Clélie Mathias, notre consoeur à France-Inter n'a jamais eu peur des fantômes. Dans son nouvel ouvrage, elle revient avec finesse sur de nombreux témoignages et traite avec minutie et précision d'un tabou de la vie politique : l'échec électoral.
"Y survivre, se reconstruire et ressusciter ! Voilà l'idée fixe de ces éternels candidats qui croient dur comme fer qu'on est jamais mort en politique". La belle preuve : le maire de Thiès, Idrissa Seck, candidat malheureux, par deux fois, à l'élection présidentielle. L'ancien Premier ministre d'Abdoulaye Wade s'interroge encore dix ans après... Lui qui était programmé pour être le quatrième président du Sénégal.
Et s'il était resté seulement et pour toujours ministre d'Etat Directeur de cabinet du Président Wade. Et s'il n'y avait pas eu de chantier de Thiès ? Et s'il n'était pas Premier ministre (2003-2004) avec un certain ministre de l'Intérieur Macky Sall sous sa tutelle, qui allait le remplacer, plus tard, [et suprême pied de nez du destin] réaliser ses rêves... Présidentiels.
Voilà dix ans que Idrissa Seck court derrière et devant ses ambitions. Etre le numéro 1 Sénégalais. Il a été candidat en 2007 et a terminé en seconde place de façon honorable mais acrobatique. Il a été cinquième à la présidentielle de février-mars 2012, en faisant campagne exclusivement à la Place de l'Indépendance. Aujourd'hui, il est à deux doigts d'être dans l'opposition et d'en devenir le chef. Une opposition plus forte que le pouvoir ? Ce sera un cas unique en Afrique.
Nous sommes bien au Sénégal, le pays de tout les possibles pour parler comme Léopold Sédar Senghor. "Ne m'arrivera que ce qu'allah aura prescrit. Mais quand il aura prescrit, personne n'y pourra rien", clamait-il très sur son quant-à-soi. Pour le moment son destin présidentiel devrait passer par la case "opposition franche et directe". Une question de jours, de semaines ou de mois.
Lesenegalais.net
"Y survivre, se reconstruire et ressusciter ! Voilà l'idée fixe de ces éternels candidats qui croient dur comme fer qu'on est jamais mort en politique". La belle preuve : le maire de Thiès, Idrissa Seck, candidat malheureux, par deux fois, à l'élection présidentielle. L'ancien Premier ministre d'Abdoulaye Wade s'interroge encore dix ans après... Lui qui était programmé pour être le quatrième président du Sénégal.
Et s'il était resté seulement et pour toujours ministre d'Etat Directeur de cabinet du Président Wade. Et s'il n'y avait pas eu de chantier de Thiès ? Et s'il n'était pas Premier ministre (2003-2004) avec un certain ministre de l'Intérieur Macky Sall sous sa tutelle, qui allait le remplacer, plus tard, [et suprême pied de nez du destin] réaliser ses rêves... Présidentiels.
Voilà dix ans que Idrissa Seck court derrière et devant ses ambitions. Etre le numéro 1 Sénégalais. Il a été candidat en 2007 et a terminé en seconde place de façon honorable mais acrobatique. Il a été cinquième à la présidentielle de février-mars 2012, en faisant campagne exclusivement à la Place de l'Indépendance. Aujourd'hui, il est à deux doigts d'être dans l'opposition et d'en devenir le chef. Une opposition plus forte que le pouvoir ? Ce sera un cas unique en Afrique.
Nous sommes bien au Sénégal, le pays de tout les possibles pour parler comme Léopold Sédar Senghor. "Ne m'arrivera que ce qu'allah aura prescrit. Mais quand il aura prescrit, personne n'y pourra rien", clamait-il très sur son quant-à-soi. Pour le moment son destin présidentiel devrait passer par la case "opposition franche et directe". Une question de jours, de semaines ou de mois.
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