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Hôpital de Pikine : les blouses blanches du SAS en mouvement d’humeur


Rédigé par leral.net le Mercredi 21 Novembre 2012 à 08:01 | | 4 commentaire(s)|

Hôpital de Pikine : les blouses blanches du SAS en mouvement d’humeur
Le personnel de santé de l’hôpital de Pikine affilié au Syndicat Autonome de la Santé entame à partir de ce mercredi, un mouvement d’humeur pour protester contre leurs « traitements ». Ces travailleurs vont « arborer des brassards rouges » pour monter« qu'ils ne sont pas contents », annonce le secrétaire général du SAS, Saliou Faye Daf. Il garantit également que le travail se fera normalement car « ils seront au chevet des malades ». Le SAS compte échanger avec les autorités de l’hôpital pour « revoir les conditions de travail » de ces protestataires pour éviter « une situation de crise » dans cet hôpital.



1.Posté par D.sathiour ndiaye le 21/11/2012 08:30 | Alerter
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Lettre ouverte à Madame le Ministre de la santé et de l’action sociale,
Dans un journal de la place, dans une de ces livraisons datée du mardi 27 Décembre 2004, un titre m’avait agréablement marqué : injustice dans la santé. Aujourd’hui plus qu’hier, huit ans après la sortie de ce journal, le problème reste encore entier dans le secteur de la santé. En effet l’auteur de cette contribution venait de poser là un sujet pertinent sur la table des preneurs de décisions dans ce secteur. Le problème, si crucial qu’il est, concerne les agents de santé communautaires recrutés par les comités de santé.
Comme disait l’autre, ils sont littéralement exploités dans certains centres de santé du pays. La contribution de ce Monsieur faisait état du fait que certains agents communautaires étaient recrutés sans aucune forme de contrat, sans bulletin de salaire, sans cotisation à l’ipres et à la caisse de sécurité sociale. Ce qui va mettre dans une situation difficile, des pères et mères de famille une fois qu’ils seront admis à la retraite. Malgré qu’ils auront loyalement et dignement servi leur pays. Ils auront contribué, à tous les niveaux des structures sanitaires, à la réussite de toutes les politiques sanitaires édictés par le gouvernement. Car, voilà des travailleurs qui n’ont pas droit au congé annuel, ni à l’augmentation de salaire, ni à la motivation trimestrielle de l’état encore moins à un salaire décent. Ils n’ont que le devoir de ponctualité, d’assiduité au travail. C’est injuste. C’est d’autant plus injuste que le gouvernement, dans sa politique de recrutement d’agents de santé, a créer la plus grosse bourde du siècle en recrutant des personnes ne sachant ni lire ni écrire, sans formation ni expérience professionnelles requises pour postuler au travail qu’elles occupent aujourd’hui, sous le statut d’aides en soins infirmiers et fonctionnaires de l’état. Et tenez-vous bien, dés leur affectation dans leur lieu de travail, malgré une connaissance nulle du milieu professionnel, ces pseudo-agents, dits fonctionnaires de l’état, ont d’emblée bénéficier de congé annuel et de motivation trimestrielle octroyée par l’état, alors que les agents de santé communautaires, rompus à la tâche, diplômés pour la plupart, ont été zappés dans le recrutement d’agents de santé et exclus de la motivation trimestrielle octroyée par le gouvernement. Et, pire encore, ces pauvres agents communautaires se partagent les maigres motivations mensuelles, que certaines structures de santé octroient à tous leurs agents.
Il faut que Madame le Ministre de la santé soit plus regardante sur le recrutement et sur la gestion du personnel qui, sans exclusive, est sous sa tutelle. Il faut privilégier la formation ou l’expérience professionnelle pour rendre plus crédibles les structures de santé sensée prodiguer des soins aux personnes qui en ont droit et en ont grandement besoin. D’ailleurs il faut saluer le courage de certaines structures de santé qui ont refusé de prendre dans leur établissement cette catégorie de personnels recrutés parmi les femmes de ménage ayant quitté leur patelin pour rejoindre Dakar, parce que résolues à faire ce travail de « bonne » et rien que ce travail pour avoir raté leur vie scolaire et la formation professionnelle. Certaines structures sanitaires ont refusé ces agents au détriment du personnel communautaire ayant effectué plusieurs années de bons et loyaux services. Mais, malheureusement, à cause du népotisme maladif de certains éléments tapis dans le gouvernement et ces démembrements, assorti d’un laxisme avéré de certains médecins de district, la médiocrité était érigée en méthode de gestion tous azimuts au point de créer une frustration entre leurs agents. Certains districts dans le département de Mbour n’ont pas échappés à ce « fléau ». Des femmes de ménage, à la limite illettrée, sont converties en agents sanitaires, assistantes infirmières et que sais-je encore.
