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Ibrahima Wade, Dg du Bos : "La réussite du Pse nécessite un sursaut patriotique"

Le Plan Sénégal Émergent a été passé au peigne fin, ce samedi, aux Almadies, lors d'une rencontre organisée par le mouvement "Alternative Citoyen Andu Nawlé" de Abdou Fall. Ladite rencontre avait pour but d'identifier les voies et moyens à entreprendre, les défis à relever, pour arriver à l'émergence d'ici 2035. Les camarades d'Abdou Fall estiment, cependant, que le Pse demande l'adhésion de toutes les couches de la population pour connaitre un succès attendu.


Rédigé par leral.net le Lundi 27 Avril 2015 à 15:10 | | 2 commentaire(s)|

Ibrahima Wade, Dg du Bos : "La réussite du Pse nécessite un sursaut patriotique"
Le Sénégal compte atteindre l'émergence d'ici 2035 grâce au Plan Sénégal Émergent. Pour y arriver, la participation de tous a été recommandé par le mouvement Alternative Citoyenne Andu Nawlé de l'ancien ministre sous Abdoulaye Wade, Abdou Fall. Cette journée a permis au mouvement de passer à la loupe tous les voies et moyens à entreprendre, les défis à relever, pour arriver à un Sénégal émergent en 2035. Toutefois, la mise en oeuvre du plan Sénégal émergent demande la participation de tous. "Adhérer au Pse, c'est faire preuve de patriotisme économique", a dit M. Mbacké Niang. Venu assister à cette rencontre, le Directeur général du Bureau opération et suivi (Bos), Ibrahima Wade, soutient que : "la réussite du Pse nécessite un sursaut patriotique".

La question du financement du Pse a également été évoquée par les panélistes. D'ailleurs, renseigne Boubacar Hann, consultant-économiste-financier et membre de ce mouvement, "il est impératif de revoir le paysage financier du Sénégal dans tous ses aspects". Car, dit-il, "aujourd'hui, le contexte est tel que les Pme (Petites et moyennes entreprises) et les Petites et moyennes industries (Pmi), ont du mal à trouver un financement". C'est une problématique que certaines institutions nationales et internationales (Banque mondiale, Fongip, Bnde, etc.), mises en place par le régime actuel, ont en charge de régler", a constaté, M. Hann. Selon lui, ces structures existaient déjà et n'ont pas donné les résultats escomptés. Mais, M. Hann préconise d'analyser les causes de ces dysfonctionnements en repensant l'esprit de la micro-finance pour aider les entreprises qui n'ont pas suffisamment de moyens à pouvoir bénéficier de financement.