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Ibrahima Ndoye: « Le Président Macky Sall n’est pas quelqu’un qu’on manipule à souhait ! »

Les réalisations du nouveau président de la République un an après son accession au pouvoir, sa politique de communication, la léthargie supposée de sa formation politique, l’APR, le limogeage de son ancienne assistante, ses relations avec ses alliés de Benno Bokk Yakaar, l’influence prêtée à son épouse, la mise en œuvre de son programme de rupture… Autant de sujets abordés dans l’interview qui suit par son Conseiller spécial, Ibrahima Ndoye, qui fut le collaborateur de notre journal dont il contribua à faire les beaux jours, et qui milite aussi activement dans la communauté rurale de Djender, dans la région de Thiès. Entretien.


Rédigé par leral.net le Vendredi 1 Mars 2013 à 13:00 | | 4 commentaire(s)|

Ibrahima Ndoye: « Le Président Macky Sall n’est pas quelqu’un qu’on manipule à souhait ! »
Le Témoin - Monsieur le Conseiller spécial, à un mois du premier anniversaire de l’arrivée du Président Macky Sall à la tête du pays, quel bilan peut-on faire de la gestion du nouveau pouvoir ?
Je pense qu’il serait plus juste et objectif de poser cette question aux populations. Elles sont la raison d’être de la politique définie par Son Excellence, Monsieur le Président de la République. Nous avons fait en si peu de temps énormément de choses même si nombreux sont ceux qui pensent que ce n’est pas suffisant. C’est normal, le peuple en redemandera toujours. Dans tous les domaines, le chef de l’Etat a posé des actes de grande envergure qui augurent un avenir rassurant. Une réelle volonté politique existe. Les paysans, les salariés, les familles des plus démunies, les malades, l’ensemble des composantes de la nation commencent à percevoir les effets positifs de notre politique. Et dans les années à venir, quand nous atteindrons la vitesse de croisière, tout le monde se rendra compte encore davantage de la valeur de la méthode imprimée par le Président Macky Sall à la gestion des affaires publiques. Il parle peu mais il fait beaucoup de choses.
Mais au niveau de l’Opposition, on pense que le Président Abdoulaye Wade avait fait plus que son successeur à pareils moments en 2000…
Je ne crois pas ! Sur l’ensemble de son œuvre, oui, le président Abdoulaye Wade a beaucoup fait. C’est indéniable. Mais à la lecture de certains actes posés, on était arrivé à une quasi-déstructuration de l’Etat. Pendant quatre ans, il n’y avait pas de réalisations majeures et pourtant le président continuait encore de bénéficier de l’état de grâce. C’est avec l’arrivée du Premier ministre d’alors, M. Macky Sall, que Wade a vu tous ses projets commencer à sortir de terre. Les citoyens sont devenus encore plus exigeants aujourd’hui qu’à l’époque. Le Président de la République a mis en place une bonne équipe sous la conduite d’un homme compétent, dévoué et travailleur, le Premier ministre Abdoul Mbaye. Il reste beaucoup à faire mais le gouvernement est sur la bonne voie.
D’aucuns pensent même que les populations commencent déjà à regretter le président Wade. Cela se justifie-t-il ?
N’ayons pas une courte mémoire, on a frôlé le pire avec le régime libéral et c’est cela qui avait fait que pendant presque cinq ans, durant tout le dernier mandat de Wade, nous avons vécu dans une instabilité sociale et politique préjudiciable pour ne pas dire maléfique. On oublie souvent que, durant toutes ces années-là, la machine économique était grippée. A notre arrivée, il fallait redresser les conditions politiques pour offrir ainsi aux autres acteurs de la vie nationale, les possibilités d’une vie apaisée et tranquille. Sur ce plan, Monsieur le Président Macky Sall n’a pas lésiné sur les moyens. Il a fait beaucoup de concessions politiques au point de frustrer même les militants de son pari, l’Alliance pour la République. Je crois que sa première réussite aujourd’hui réside dans ce que tous les citoyens peuvent constater quand même, à savoir le climat socio-politique apaisé dans lequel baigne le Sénégal. Comme le dit souvent le président Moustapha Niasse, l’héritage regorge de beaucoup de dégâts qu’il va falloir réparer. Ce sont les premières tâches à accomplir par le chef de l’Etat pour replacer le pays sur de nouveaux rails.
Comment le Conseiller spécial que vous êtes vit-il la nouvelle alternance depuis le 25 mars 2012 ?
Je la vis avec, à la fois, une joie mesurée, un enthousiasme contenu et les angoisses d’un serviteur de l’Etat soucieux de l’avenir de ses compatriotes, eu égard au poids des responsabilités qui nous incombent en tant que décideurs publics dans un pays où, en ces moments, les urgences sociales sont d’une acuité certaine. Dans l’évolution politique et sociale de notre pays, cette nouvelle alternance au sommet de l’Etat dans les conditions que vous savez, constitue à n’en point douter une étape importante dans la consolidation de notre démocratie et le renforcement de l’image de marque du Sénégal. Il n’y a pas à faire la fine bouche, le peuple a démontré à la face du monde ses capacités à remonter la pente au moment où beaucoup d’observateurs de la scène politique avaient fini de faire leur religion sur les incertitudes et les lendemains cauchemardesques qui pesaient sur l’avenir de notre pays. Aujourd’hui que ces inquiétudes sont dissipées, les chantiers de la satisfaction des attentes sont ouverts. Je suis heureux d’être en position de pouvoir apporter ma contribution à leur animation. Je me félicite de pouvoir le faire aux côtés de Monsieur le Président de la République, M. Macky Sall, dont les convictions politiques et sociales qui irriguent ses actions publiques, cadrent parfaitement avec l’idéal que j’ai de la vie d’un patriote au service de son pays.
On parle beaucoup de rupture depuis l’arrivée du nouveau pouvoir. Comme la vivez-vous à la présidence de la République ?
A l’image de ce que vit Monsieur le Président de la République. Dans la sobriété et l’humilité. Je pense honnêtement qu’il y a quelque chose de fondamental qui a changé dans la démarche imprimée à la conduite des affaires publiques sous l’inspiration de Monsieur Macky Sall. Vous pouvez interroger la grande majorité des Conseillers et autres agents de l’administration de la présidence de la République, ils vous diront que ce n’est plus la bamboula ici comme c’était encore le cas quelques mois avant notre arrivée. L’argent ne coule pas à flots et le mode de vie traduit l’esprit et la volonté du chef l’Etat de mettre en avant la préservation des biens publics conformément aux attentes des Sénégalais. Nous sommes très conscients des responsabilités qui pèsent sur nos épaules. Nos compatriotes attendent beaucoup du Président Macky Sall et dans les actes que nous posons tous les toujours, nous nous efforçons d’incarner autant que faire se peut cette rupture. En tout cas, le chef de l’Etat ne cesse de nous le rappeler à chaque instant.

