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Idrissa SECK, l’éruption d’un égo surdimensionné ( Diène Farba Senghor)


Rédigé par leral.net le Jeudi 21 Août 2014 à 18:53 | | 0 commentaire(s)|

Idrissa SECK, l’éruption d’un égo surdimensionné ( Diène Farba Senghor)
Nul n’osait penser que la désinvolture d’un homme pouvait atteindre des proportions insoupçonnées allant jusqu’à empiéter sur les limites jusque-là infranchissables du bouclier constitutionnel conçu pour parer à toutes formes de perversion démocratique.
Pour Idrissa SECK, il faut user et abuser de toutes les opportunités du système démocratique qu’offre notre pays au mépris des conventions sociales sans être inquiété.
Or, il y a des limites que nul ne devrait franchir. Ce sont celles de la morale politique qui ne sont inscrites dans aucun code, hormis celui de l’honneur.
Depuis qu’il a quitté l’hôtel Saint James de Paris, son lieu de villégiature préféré, Idrissa SECK, un personnage d’un grotesque achevé s’est signalé au bon souvenir des sénégalais à la veille des élections locales de Juin 2014.
Au sortir de ces joutes électorales qui ont confirmé son statut de leader politique d’envergure juste locale, l’actuel président du conseil départemental de Thiès, plus aigri que jamais, noie son chagrin et sa déception à travers des attaques tous azimuts contre le Président de la République malgré la mise en œuvre d’une politique résolue de redressement du pays à travers, notamment, le PSE.

