individus signalés au nord du Sénégal, plus précisément à Matam. Mais, certainement, le citoyen qui a voulu dénoncer ou alerter les forces de défense et de sécurité, a voulu dire qu’il a vu quatre (4) individus porteurs d’armes et cela sortait de l’ordinaire pour lui. Et c'est ce qui a propagé la nouvelle en disant qu’on aurait aperçu des djihadistes. C’est cette nouvelle avec la dénomination de supposé djihadistes qui a suscité la psychose au sein de la population".

« Le Sénégal n’a pas attendu ces évènements pour faire face au contexte mondial qui est marqué par l’apparition du terrorisme », estime M. Ciss qui soutient que « depuis fort longtemps le Sénégal s’est préparé et doté d’un cadre de concertation pour les opérations de lutte anti-terroriste. Au niveau de chaque force, se repositionne des unités prêtes en découdre même si l’aspect de sensibilisation est privilégiée dans la lutte contre le djihadiste ».

Selon toujours le porte-parole de la police, ‘’la sécurité 0’’ n’existe pas même dans pays les plus développés. Les forces de défense et de sécurité ne parviennent pas à assurer une totale sécurité. Donc, il faut comprendre que des pays comme le Sénégal, ne puissent pas remplir ce rôle, même si beaucoup d’effort ont été faits par l’Etat. Les forces de défense sont conscientes de la demande sécuritaire. Par conséquent, elle réagit à ce propos".

Les gens ont fait une mauvaise interprétation des études de l’institute Timbuktu dont le directeur est Bakary Samb. Il est revenu à clarifier parce que 97% de sénégalais qui n’étaient pas prêtes à intégrer le djihadiste.

« On ne peut pas mettre un policier devant chaque citoyen » dit l’adjudant de Police qui loue l’acte hautement citoyen de l’habitant de Matam qui a alerté très tôt la police. Et c’est comme ça que doit agir toute citoyen », indique le porte-parole. « Je demande la collaboration des populations qu’elles nous signalent toute apparition des gens qui seraient peut être mal intentionné. La population doit participer et de s’approprier au concept de sécurité communautaire et proximité », c’est du moins l’avis d'Henry Boumy Ciss.

Thierno Malick Ndiaye