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Innovation dans la lutte : Rocky Balboa projette de créer un centre sport-étude d'une valeur de 300 millions Cfa

Le lutteur sénégalais basé en Suisse, Papis Koné alias Rocky Balboa, a tenu une conférence de presse, hier, à Dakar, où il a étalé ses ambitions pour son pays d'origine. Il compte construire, sous peu, un complexe sport-étude, d'une valeur de 300 millions francs Cfa, pour le monde de la lutte.


Rédigé par leral.net le Mardi 1 Septembre 2015 à 09:15 | | 0 commentaire(s)|

"Je viens communiquer, à travers la presse, les projets que je compte réaliser au Sénégal, après la Suisse", a dit Rocky Balboa en guise d'introduction. Ces projets portent sur "la réalisation d'un complexe sportif qui va se baser sur la lutte. Ce centre comportera, selon le champion de lutte suisse, des salles de musculation, des endroits pour lutter, bref, tout ce qu'un lutteur a besoin pour son amélioration". Balboa annonce qu'"il y aura, en plus de la partie sportive, un volet scolaire pour les pensionnaires".

Ces derniers, une fois dans le centre, vont maîtriser plusieurs techniques de combat individuelles, en sus de celles de la lutte traditionnelle. "Ce centre n'est uniquement pas dédié à la pratique de la lutte sénégalaise. On va toucher plusieurs disciplines de combat individuelles à la fois. En fait, ce sera une synthèse de la lutte traditionnelle et des arts martiaux qui va être transmis aux pensionnaires du centre", affirme Papis Koné alias Rocky Balboa, qui vient de mettre officiellement sur pied son écurie de lutte "Suisse-Colobane".

"Par ce complexe sportif, je compte également y faire la promotion de mon écurie Suisse-Colobane. Ce, en faisant faire aux membres des navettes entre les deux pays (Sénégal et Suisse) pour lutter ou bien, pour travailler", souligne le lutteur qui a pour ambition d'internationaliser son projet pour que les lutteurs puissent compétir en dehors de l'arène sénégalaise et découvrir au passage d'autres formes de lutte.

Le coût du projet est estimé à 300 millions, selon l'initiateur qui n'a pas voulu informer précisément sur le lieu qui va abriter ce centre, craignant l’œil et la langue (Ku gneup xam fo djeum do yègg). Il a juste consenti à dire que le site existe déjà.