Plusieurs de ces agents sans papiers ni niveau d’instruction acceptables (même pas le niveau du CP) encore moins une expérience professionnelle avérée, sont devenus par je ne sais quelle acrobatie, de « véritables » agents de santé fonctionnaires de l’état. Faites un tour dans certains centres de santé du département de Mbour ou ailleurs, vous les y trouverez. Il faut que Madame le Ministre de la santé répare cette injustice discriminatoire vis á vis des agents communautaires qui sont pour la plupart, plus instruits et mieux expérimentés que certains qui sont recrutés sans profil aucun. Il faut remettre de l’ordre dans tout cela. Il faut mettre les personnes qu’il faut à la place qu’il faut. L’état ne doit pas se permettre de payer quelqu’un sous le statut d’agent de santé alors qu’il est plus indiqué à faire le travail de ménage ou de planton. Encore que cette personne n’est en aucun moment capable d’exhiber un papier attestant d’une expérience professionnelle avérée, encore moins un diplôme scolaire ou professionnel.
Sur le recrutement du personnel, le Ministère de la santé doit prendre en compte les agents de santé communautaires sans exclusive. Je pense que la politique de santé axée sur le recrutement d’agents de santé devrait tenir compte de ce paramètre. Les structures de santé regorgent de personnels ayant obtenu un diplôme ou ayant acquis une expérience professionnelle avérée et qui sont laissés en rade malgré leurs demandes d’insertion. Leur cas mérite d’être étudié et régularisé. Dix huit ans comme agent de santé communautaire sans congé avec un salaire stationnaire et misérable dans un centre de santé, méritent mieux que d’être mis en rade dans le recrutement et d’être exclus dans le partage des primes de motivation trimestrielle.
Quand le gouvernement disait vouloir recruter des agents de santé, la logique aurait indiqué de titulariser les agents communautaires selon leur profil et combler le gap par le recrutement d’autres candidats ayant indubitablement le profil requis, au lieu de recruter des gens sortis de je ne sais d’où et qui, pour être opérationnels, devaient nécessairement subir une formation pratique sur place. La politique du « recruter d’abord sans niveau d’instruction ni expérience et former ensuite ». En effet, le gouvernement a payé des gens sous le statut de fonctionnaires recrutés sans profil aucun et leur a fait subir après, la formation pratique d’aide-infirmier(e) ou d’aide- soignant(e), une fois qu’ils sont dans la structure de santé. C’est ce qui s’est passé dans certains centres de santé au grand dam des agents communautaires rompus à la tâche. Et, tenez-vous bien, du fait de leur solide expérience, ces mêmes agents communautaires ont été les formateurs, malgré eux, de ces nouveaux venus dans la sphère de la santé.
Madame le Ministre, il est temps que cette cacophonie dans le recrutement d’agents de santé et la distribution de la motivation soient revus pour une meilleure équité dans un secteur aussi important qu’est la santé où chaque agent, fonctionnaire ou communautaire, est un maillon de la chaîne sous la tutelle de votre ministère. Par conséquent, si motivation devrait être distribuée, elle doit concerner tout le monde car sans exclusive, chaque agent est comptable des résultats réalisés dans le secteur de la santé et de la prévention. Il est tout à fait normal que les salaires ne peuvent être uniformes mais les motivations trimestrielles qui sont uniformes, peuvent et doivent aller á tout le monde. Si tant est que l’objectif visé est de booster la persévérance, l’abnégation, le travail bien accompli dans un secteur aussi névralgique que le secteur de la santé. Il faut aussi mettre dans leurs droits ces agents communautaires ayant effectué, qui 10 ans 15 ans voire 20 ans de service sans le plus élémentaire de leurs droits. Il faut revoir la gestion des comités de santé pour mieux les conformer avec le droit du travail parce que employeurs sans l’ombre d’un doute. Dans ce monde moderne on ne peut pas faire fi des droits du travailleur sans être inquiété par les acteurs ayant en charge ce volet. Si non je me réserve le droit de penser qu’il y a une complicité entre nos gouvernants, les syndicalistes et ces employeurs que sont les comités de santé. Si tant est que le nouveau régime veut lutter contre l’injustice, je lui demande de ne pas zapper le secteur de la santé qui est un véritable capharnaüm du fait de certaines personnes en mal de conformité et faisant dans l’anachronisme à outrance. L’exploitation de l’homme par l’homme est un phénomène révolu dans ce monde moderne. Nul ne saurait en être adepte sans être combattu très farouchement et impitoyablement.
