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Hillary Clinton prend ses distances avec Barack Obama

Rédigé par leral.net le Vendredi 6 Juin 2014 à 18:15 | | 0 commentaire(s)|

Hillary Clinton a quelque peu pris ses distances avec Barack Obama dans ses mémoires dont de premiers extraits ont été diffusés jeudi par CBS News: elle explique notamment qu'elle aurait aimé armer les rebelles syriens, contrairement au président américain.


Hillary Clinton prend ses distances avec Barack Obama
L'ouvrage de l'ancienne secrétaire d'Etat, intitulé "Hard Choices" ("Des Choix difficiles"), doit sortir mardi aux Etats-Unis.

Le livre est annoncé comme présentant de nombreux détails sur les coulisses et son rôle au département d'Etat. L'éditeur de Mme Clinton, Simon & Schuster, appartient à CBS Corporation et l'ouvrage doit ensuite être publié mercredi en français sous le titre "Le Temps des décisions", chez Fayard.

"Il est rare de trouver la bonne solution aux problèmes épineux. Si ces problèmes sont épineux, c'est justement parce que chaque option envisagée paraît pire que la suivante. Et c'est de plus en plus comme cela que la Syrie est apparue", écrit Mme Clinton au sujet du conflit qui, en un peu plus de trois ans, a fait plus de 162.000 morts.

Dès les débuts du conflit syrien, elle assure avoir été convaincue qu'armer et former les rebelles était la meilleure des solutions pour contrer les forces de Bachar al-Assad.

"L'action et l'inaction comportaient toutes deux des risques élevés, (mais) le président (Obama) était enclin à maintenir les choses en l'état et non à aller plus loin en armant les rebelles", continue l'ancienne chef de la diplomatie américaine. "Personne n'aime perdre un débat, et j'en fais partie. Mais c'était la décision du président et j'ai respecté ses réflexions et sa décision".

L'ouvrage couvre les quatre années qu'elle a passées à la tête du département d'Etat avant de se retirer au profit de John Kerry en 2013.

Dans son livre, Mme Clinton évoque aussi notamment le soutien qu'elle avait apporté en 2002 à l'invasion de l'Irak, à l'époque où elle était sénatrice.

"Je croyais agir de bonne foi et prendre la meilleure décision possible avec les informations dont je disposais", raconte-t-elle. "Mais j'avais tort. C'est aussi simple que cela".

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