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Iba Joseph Basse, administrateur provisoire de Black pearl finance : « Notre masse salariale s’élevait à 291 millions »

Le témoin Iba Joseph Basse a déclaré hier, lors de son audition à la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), que Black pearl finance a fait, sur quatre années, un chiffre d’affaires de 7 milliards. Selon l’administrateur provisoire de cette société attribuée à Karim Wade, la masse salariale s’élevait à 291 millions de F Cfa.


Rédigé par leral.net le Mardi 10 Février 2015 à 11:46 | | 2 commentaire(s)|

Iba Joseph Basse, administrateur provisoire de Black pearl finance : « Notre masse salariale s’élevait à 291 millions »
Iba Joseph Mamadou Mousta­pha Basse est passé hier à la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Lors de son audition, l’administrateur provisoire de Black pearl finance a fait état de son rapport d’évaluation avec un chiffre d’affaires de 437 millions de francs en 2008. «En 2009, nous avons eu 852 millions. En 2012, nous étions à 56 millions. A priori, ce serait autour de 25 millions pour l’année 2014. Et sur quatre années, nous avons fait 7 milliards de chiffre d’affaires. Ce qui fait 1 milliard 800 en moyenne par an. Mais les charges ne sont pas cohérentes», a-t-il dit. Selon M. Basse, la masse salariale était estimée à 291 millions et cinq personnes en détenaient 280 millions. Interpellé sur les missions de la Commission d’administration provisoire, le témoin renseigne qu’il s’agissait d’empêcher les nouveaux transferts et de recenser les transferts financiers effectués. A la barre, il a confirmé qu’ils ont noté, dans leur rapport, une dette fiscale de 346 millions. A la question de savoir s’il ne trouve pas «bizarre», dans le cadre 3 Aig, qu’il y ait un intermédiaire pour l’obtention d’un marché public, M. Basse rétorque sans ambages : «Dans ce métier en principe, on n’a pas besoin d’intermédiaire. On a une compétence affirmée avec des références et on répond à un appel d’offres. Le métier de privatisation, ce sont des compétences juridiques, financières, de recherche de partenaires. Cela n’a rien à voir avec les compétences. Donc, le rôle d’un intermédiaire, dans ce cadre, m’étonne vraiment.»

Le Quotidien

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