Tout en vous sachant très brave et très regardante dans la bonne conduite des affaires, j’ose espérer que l’ère de l’injustice et du laxisme va prendre fin et qu’un audit méticuleux dans le secteur en serait un gage. Car cela va permettre de voir qui est qui et qui fait quoi. Mais aussi de déterminer qui doit faire quoi et qui doit être qui
D. Sathiour Ndiaye, Satiour1958@hotmail.fr

2.Posté par D.sathiour ndiaye le 21/11/2012 08:33 | Alerter
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Le paiement des heures supplémentaires : la plus grosse connerie du ministère de la santé sous l’ère libérale ?
Dans quelle planète sommes-nous au point que le ministère de la santé tienne coûte que coûte à payer des heures dites supplémentaires à certains agents de santé fonctionnaires de l’état qui, en réalité, n’ont jamais, de fait, effectué d’heures en sus de la fourchette horaire requise. Au contraire, on a toujours assisté à l’absentéisme, au retard et surtout à l’anticipation sur l’heure normale de sortie de travail de la majeure partie des agents de santé étatiques. Du coup le temps normal obligatoire à consacrer dans le lieu de travail est largement insuffisant par rapport au temps normal préconisé par le code du travail. Dans la plupart des structure de santé, nombreux sont ces agents qui, douze mois sur douze, n’ont jamais au plus grand jamais effectué d’heures supplémentaires. Et ceux qui en font en assurant certaines gardes de nuit, ont quartier libre le lendemain ; ils sont donc autorisés à rester chez eux sans travailler même si cela déteint très négativement sur le bon fonctionnement de la structure de santé. Car il y a un manque criard de personnels dans bon nombre de structures sanitaires. Le supplément horaire de la veille est donc compensé par un droit qu’on s’octroie de s’absenter le lendemain. C’est aberrant, c’est incompréhensible c’est de la mauvaise gouvernance en érection.
Vraiment le ministère de la santé sous l’ère libérale, se moquait éperdument des contribuables sénégalais qui voient leur argent aller à des gens qui ne le méritent pas du tout. Il faut que ça cesse. On ose espérer que ce nouveau ministre de la santé, sous l’ère Macky Sall, qui à mon sens n’est pas en terrain inconnu, saura mettre de l’ordre dans tout cela. C’est une énorme somme d’argent distribuée à la volée, quand on sait que des instructions auraient été données pour que tous les agents qui sont fonctionnaires de la santé, chacun selon son indice ou autre, soient listés pour bénéficier de cet argent. C’est immérité pour certains, c’est injuste. Un agent non méritant pourrait se retrouver avec la bagatelle de 500 à 700 milles francs alors qu’un agent communautaire effectuant le même travail, va trimer comme un baudet sans recevoir un copeck tout comme un agent dit contractuel de l’état sera écarté par ses paires fonctionnaires de l’état du partage de cette manne financière. Son seul tort aurait été d’être un contractuel. Le ministère de la santé aurait-il son propre code du travail ? Serait-il entrain de cautionner une gestion anarchique dans les structures de santé ? Quand il s’agit de réaliser des performances tout le monde est impliqué sans distinction de statut. Mais quand le ministère dégaine des mannes d’argent pour les agents, les esprits égoïstes et exclusivistes font irruption pour s’accaparer de cette argent au nom de raisons sans fondement.
