Après les fortes pluies enregistrées cette année, des centaines de familles, venues pour l’essentiel de quartiers comme Djeddah Thiaroye-Kao, ont été obligées d’abandonner leurs maisons envahies par les eaux de pluies. La mairie leur a ouvert les portes de l’école Salif Ndongo. Mais, vu que la rentrée des classe est pour très bientôt, les sinistrés sont sommés par les autorités de libérer les deux établissements Salif Ndongo A et B. Ces familles sinistrées semblent abandonnées à elles-mêmes. Elles n’ont ni électricité ni assistance médicale. Les chefs de familles rencontrés, hier, sur les lieux, par nos confrères de Direct info, n’ont pas caché leur désarroi. Ils craignent que le retour dans leurs demeures respectives ne soit pas facile. « Où est-ce que nous allons vivre du fait que nos maisons sont toujours dans les eaux ? Que faire donc ? », s’interrogent le vieux Amadou Fall et ses voisins qui espéraient que les choses allaient être réglées. « Que de paroles et de promesses ! Ce n’est pas du tout sérieux de la part des autorités. Nous avons dépensé tout ce que nous avions », a dit, désespérée, la dame Aminata Ndiaye.
Fatou Camara
Fatou Camara