Ces derniers temps, beaucoup de personnes décrient la communication du pouvoir. Pensez-vous que la communication du président de la République soit bonne ?
Il appartient aux citoyens d’apprécier et de dire si les messages qui leur sont destinés correspondent à ce qu’ils attendent de lui. Monsieur Elh Hamidou Kassé, qui dirige le pool de communication est un excellent professionnel, un homme ouvert et d’une finesse intellectuelle absolument pointue. Il a son style et sa méthode. Il marche au rythme du chef de l’Etat qui fait tout dans la sobriété et le respect du point de vue critique de l’autre. C’est une exigence citoyenne. Notre démocratie a évolué et, de plus en plus, les rapports entre les décideurs publics et les citoyens sont plus ouverts. Et il faut s’adapter. Ma conviction est que seule la liberté de communication rend possible l’existence d’une société libre et démocratique sans laquelle, il y aura toujours un dialogue de sourds entre les gouvernants et les gouvernés. Notre style s’inscrit dans cette dynamique et je pense que c’est aussi une de nos marques de rupture.
Il semble qu’il y a une guéguerre entre vous les responsables de la communication du président de la République, qu’en est-il ?
Je ne peux pas y répondre puisque je ne suis pas du pool de la communication de la présidence de la République. Et à ce que je sache, il n’y a qu’un seul responsable, Monsieur Elh Kassé en l’occurrence.
Et Abou Abel Thiam ?
Monsieur Abdou Abel Thiam est Conseiller spécial et Porte-parole de Monsieur le Président de la République. Et chacun garde bien ses vaches. (Rires). Il ne peut y avoir dès lors de contradictions nuisibles comme j’en entends souvent parler.
Pourquoi le Président de la République pense-t-il à réorganiser sa communication ?
Ne dansez pas plus vite que la musique ! Vous m’apprenez beaucoup de choses sur les intentions prêtées au chef de l’Etat. Je ne crois pas que l’essentiel se trouve à ce niveau. Je constate avec regret que, de plus en plus, la presse met trop en avant l’accessoire au détriment de l’essentiel. Des mesures fortes ont été prises en faveur du monde rural, une volonté politique sans commune mesure est en permanence manifestée pour gérer convenablement les deniers publics, les impôts sur les salaires sont été baissés, bientôt on aura une couverture santé universelle et d’ici de 2016 environ 250 000 familles démunies vont bénéficier de bourses de l’Etat pour améliorer leurs conditions de vie, entre autres initiatives salutaires de Monsieur le Président de la République. Je ne veux pas être triomphaliste mais tout de même, ça bouge dans tous les secteurs de la vie nationale ! Timidement, vous allez me dire certes, mais sûrement. A l’image du style pondéré du chef de l’Etat. On dit que le style, c’est l’homme. Nous avons un climat social et politique apaisé. Touchons du bois et travaillons à renforcer ces acquis. Une fois les énergies libérées dans ces conditions, je vous assure que le Sénégal se porterait mieux dans les années à venir. Le Président de la République n’a pas d’autres préoccupations.
Ces dernières semaines, il a été beaucoup question dans la presse du limogeage de son Assistante, Mme Fatim Ba Senghor…
(Il coupe spontanément la question) Je ne vous laisserai pas terminer avec tout le respect que je vous dois ! Trop de choses ont été déjà dites à ce sujet et je ne crois pas que ça valait la peine. Monsieur Abou Abel Thiam, le porte-parole du chef de l’Etat, s’est déjà prononcé pour recadrer les choses, nous devons nous en tenir à cela. Il a très bien parlé. Ne comptez pas sur moi pour ajouter à ces conjectures d’un autre ordre. Les chemins sont faits pour se croiser, se décroiser et se recroiser si nécessaire. Ainsi va la vie.
On a dit que la Première Dame, Mme Marième Faye Sall, serait derrière cette décision. Est-ce vrai ?