On va s’appesantir sur le cas de ces agents contractuels recrutés par l’état à qui on refuse d’être bénéficiaires de cette manne financière, parce que n’étant pas fonctionnaire de l’état. Jusque là rien d’étonnant. Mais ce qui est épatant et incompréhensible à la fois, c’est le fait qu’une décision soit sortie de je ne sais où et donnant mandat au comité de santé de payer des heures supplémentaires à ces contractuels de l’état. Et les agents communautaires dans tout cela ? Eux qui sont recrutés par les comités de santé. Pourquoi ne devraient-ils pas bénéficier de cet argent offert par le ministère de la santé ? Pourquoi certains comités de santé qui acceptent de payer des heures supposées supplémentaires aux contractuels de l’état refusent-ils de payer cette même fourchette à leurs propres employés ? Pire encore, ils refusent de payer un salaire décent et malgré les augmentations du coût de la vie qui sont sans répit depuis le régime d’Abdou Diouf, le salaire d’un agent de santé recruté par certains comités est resté figé et minable. L’épée de Damoclès devrait lourdement s’abattre sur un tel comité de santé qui est aux antipodes du code du travail. Ce n’est pas normal. Cela est d’autant plus anormal qu’injuste, que certains agents de santé étatiques, ne se sentant pas dans le consensus issu des discussions âpres dans certaines structures de santé pour choisir, à n’en pas douter, nébuleusement, ceux qui doivent bénéficier de cet argent et, par la même, déterminer également le taux alloué à chacun, ont tout bonnement préféré refuser d’assurer les gardes de nuit en guise de désapprobation sur certains points de discussions. D’autres se sont carrément portés malades afin de s’exempter des gardes de nuit tout en sachant qu’ils seront comptabilisés pour bénéficier de la manne financière qui est gracieusement offerte par le ministère de la santé. C’est donc, comme vous le devinez si aisément, une véritable nébuleuse quand au partage de l’argent des heures qu’on dit supplémentaires mais qui à 95% sont imaginaires. Surtout au niveau de certains centres de santé du département de Mbour où les choses marchent à double vitesses. J’ose croire, jusqu’à preuve du contraire, que la décision obligeant ce comité de santé dont je tairai le nom pour le moment et qui se trouve dans un des districts du département de Mbour, que cette décision de payer des heures supplémentaires aux agents contractuels avec l’argent du comité de santé, disais-je, n’émane pas du ministère de la santé et ne devrait émaner de lui car il ( le ministère) sait pertinemment que ce comité emploie effectivement des agents de santé que le comité a lui-même recrutés et qui sont homologues aux autres. Ce serait de la connivence, du laxisme de sa part. J’ose croire et espérer également qu’on cherchera à y voir plus claire pour apporter des éclaircissements tout en rétablissant la justice dans un secteur qui en a grandement besoin. J’en appelle vivement à la vigilance et à la perspicacité des syndicalistes du secteur de la santé qui n’ont de cesse de lutter pour que le respect des droits du travailleur dans ce secteur soit effectif.
Le ministère de la santé sous l’ère libérale, était vraiment dans une dynamique qui tendait à faire du n’importe quoi dans un secteur ou l’injustice conduisant inéluctablement à la frustration n’a pas sa raison d’exister. Il faut que le paiement des heures supplémentaires soit destiné effectivement à ceux qui remplissent les conditions. Cependant, si cet argent est encore une autre manne financière à distribuer, qu’il aille tout de même à tout le monde sans exclusive. Car tous les agents travaillant dans le système, qu’ils soient étatiques, contractuels ou recrutés par ces fameux comités de santé (dont certains il faut le dire, sont en déphasage avec les chartes régissant le travail), sont effectivement comptables de la réussite constatée dans la politique sanitaire du Sénégal. C’est comme cela seulement qu’on pourrait motiver tous les agents à remplir leur contrat vis-à-vis de leurs employeurs et fermer la porte aux agents tricheurs qui, Dieu sait, sont légion dans certaines structures de santé. Et que cet injustice par rapport aux agents dits non fonctionnaires cesse au plus vite. Dieu sait que dans certains centres de santé des agents, sans diplômes ni formation encore moins sans expérience professionnelle pendant leur recrutement dans la fonction publique, mais qui sont tout de même insérés par népotisme et choisis parmi les femmes de ménage ou ailleurs, puis bombardés agents de santé aujourd’hui, bénéficient très largement de cet argent au détriment d’autres qui, du reste ne sont pas moins méritants mais trimant des heures et des heures dans le souci de rester en conformité avec les textes régissant le travail. Cependant, la conséquence est qu’on peut quelques fois noter une tendance à la démotivation d’agents dans les services. Ce fait est la résultante d’un grand nombre de frustrations dues à cet argent qui va souvent à des gens qui sont aux antipodes du mérite. C’était vraiment une connerie du ministère de la santé sous le magistère d’Abdoulaye Wade et si on n’y prend garde, cela continuera à être une connerie.
D. Sathiour ndiaye

3.Posté par FocusActu le 21/11/2012 09:03 | Alerter
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4.Posté par Toobalist le 21/11/2012 12:12 | Alerter
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