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IBRAHIMA NDIAYE NIOKHOBAYE COMMUNICATEUR TRADITIONNEL : «Dans ma vie, j’ai eu 17 femmes et j’en ai divorcé treize»

Communicateur traditionnel de son État, Ibrahima Ndiaye Niokhobaye revient sur son enfance gâtée. Fils unique de sa maman, il se croyait tout permis au cours de sa jeunesse où il a divorcé à treize reprises. Entretien avec un polygame hors pair, un homme de médias qui nous fait des révélations et raconte des anecdotes.


Rédigé par leral.net le Samedi 4 Septembre 2010 à 16:50 | | 3 commentaire(s)|

IBRAHIMA NDIAYE NIOKHOBAYE COMMUNICATEUR TRADITIONNEL : «Dans ma vie, j’ai eu 17 femmes et j’en ai divorcé treize»
Qui est réellement Ibrahima Ndiaye et d’où vient le surnom «Niokhobaye» ?
Je suis né un mois d’avril 1949 à la Médina, plus précisément à la 7x12 et j’ai grandi à la rue 11x12 chez le vieux Issa Mbow. J’ai fait mes études primaires à l’école de Médina 1 en face du dispensaire PMI. C’est par la suite que ma tante Mada Niang a offert une maison à ma mère à Colobane où nous nous sommes installés. Par la suite Colobane a pris feu et nous avons été logés à Nimzatt avant de nous installer définitivement à Pikine vers les années 1958-1959. À Pikine, j’étais à l’école 2 avec mon ami Pape Diop Boston. L’entrée en sixième et le Cepe en poche, je suis orienté au lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye où j’ai passé deux ans avant de tourner le dos à l’école à cause de la lutte et des «tam-tam». J’avais un faible pour le «sabar» et c’est ce qui a vraiment gâché mon cursus scolaire ; je suis donc allé apprendre le métier de tailleur chez mon frère Ndiaga Seck qui n’est plus de ce monde. Le nom Niokhobaye vient de la lignée de mes parents paternels. Mon père s’appelait Serigne Ndiaye, et son père, Niokhobaye. Et pour ne pas perdre ce nom de mon grand-père je l’ai conservé. Mais mon homonyme est le père de Ngoné Ndiaye, artiste, adjudant de la Police en même temps grand tambour-major.

Vous abandonnez les études pour le métier de tailleur, mais aussi celui de batteur de «tam-tam». L’avez-vous hérité de votre lignée familiale ?
Bien sûr ! Mon grand père était un «faralamb». Il était le batteur du roi de Lambaye d’où est originaire ma mère. Le grand fromager qui se trouve en plein c?ur de Lambaye porte le nom de mon grand-père «Gouye Ndenguel».
Donc vous êtes des «ceddo» ?
Oui, du côté de ma mère. Mais moi, je ne le suis pas. En plus, le «ceddo» n’existe plus grâce à Serigne Touba, Mame El Hadj Malick Sy, Cheikh Thiénaba et Maba Diakhou Bâ. Tous les «ceddo» se sont convertis à l’Islam.
Vous disiez tantôt que vous n’aviez d’yeux que pour le sabar et votre métier. Donc vous n’aviez pas fait des études coraniques ?
J’ai fait des études coraniques. Je n’ai pas étudié le Coran dans son intégralité, mais jusqu’à Khatsami Allahou et c’est grâce à Serigne Mass Ndiaye à Colobane.
Mais comment parveniez-vous à concilier le métier de tailleur et celui de batteur de «tam-tam» ?
Vous savez, j’étais fils unique et très gâté. On m’a inculqué une certaine éducation qui faisait que je pensais même être le centre du monde. J’ai été éduqué par la vie. Ma mère m’a marié successivement à 13 femmes que j’ai toutes quittées. J’étais un grand couturier et styliste. Car à l’époque, j’entrais au cinéma pour suivre un film hindou et m’inspirer de la tenue de l’acteur ou l’actrice en vedette. Et à chaque fois que je créais un modèle, on le montrait à tous les grands maîtres tailleurs de Sandaga qui me motivaient en me donnant de l’argent. En plus, je ne jouais pas du tam-tam les jours ouvrables mais uniquement le week-end (samedi et dimanche). Je suis le premier jeune maître tailleur et ma mère m’avait acheté une machine 217 à cent dix mille cinq cent francs à la Compagnie Monager, en 1970.
Mais comment se fait-il que votre maman vous cherchait toujours une femme et pourquoi ?
J’étais un garçon mal éduqué et à chaque fois qu’on me donnait une fille en mariage, j’en abusais et lorsque je ne voulais plus d’elle, je créais d’énormes histoires. Il arrivait même que je dise à ma mère que la femme était possédée par le diable. Et alors, ma maman me disait de m’en séparer. À l’époque, j’étais jeune car lors de mon premier mariage j’avais juste 19 ans. Ma première femme était une cousine qui a été éduquée par ma mère et je pensais même que c’était ma s?ur, car nous vivions ensemble dans la concession. Pendant ce temps, j’avais une copine à qui je payais les cours à Saint-Michel et que je voulais marier, mais ma mère me disait toujours que je devais épouser en premier lieu une femme de ma lignée familiale. J’avais même refusé le mariage avant d’accepter. Nous avons eu un fils qui est né en 1970 et qui est actuellement talibé de Serigne Cheikh Béthio Thioune, et une autre fille. Ensuite je me suis séparée d’elle. Elle a quitté le domicile familial et cela m’a mis mal à l’aise car je pensais qu’elle n’allait jamais quitter la maison ; et c’est ce qu’elle a fait. J’ai eu à le regretter.