Je vois qu’on prête trop de pouvoirs à Mme Sall ! Ceux qui véhiculent une telle idée ne cherchent ni plus ni moins qu’à atteindre le Président de la République lui-même. Le Président Macky Sall n’est pas de nature à être manipulé à souhait surtout quand il s’agit d’assouvir des ambitions pas du tout nobles. C’est un homme d’une courtoisie déconcertante mais, pour qui le connaît peu bien, il y a des limites à ne pas franchir avec lui. S’il n’avait pas un caractère fort, s’il n’était pas doté d’une forte personnalité, je crois qu’il ne serait pas aujourd’hui à cette place. De ce que je sais, son épouse, Mme Sall, a été de tous ses combats. Je ne l’ai jamais vu fléchir même au pire des moments et Dieu sait qu’il y en a eus durant ces cinq dernières années dans le parcours de son mari. Elle fait beaucoup de bonnes choses dans la plus grande discrétion. Je crois fermement que c’est lui faire un mauvais procès que de la traiter de la sorte. Elle ne le mérite pas. Et puis, nous sommes en Afrique. Nos valeurs culturelles exigent d’une épouse un devoir de protection de son mari quel que soit son statut. C’est mal connaître Macky Sall que de penser qu’il est à la merci d’un quelconque lobby, même familial s’il existe, au point de lui faire perdre le sens de l’Etat. Il y a beaucoup de légendes dans ce qu’on raconte sur les rapports au sommet de l’Etat.
Comment avez-vous vécu personnellement tout cela ?
Avec sérénité. Ecoutez, j’aime souvent rappeler à mes amis, en parlant du Président Macky Sall, que nous avions travaillé ensemble quand il était Premier ministre. Pour des raisons qui lui sont propres, il avait mis fin à la collaboration au bout de 17 mois. Je n’avais retenu de lui que l’essentiel, ce qui a fondé mes relations avec sa famille, loin des conformismes contraignants de l’Etat. Deux ans après, il m’a rappelé à ses côtés à l’Assemblée nationale et aujourd’hui nous sommes encore ensemble. Pour moi, en de pareilles circonstances, c’est la seule attitude qui vaille. Le Président de la République n’a pas besoin de justifier publiquement ses choix dans l’organisation de ses services internes. On constate et on fait avec. Il sera le seul à devoir rendre compte à la fin de son mandat devant le peuple sénégalais.
Comment vivez-vous le rappel à Dieu de Ousmane Masseck Ndiaye, l’ancien président du Conseil économique et social ?
Evidemment avec une profonde tristesse ! C’est un homme qui a eu à servir beaucoup son pays. Opposant et jeune, il s’est battu durant des décennies aux côtés de Me Abdoulaye Wade pour le triomphe des libertés et de la démocratie. A l’exercice du pouvoir, il a eu à marquer tous ses passages dans les différents cercles de pouvoir qu’il a fréquentés. Je l’ai connu dans les années 90 mais c’est à ses côtés, au Conseil économique et social dont il était le président, que j’ai pu apprécier ses qualités. C’était un homme d’une intelligence supérieure, profondément généreux et absolument courageux. Même face à la mort, il a su dérouter ses interlocuteurs, refusant jusqu’à son dernier souffle d’exprimer le moindre signe de faiblesse. Il me marquera à jamais ! Quand beaucoup de hauts responsables de l’ancien régime me prenaient pour un pestiféré à cause de mes relations amicales et politiques avec un Macky Sall alors opposant, il m’a nommé Directeur de la Communication, de l’Information et des Relations publiques. Il n’a jamais cédé à la moindre pression de ceux qui ne voyaient pas d’un bon œil cette nomination. Pour rien au monde, je n’oublierai cela. C’était quelqu’un de bien et je suis persuadé que là où il est présentement, il repose en paix. J’ai passé la journée de dimanche auprès de sa famille lors du 40ème jour de son rappel à Dieu. Je ne cesserai jamais de prier pour lui.
Avec cette nomination, n’étiez-vous pas tenté à un moment de retourner au Pds ?
Je n’ai jamais été en vérité un militant actif du Pds même si j’ai toujours voté pour le candidat Abdoulaye Wade depuis 1988. Sauf évidemment en 2012 puisque je fais partie des membres fondateurs de l’Alliance pour la République. Donc je n’avais pas à retourner au Pds. La seule condition que j’avais brandie au Président Ousmane Masseck Ndiaye quand il a fait appel à mes services, était de me laisser libre de mener mes activités politiques et militantes en compagnie du Président Macky Sall. Il n’a jamais trahi ce pacte même si, à certains moments, je savais que ça lui pesait lourd politiquement du fait des pressions.

