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Incident à l'Ucad : Jean Paul Dias dénonce et demande au Président Sall d'y retourner

La vague d'indignation qui a suivi les jets de pierres contre le cortège du président de la République à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar continue de déferler sur les rivages de l'arène politique. Le Bloc des centristes gaïndé (Bcg), qui a rendu publique, hier, une déclaration, a tenu à saluer la visite du président de la République à l'Ucad considérant que le Président Macky Sall a effectué, "avec succès et brio, une première qu'aucun chef de l'Etat sénégalais n'avait encore prise".


Rédigé par leral.net le Mardi 4 Août 2015 à 09:11 | | 15 commentaire(s)|

Le Bcg dénonce "l'agression par jets de pierres qui a visé la personne du Président". Pour Jean Paul Dias et Cie, "il s'agit là d'une initiative non pas de la jeunesse estudiantine dans sa majorité mais seulement d'une frange politicienne instrumentalisée par des adultes irresponsables". Toutefois, le Bcg demande au chef de l'Etat de "ne pas porter plainte ni laisser prospérer une quelconque action judiciaire publique contre les manifestants en question". Les responsables centristes estiment, dans les colonnes du Pop, que "le campus universitaire ne saurait être tenu pour un lieu de non-droit, un no man's land exclusivement étudiant". Aussi, M. Dias et ses camarades demandent-ils au Président Macky Sall de "retourner au Pavillon A, comme initialement prévu, pour parachever le travail, cela dès la rentrée prochaine afin de revoir sa chambre d'étudiant". Ils soutiennent que "tous les leaders des coalitions le soutenant devraient (d'ailleurs) l'y accompagner, en première position, et certains d'entre eux visiter leurs anciennes chambres d'étudiant". "Ce serait (donc) une occasion pour un rétablissement de rapports sains entre les aînés et la jeunesse de l'Ucad, laquelle devrait saisir cette opportunité pour s'excuser, engager, via ses porte-paroles, le dialogue avec le chef de l'Exécutif et ouvrir ainsi une nouvelle page de relations pacifiées".

Pour le Bcg, "au cours de cet échange de vérités, il conviendra de préciser aux étudiants que si certaines revendications peuvent être satisfaites, d'autres seront mises à l'étude tandis que quelques unes, par contre, ne sont pas à envisager en suite favorable. Les étudiants ne constituent pas la frange de la population la plus mal lotie. Seule la vérité réciproque peut mener à l'apaisement". Dias et ses camarades de conclurent en invitant le gouvernement, et " toutes ses composantes concernées, à "rompre définitivement, avec les retards récurrents de paiements des bourses à ceux qui y ont droit".