Et pourquoi avoir libéré les douze autres femmes ?
Pourquoi j’ai divorcé d’avec les treize femmes dont je vous ai parlé, c’est parce que je n’avais pas le choix et j’étais obligé de me soumettre aux injonctions de ma mère.
Autant de femmes et de divorces, est-ce à dire que Niokhobaye était un Don Juan, un épicurien ?
Je vous révèle que j’étais un grand «sapeur», en plus d’être danseur, batteur et tailleur. J’avais la chance d’avoir toutes ces qualités et en plus, j’étais fils unique, aîné et cadet de ma mère. Il arrivait même qu’on me donne une femme en mariage sans que je ne sois au courant.
Donc votre maman vous a quelque peu gâté, et en plus, il paraît même qu’elle vous avait légué une grande maison que vous avez bradée ?
Oui, c’est vrai, mais à l’époque, je n’étais presque pas moi-même. Concernant la maison, certains de mes proches parents m’ont combattu lors du décès de ma maman, arguant que j’étais un garçon indiscipliné, mal éduqué. J’ai vendu la maison, mais aujourd’hui, Dieu Merci, j’ai trois maisons qui m’appartiennent et je rends grâce à Dieu. J’ai donc eu une enfance dorée et ma mère me disait : travaille pour toi et j’en ferai de même, car j’étais son unique fils.
Vous avez souffert lors de sa disparition ?
Oui, elle représentait tout pour moi.