La politique économique et sociale de ce dernier et son désir de faire du Sénégal un pays émergent sont révélateurs, au point qu’il mérite des jugements favorables de la part de ses compatriotes, de la société civile et de la classe politique en particulier.
Au contraire, et heureusement qu’il s’agit d’une exception notable, l’ancien Maire de Thiès, dans un dernier recours désespéré, porte délibérément des œillères pour se départir de son sens de discernement.
Il est devenu autiste. Indifférent à tout, sauf aux moyens illégaux qui peuvent le guider au Palais de la République. Son égo est hypertrophié depuis que son rêve de succéder à Me WADE s’est dissipé. Et, comme un forcené, il s’est mis à attaquer celui que l’écrasante majorité des Sénégalais a choisi.
Aujourd’hui, rien que l’évocation du nom de Idrissa SECK provoque dégoût et antipathie chez les Sénégalais. C’est unanime.
Même les sondages fabriqués et monnayés n’y peuvent rien. Idrissa enregistre ses interlocuteurs à leur insu, révèle les Secrets d’Etat, viole les Serments noués avec ses compagnons et ses Partenaires. De sa bouche d’où il sort tant d’insanités sur des personnes toutes meilleures que lui, il souille le Coran dont il récite des versets parfois mal assimilés pour impressionner son monde.
S’il était imbibé des préceptes islamiques qui fleurissent à tout bout de champ dans son discours politique, il aurait compris que l’horloge inéluctable de Dieu est le repère incontournable de la destinée des hommes.
Ainsi, à travers le suffrage des sénégalais, le « Tout-puissant » a confié le pouvoir au Président Macky SALL le 25 mars 2012.
Sa quête perpétuelle d’un pouvoir qui lui est du reste inaccessible vaut-elle autant d’infamie qui fait que notre Don Quichotte national vire au délirium tremens.
Aujourd’hui, force est de constater qu’il a complètement perdu la raison et, tel un naufragé politique, il vit l’impuissance d’un cadavre dans l’eau. Le pauvre ! Il est à court d’arguments pour charmer son public et revient à la case de départ en usant de ce qu’il sait faire le mieux : l’injure facile et la provocation infantile du genre « Macky est le premier virus Ebola », ou « Macky a été le premier à trahir sa signature suivi de Moustapha NIASS et Ousmane Tanor DIENG d’ailleurs c’est l’ordre des trahisons qui donne l’ordre des résultats à la présidentielle 2012 ».
N’importe quoi ! Vite il faut convoquer Freud parce que Idrissa SECK délire dangereusement et il lui faut un psychanalyste pour le guérir de ses 7% qu’il n’a pas encore digérés. Son goût immodéré du pouvoir, l’estime illimitée de soi et son sentiment névrotique d’être l’épicentre du monde expliquent ses comportements dignes d’un schizophrène.
Jadis, c’était la suffisance, la manipulation par des promesses vaines, l’arrogance, l’exubérance d’un « diplômé de je ne sais quels instituts établis sur la Lune ou sur la planète Mars ».
Aujourd’hui, il s’autorise à donner des leçons de bonne gouvernance. N’aurait-il pas été plus crédible s’il avait appliqué, pendant qu’il était aux affaires, les recettes éculées qu’il propose.
Comment un homme politique qui avait du mal à donner la signification du Budget consolidé d’Investissement (Bci) laissant ainsi transparaitre ses carences béantes en gestion budgétaire, peut-il proposer une alternative économique profitable au Sénégal ?
En tentant de surfer sur l’actualité, Idrissa SECK s’est transformé en girouette politique flottant au gré des gros titres de la presse. Il cherche à faire de la Ca.2017, un simple instrument au service de sa dévorante ambition d’être Président de la République en 2017. D’ailleurs, il est tellement pressé qu’il ne cesse de demander au Président Macky SALL de tenir sa promesse de réduire son mandat de 7 à 5 ans et d’y procéder non par référendum, mais par voie parlementaire. « Qui s’exprime se dévoile » dit l’adage.
Tout le discours de Idrissa SECK montre qu’il cherche systématiquement à entraver, en vain, la marche résolue de notre pays vers l’émergence. Il est vrai que WADE a détruit la République par vanité, mais aussi il faut reconnaître qu’Idrissa SECK l’a exterminée du fait de son ambition impossible d’en être le n°1. Je lui concéderais volontiers le titre de n°1 qu’il convoite tant, mais partant de la queue.
Ses éminents compagnons avec qui il avait commencé l’aventure politique se sont éloignés de lui et « Rewmi » réduit en un pool d’orphelins qui ne savent plus où donner de la tête.
Idrissa SECK n’a pas de retenue, ni de la hauteur qui caractérisent les grands hommes. Il fait feu de tout bois pour se réchauffer de l’engourdissement politique qui l’envahit inexorablement.
Voilà un homme qui croit pouvoir manipuler tout le monde, que déjà, il s’est mis dans la peau d’un candidat unique de l’opposition au mépris de l’intelligence des leaders politiques qu’il pense pouvoir berner.
Il faut oser s’appeler « Idrissa SECK », être rongé par l’habitude des échecs et la soif de revanche sur son destin de petit esprit, pour croire que des leaders comme Khalifa SALL, Abdoulaye BALDE, Aida MBODJ et Mamadou DIOP- Decroix vont s’aligner machinalement derrière lui en colonnes couvrées, battre campagne pour ses beaux yeux et le conduire paisiblement au palais comme « Idy 5 Président ».
En réalité, Idrissa SECK n’est pas un travailleur. Il en a fait la preuve aussi bien à la Primature qu’à la Mairie de Thiès. Aujourd’hui, il en est réduit à hurler avec les loups, triste sort pour celui qui voudrait être le 4ème Président de la République.
Sans gêne et croyant peut–être les sénégalais amnésiques, Monsieur SECK qui fut un des signataires du Protocole de Reubeuss, la fameuse médiation pénale qui lui a permis de humer l’air de la liberté en 2006 après 6 mois de prison pour mauvaise gestion des chantiers de Thiès, sent qu’une réussite du PSE dont lui-même est incapable d’être l’initiateur, assassinera ses ambitions d’être président en 2017.
Et, poussant plus loin sa perversion politique, il est devenu l’allié objectif et contre nature, plus par opportunisme que par conviction, de tous ceux à qui la CREI demande des comptes. Comment celui qui se déclare « ancien » de Princeton et Sciences Po peut-il tenir des discours aussi troubles et contradictoires ?
Tantôt il est pour le principe de la reddition des comptes, tantôt il demande l’abandon des poursuites contre ceux qui comparaissent en ce moment devant la CREI.
Que dire de plus ? Simplement, inviter solennellement les sénégalaises et les sénégalais à ne pas se laisser distraire, tant les défis qui nous attendent sont importants, l’espoir grandissant grâce à la vision éclairée du Président Macky Sall, un combattant à la tête de notre République.




Diène Farba SARR
Membre du Secrétariat National Exécutif de l’APR

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