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Injures publiques via un téléphone : La « niarel » reçoit des sms salaces la traitant d’épouse « de dépit et non d’amour »

Ayant convolé en secondes noces avec un homme assez aisé, la dame R. Sow vit actuellement le revers de la polygamie. En effet, rapporte Le Populaire, elle a reçu plusieurs sms, les uns plus salaces que les autres. Et même les membres de sa famille n’ont pas été épargnés.


Rédigé par leral.net le Mercredi 7 Septembre 2016 à 11:48 | | 0 commentaire(s)|

Injures publiques via un téléphone : La « niarel » reçoit des sms salaces la traitant d’épouse « de dépit et non d’amour »
Vivre dans un ménage polygame n’est pas de tout repos. Et ce n’est pas la dame R. Sow qui dira le contraire. Depuis qu’elle a dit oui pour devenir la seconde épouse d’un homme, elle vit le calvaire. Selon Le Populaire, tout a commencé une nuit, vers les coups de 23 heures, alors qu’elle s’apprêtait à aller au lit, elle a reçu un message sur son téléphone portable. Mais, à sa grande surprise, lorsqu’elle a consulté le message, elle s’est rendu compte qu’il s’agissait d’insanités. Le message disait : « Tu n’es pas une épouse d’amour, mais une épouse de dépit. Ta coépouse a une maison, un véhicule, mais toi rien. Tu es une prostituée… ».

Dès le lendemain, la dame s’est approchée d’un huissier pour constat avant de déposer une plainte à la police de Dieuppeul. Une plainte qui, au début, visait X. Mais l’enquête ouverte par les limiers et la réquisition adressée à l’opérateur Tigo aux fins d’identification du détenteur de la carte Sim émettrice des messages incriminés, a permis finalement de mettre un nom sur le visage de ce dernier.

Selon nos confrères, le numéro appartenait au chauffeur du mari de la plaignante. Déféré au parquet, le chauffeur a expliqué aux enquêteurs qu’il avait offert la fameuse puce au neveu de son patron en juillet dernier. Des déclarations reconnues par M. Seck, le neveu du mari de la dame. Seulement, il soutient n’avoir rien à voir avec les faits soulevés par la plaignante. Selon lui, dernièrement, il devait partir à Kaffrine et il avait enlevé la puce qu’il avait laissé sur le chevet de sa chambre qu’il partage avec quatre personnes et où tout le monde à accès. Ce qui laisse croire, selon nos confrères, que le problème reste entier bien que le chauffeur soit déféré au parquet.

A noter que le frère de la plaignante, également entendu, a reçu, lui aussi, les messages insultants. Il a souligné aux enquêteurs que le chauffeur incriminé ne pouvait pas être le seul émetteur des messages en question. En effet, renseigne-t-il, dans certains sms, on parle de sa grand-mère décédée et le chauffeur ne la connaît pas.