Récapitulons, combien de femmes avez-vous eu au cours de votre vie ?
J’en ai eu 17, et j’en ai divorcé treize. Aujourd’hui, je suis bien avec mes quatre épouses. Mais les nombreux divorces, ce sont des erreurs de jeunesse.
Vous avez combien d’enfants ?
Enfin, j’en ai onze, une équipe de football (rires), sans compter les quatre qui sont décédés.
Pour revenir à votre jeunesse, il paraît que vous avez bu de l’alcool et même fumé du Yamba ?
Cela fait partie des erreurs de jeunesse. J’y suis passé mais cela est derrière nous. Dans la jeunesse, il n’y a pas beaucoup de vertu. A l’époque, quand je sortais de mon atelier à Sandaga, j’avais en poche au moins 30 000 francs. Donc vous imaginez cette somme, à l’époque, et les tentations que cela créait. Je ne peux pas vous énumérer les belles filles qui sont passées à la trappe par le passé. En 1966, j’ai acheté un costume à 33 650 francs, à Raoul d’Aubry.
On dit que vous avez commencé à jeûner à l’âge de trente ans. Est-ce vrai ?
Oui mais à l’époque, j’étais jeune et c’était la période du «Ziar» et je fréquentais les gars d’Avenency en ville.
Il paraît aussi vous avez sillonné l’Afrique avec vos ciseaux ?
C’est vrai que j’ai beaucoup voyagé et dans 13 pays d’Afrique, la Gambie, la Mauritanie, le Liberia, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Ghana, le Togo, le Bénin, la Haute-Volta actuel Burkina Faso, la Sierra Leone, le Cameroun, la République Centrafricaine. Et dans chaque pays, j’étais avec mes ciseaux et mon centimètre. À l’étranger, je suis resté sage même si certaines jeunes filles couraient derrière moi. En plus, le fait que j’aie quitté le Sénégal après le décès de ma mère m’a ouvert grandement les yeux et je ne suis revenu qu’en 1993.
Nous savons que vous êtes très lié à Pape Diop «Boston», ancien lutteur dont vous étiez le tambour-major
Oui, c’est un ami et nous avons fait les mêmes classes, avec Maguette Wade de la télévision et Djibril Ngom ancien ministre. Il habitait à Fith-Mith, moi à la Médina. Nous avons cheminé jusqu’à Pikine, mais c’était un mauvais élève qui se classait toujours dernier ou avant-dernier. Je vais vous raconter une anecdote. Un jour, un de nos maîtres, Monsieur Mbaye lui avait demandé : Birahim Diop, qu’est que tu veux devenir quand tu seras grand ? Il répondit tout de go : lutteur ! Son v?u a été exaucé car il est devenu ce grand champion de lutte et médaillé d’or aussi de lutte gréco-romaine. Je me souviens qu’il ne portait que des tenues kaki, une de couleur bleue et l’autre marron. Toute sa jeunesse, il l’a consacrée à la lutte. Et il a un nom que seul Mbaye Guèye et moi connaissons : on l’a appelé d’abord «Khandalou», ensuite «Sidiki» (rires). Pape Diop était un grand chanteur de «kassak»
Mais ce qui est paradoxal, c’est que vous supportiez Mbaye Guèye et vous battiez le tambour pour Pape Diop
Je supportais Mbaye Guèye et j’ai même eu une altercation avec Hippo Ngary lors du combat Mbaye Guèye/Pape Diop. J’ai commencé à supporter Mbaye Guèye qui a lavé un affront face à Robert. Mon premier lutteur, c’était Bécaye 3 et après sa retraite, Doudou Baka Sarr a commencé à régner. Et comme je n’avais pas l’intention de le supporter, je me suis rabattu sur Falaye Baldé qui a livré 138 combats pour quatre défaites et deux matches nuls. Les défaites de Falaye, c’est avec Bécaye 2, Babou Ndiambane, Boy Niague et Landing Diamé de Thiès. La fin de la carrière de Falaye a coïncidé avec l’éclosion de Robert Diouf qui était le meilleur. J’ai même failli abandonner la lutte car Robert dominait tout le monde, mais le jour où Mbaye Guèye l’a battu, j’ai commencé à le supporter. Car il venait de laver un affront. Je me rappelle le jour où il a battu Moussa Mbarodi à la Maison des jeunes et de la culture, le pagne qu’il avait noué lui avait été prêté par Arête Fall qui allait devenir par la suite son épouse.
Donc, on peut dire que ce pagne a contribué à nouer les relations entre Mbaye Guèye et Arête Fall sa première femme ?
En tout cas ce pagne, Mbaye Guèye a continué à le nouer quand il battait Sa Ndiambour et remportait le drapeau des arènes sénégalaises.
Quelles relations entretenez-vous avec Hippo Ngary ? On sait que chacun de vous deux a donné le nom de l’autre à un de ses fils ? En plus, Hippo et vous êtes comme «chien et chat», jamais d’accord et toujours ensemble ?
Hippo Ngary est mon cadet de six ans, il s’appelle Ndiaga Diongue qui veut dire Ndiaye chez les «Tëg». Il vendait de la boisson Seven-up aux arènes sénégalaises. Il n’était pas batteur, mais souvent, il était avec nous qui avions les «sabars». C’est un frère, mais souvent il déconne. Quant à nos relations, elles datent de plus de cinquante ans. Entre nous, il y a souvent des malentendus. Je vais vous faire une révélation. J’ai amené Hippo Ngary et Pape Kane qui était l’ancien garde du corps d’Abdoulaye Wade au Mali. J’ai pris le risque en me présentant comme président de la Fédération sénégalaise de lutte à l’époque où le vieux Khamissokho était président de la Fédération malienne. On a mis à notre disposition un logement, un véhicule et je l’ai présenté comme le frère de Mbaye Guèye au Mali où il a gagné beaucoup d’argent et un mouton, car c’était à la veille de la Tabaski. Et ça, c’était grâce à moi, avec tous les risques et périls que cela incluait. J’avais même présenté le grand Louis Ndiaye au ministre malien comme Secrétaire général de la fédération.
Il paraît aussi qu’après chaque journée de combat, vous distribuez tout votre argent aux femmes des arènes qui sont vos «seconds bureaux» ?
Non, moi j’ai quatre femmes et je suis bien avec elles.
Mais entre Hippo Ngary et Ibou Ndiaye Niokhobaye, c’est presque copie conforme. Vous passez tout votre temps à faire du «Samba Mbayane», et très souvent, vous faites même de la provocation dans les tribunes au point de dénaturer le micro central ?
Non ce n’est pas moi, c’est Hippo Ngary. Moi, à chaque fois que je monte sur la tribune, on a fait appel à moi et je reçois souvent des conseils.