Aujourd’hui on parle beaucoup des relations heurtées entre les partis de la coalition « Bennoo Bokk Yakaar ». N’est-ce pas désavantageux pour votre parti, l’APR, qui semble déjà déstructuré ?
On ne peut pas parler de parti déstructuré du moment qu’il n’a jamais été structuré comme on en fait traditionnellement dans les formations politiques classiques. L’APR a vu le jour dans des conditions particulières et a évolué depuis lors, en moins de quatre années suivant le rythme d’un supersonique. Les choses se sont très vite emballées et au moment où le parti n’avait pas encore atteint sa vitesse de croisière, nous avons remporté l’élection présidentielle. Allier l’organisation d’une telle formation politique à l’exercice du pouvoir dans un contexte national où tout est prioritaire sur le plan social et économique, n’est pas une tâche aisée. Il ne faut pas qu’on se voile la face. Les défis sont grands et il nous faudra mettre entre parenthèses les ambitions politiciennes pour nous consacrer de prime abord aux préoccupations pressantes des masses populaires pour reprendre le langage des communistes. Je pense sincèrement que c’est cela qui explique la léthargie que l’on a constatée depuis près d’un an. Maintenant, avec les politiques publiques mises en œuvre, nous commençons à voir le bout du tunnel même si, évidemment, il y a encore du chemin à faire. Le Président Macky Sall en est conscient. Et cette volonté de mettre en avant la patrie au détriment du parti n’est pas un vœu pieux. Il en administre la preuve tous les jours au point même de frustrer dans une certaine mesure nombre de ses camarades républicains. Mais c’est une conviction profonde en lui. Je vous le jure ! Dans les mois à venir, beaucoup comprendront que le parti est loin de tomber en faillite. Chaque chose en son temps. L’alliance politique sur laquelle le Président de la République s’appuie pour trouver solutions aux problèmes du pays ne souffre jusque-là d’aucune divergence majeure entre les animateurs au point de compromettre son existence. Ce « compromis historique », pour parodier le regretté éminent politologue Babacar Sine, a encore sa raison d’être pour un climat social apaisé propice à l’éclosion des talents au service du développement de notre pays. En tout cas, Monsieur le Président de la République Macky Sall travaille quotidiennement à maintenir cette dynamique unitaire. Nous devons tous respecter la différence des points de vue. Si nous avions les mêmes intérêts politiques, je crois que nous serions tous dans un même parti politique. Seulement, il y a peut-être des limites à ne pas franchir du fait de la solidarité gouvernementale. C’est juste une question d’élégance républicaine. Nous devons vivre et mourir ensemble de nos succès et manquements !

Propos recueillis par : Moustapha BOYE
« Le Témoin » N° 1114 –Hebdomadaire Sénégalais ( FEVRIER 2013)




( Les News )


1.Posté par Guide Business le 01/03/2013 13:21 | Alerter
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2.Posté par Couss le 01/03/2013 13:42 | Alerter
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Rends à Couss l'argent que tu as détourné! Macky va perdre à cause de vous et de certains DG

3.Posté par deug le 01/03/2013 14:03 | Alerter
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tt ce que tu a di sur le president de la republique est vrai et bientot les senégalais vont savoir k lis ont fai un bon choi pour le moment la demande est pressante c est pourquoi ces actes ne sont pas visible mais j ai l ultime conviction k ds tré peu de tps la population sera soulager pck la volonté est la

4.Posté par top le 02/03/2013 09:05 | Alerter
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