Depuis l’aube, un impressionnant dispositif sécuritaire est déployé dans la capitale guinéenne. Au pont du 8-Novembre, il y a des canons à eau et plusieurs camions de police et de gendarmerie. Des pick-up et des militaires armés de la garde présidentielle bloquent l’accès au centre-ville, fouillent les voitures. Les principales artères de la capitale sont désertes.
Les boutiques sont elles en grande majorité restées fermées. Seul à Madina, le plus grand marché de la ville, quelques commerçants sont encore dans leurs magasins. D’une manière générale, la ville de Conakry est paralysée, informe Rfi.
Et s’il y a peu de monde dans le centre-ville, ce n’est pas le cas des quartiers périphériques. En banlieue, des échauffourées ont été signalées. Des jeunes ont tenté d’installer des barricades, mais rapidement les forces de l’ordre les ont délogés à coup de gaz lacrymogène. Et la tension semble plus forte en grande banlieue de Conakry.
Selon nos informations, il y aurait 4 morts à Conakry (Mamadou Lamarana Ba, 16 ans élève, Thierno Sadou Bah, 18 ans, chauffeur, Mamadou Karffa Diallo, 22 ans élève et Mamadou Aliou Diallo, 24 ans maçon). Vingt (20) personnes auraient été blessées par balles dont deux dans un état critique. Plusieurs dizaines d’arrestations sont enregistrées à Conakry et à l’intérieur du pays?
Le gouvernement guinéen confirme deux morts.
Selon nos informations, il y aurait 4 morts à Conakry (Mamadou Lamarana Ba, 16 ans élève, Thierno Sadou Bah, 18 ans, chauffeur, Mamadou Karffa Diallo, 22 ans élève et Mamadou Aliou Diallo, 24 ans maçon). Vingt (20) personnes auraient été blessées par balles dont deux dans un état critique. Plusieurs dizaines d’arrestations sont enregistrées à Conakry et à l’intérieur du pays?
Le gouvernement guinéen confirme deux morts.