Doudou Seck a soutenu que c’est lui qui vous faisait entrer aux combats de lutte ?
Non je ne suis pas d’accord ; il est mon cadet. Même Doudou Ndiaye Rose a amené Doudou Seck dans mon atelier pour que je lui apprenne à coudre. Il n’a fait que deux jours pour me dire qu’il n’avait pas le temps de venir chaque jour à l’atelier. À l’époque, il était très puissant, beau et grand chanteur. Le métier de tailleur ne l’intéressait même pas.

Vous êtes aussi un homme de médias et je vois que vous avez fait toutes les radios du Sénégal
Non, j’ai fait 7 FM, Envi FM, Sen Info, Océan FM et le Site de Déguéne Chimère Diallo Babou. Je suis entré à la 7 FM grâce à Bara Tall.
Et nous qui pensions que c’était grâce à Thierno Ndiaye ?
Pas du tout. C’est par le canal de Bara Tall qui est un parent et qui m’a mis en rapport avec Adama Sow. On m’a couplé alors avec Thierno Ndiaye. Et comme le jeune Amadou Mbaye Garmi était notre «khimeur», nous l’avons intégré pour l’initier à la radio grâce à Lamine Nar Diop. Par la suite, j’ai quitté 7 FM où Racine Talla a mis fin à la collaboration. Gaston m’a mis en rapport avec Mame Less Camara qui m’a récupéré à Envi FM. Il m’a beaucoup aidé.
Mais partout, on vous a renvoyé et cela me paraît très bizarre ; vous êtes un iconoclaste ?
À la 7 FM, Racine Talla a mis fin à la collaboration faute de moyens financiers car la radio était en redressement. À Envi, la radio a eu des problèmes et les bailleurs l’ont fermée. Je suis parti aussi à Sen Info et lorsque Mame Less a pris Océan Fm, il a encore fait appel à moi et j’y ai travaillé jusqu’à l’arrivée de Djiby Ndiaye. En plus, un homme de médias, c’est comme un oiseau. Il quitte son nid et peut y revenir à tout moment. Djiby Ndiaye m’a renvoyé sans motif et il ne savait pas que j’étais le totem de cette radio. J’ai eu à collaborer avec Zik FM de Bougane Guèye Dany lors des grands combats de lutte et aujourd’hui je suis bien avec ma s?ur Déguéne Chimère Diallo qui a ouvert son site Déchiba.com. Celui qui m’a le plus marqué, c’est Mame Less.
Quelle appréciation faites-vous de l’évolution de la lutte qui marche, mais à reculons, et dont les plus grands responsables sont les communicateurs traditionnels qui n’osent pas dire la vérité parce qu’ils ne gèrent que des intérêts ?
La lutte risque de dévier si l’on n’y prend garde, et c’est à tous les niveaux. Car aujourd’hui, il n’y a que des gens qui gèrent des intérêts personnels. Les communicateurs traditionnels sont en train de rendre un mauvais service à la lutte. Ils ne font que quémander même pour lire le programme d’un promoteur. Il faut casquer dans les radios et c’est très grave. Les communicateurs traditionnels ne servent pas la lutte, mais ils s’en servent. Il faut y remédier et la responsabilité incombe aux patrons des médias. En plus, je vais vous dire que la majeure partie des communicateurs traditionnels sont soit des homosexuels soit des maquereaux.
Ah bon ! Ce que vous dites à l’effet d’une bombe…
Je le maintiens et le confirme. Parmi les communicateurs, il y a des «pédés» et des maquereaux. Et c’est très visible. Les gens savent ce dont je parle et le milieu est en train d’être infesté par ces gens-là. Ils veulent tout avoir d’un seul coup. Moi je ne parle pas n’importe où, avec n’importe qui, mais je sais à qui je dois m’adresser.



Par Mbaye Jacques DIOP le populaire

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par sama baye le 04/09/2010 19:04 | Alerter
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c'est pas lui qui demander a youssou ndour une voiture lors du signature baboye balla gaye du vrai samba bayan en plus c'est pas serieux de dire que la majeur partie des com traditionnel sont des pédés ou des maquereaux je ne dis pas que c'est pas vrai ou le contraire mais il faut donner des noms pour ne pas mettre en mal les autres ,il faut avoir le courage jusqu'au bout ;je suis bon les autres sont mauvais c'est pas l'affaire d'un noble

2.Posté par lota le 05/09/2010 10:04 | Alerter
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c'est des accusations très grave et je sais kil connait bien le milieu et il au un franc parlé personne ne le démentira

3.Posté par ladygaga le 05/09/2010 14:12 | Alerter
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Arretez de donner la parole a ces vieux fous vantards.Des propos sans queue, ni tete

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