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Immigration clandestine : L'agriculture, une solution, selon le Premier ministre

Venu présider la conférence internationale sur l’agriculture en Afrique de l’Ouest, le Premier ministre a indiqué que l’agriculture, une fois valorisée peut être source de rescousses mais aussi permettre de mettre un terme à l’émigration clandestine.


Rédigé par leral.net le Mercredi 18 Novembre 2015 à 15:32 | | 3 commentaire(s)|

La conférence internationale sur l’agriculture en Afrique de l’Ouest se tient, depuis hier, à Dakar. Prévue pour 3 jours, cette rencontre permet, selon le ministre de l’Agriculture, Pape Abdoulaye Seck, de « voir quelles sont les différentes étapes à observer pour que nous puissions accélérer le processus de transformation de l’agriculture africaine ». Ce sera aussi une occasion, dit-il, de « faire le bilan des 10 ans de la politique agricole régionale et ensuite, un accent particulier va être mis sur la culture du riz ». « Le riz est aujourd’hui un enjeu extrêmement important dans notre sous région. Et il est très important que les uns et les autres expriment, de façon très claire, quelles sont leurs préoccupations et que nous puissions tirer profit des cas de réussite et aussi éviter les cas d’échec », a ajouté le ministre. De façon plus détaillée, le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne, indiquera que cette conférence va se pencher, en premier lieu, sur l’évaluation des plans d’action et d’initiative dans le cadre de la politique agricole afin de mesurer les progrès réalisés, d’identifier les causes des résultats mitigés pour enfin réajuster les nouveaux objectifs et stratégies dans la perspective de 2025.

« Nous devons construire une agriculture productive, compétitive et durable qui nourrit les populations et qui procure des revenues suffisantes aux producteurs, surtout, aux jeunes pour qu’ils ne soient plus attirés par le mirage de l’émigration clandestine », a poursuivi le PM. M. Dionne est convaincu que « l’agriculture peut et doit jouer un rôle important pour arrêter ce drame humain qui nous prive d’une bonne partie des ressources humaines les plus importantes de notre sous région ». Toutefois, il trouve qu’il faut « continuer à transformer profondément notre agriculture et nous ne devons plus la considérer comme une activité de survie économique à part entière où il est possible d’investir et de rentabiliser son investissement et gagner de l’argent ».

Mariama Kobar Saleh