leral.net | S'informer en temps réel

Inspecteur Oumar Diouf, point focal des élections « nous en sommes à plus de 590 bureaux de vote

Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, par ailleurs point focal des élections de représentativité syndicale au niveau du ministère du Travail, Oumar Diouf a tenu à tirer au clair ces accusations portées contre la tutelle par les syndicats d’enseignants. D’autant plus que, dit-il, c’est d’une manière concertée qu’ils ont eu à dérouler le processus depuis la mise en place du cadre juridique jusqu’à l’installation des organes électoraux et à l’adoption d’un fichier électoral.


Rédigé par leral.net le Mercredi 26 Avril 2017 à 12:12 | | 0 commentaire(s)|

« La particularité de ce scrutin est que c’est un scrutin par collège électoral. On aura presque 97 000 électeurs répartis en trois collèges électoraux: le préscolaire - élémentaire, 27 syndicats sont en lice. Pour le moyen secondaire, 24 syndicats et pour le corps de contrôle, 10 syndicats. »
« Le défi, c’est d’atteindre la barre des 100% des suffrages valablement exprimés dans un collège pour être représentatif », a indiqué l’inspecteur du travail.

97 000 électeurs répartis en trois collèges électoraux

L’autre particularité de ces élections, toujours selon l’inspecteur Diouf, réside dans l’approche participative qui a été privilégiée. « C’est pourquoi des organes électoraux ont été créés dans différents départements et au niveau de chaque département, on a une commission électorale départementale. C’est cette commission départementale qui a validé les propositions du préfet sur la carte électorale dont les bureaux de vote », dit-il.

Il précise en ce sens que, d’un département à un autre, le nombre de bureaux de vote peuvent varier selon certains paramètres qui sont « maîtrisés par les préfets ». "Le principe que nous avons prôné, c’est la proximité. Mais cette proximité s’accompagne d’autres contraintes, notamment le défi sécuritaire. C’est ce qui fait que quelques fois, il n’est pas évident d’avoir un nombre de bureaux de vote important quand on sait que sur le plan sécuritaire, ça peut poser problème", a relevé l’inspecteur Oumar Diouf.

N’empêche, souligne-t-il, « l’Etat a consenti un effort remarquable dans ces élections. D’autant plus que nous en sommes à plus de 590 bureaux de vote. Comme on le dit dans un processus électoral, il n’y a jamais de risque zéro. Mais l’essentiel a été mis en place et les derniers réglages sont en cours ».

Vox Populi