La municipalité de San Nicola La Strada à une cinquantaine de kilomètres de Naples a offert à la communauté sénégalaise un local qui leur servira de centre socioculturel et d’éducation religieuse pour leurs enfants. Il a été inauguré par Serigne Mame Mor Mbacké Mourtada. Selon Mor Guèye, président de l’Association des sénégalais de Caserta pour la coopération et l’intégration, ce centre vient à son heure. «On va en faire un point de référence pour les émigrés sénégalais vivant dans la zone de Napoli. Il est aussi prévu de dispenser des cours d’apprentissage du Coran pour nos enfants, afin qu’ils imprègnent des valeurs religieuses.
Ce centre va aussi permettre d’accentuer l’entraide entre les Sénégalais et un lieu d’accueillir des nouveaux émigrés sénégalais». Par ailleurs, a-t-il ajouté, ce bijou jouera un rôle prépondérant dans la facilitation des procédures d’intégration, de recherche d’emploi, de renouvellement des titres de séjour de ses compatriotes émigrés. «Il servira aussi de tampon entre les instances sanitaires italiennes et les immigrés sénégalais».
Créée depuis 4 mois, l’Association des sénégalais de Caserta pour la coopération et l’intégration a pour objectif de rapprocher l’Italie et le Sénégal, en passant par les niveaux régional, provincial, communal. Selon M. Guèye, si ce geste de la mairie a été possible, «c’est parce que la communauté sénégalaise jouit d’une bonne réputation dans cette ville». Nous voulons en profiter pour développer une forme de coopération décentralisée avec l’envoi de matériel médical et agricole au Sénégal. Le volet formation n’est pas aussi occulté, car nous envisageons de dispenser des cours de renforcement en français et en informatique et de former les émigrés au retour», dit-il.
Le maire de San Nicola La Strada, Pascale Delo Paoli, s’est félicité de l’aboutissement du projet de ce centre socioculturel. Il a fait part de sa disponibilité à accompagner la communauté sénégalaise pour son bon fonctionnement. Présent à l’inauguration du centre socioculturel, Serigne Mame Mor Mbacké Mourtada a magnifié le geste de la mairie de San Nicola La Strada «qui traduit l’excellence des relations entre les communautés sénégalaises et italiennes». Aux émigrés, le marabout a dit que leurs enfants peuvent s’intégrer dans le pays d’accueil, «mais il ne faudrait pas qu’ils oublient leur culture. C’est avec l’éducation que vous pouvez réussir cela».
Oumar NDIAYE
Ce centre va aussi permettre d’accentuer l’entraide entre les Sénégalais et un lieu d’accueillir des nouveaux émigrés sénégalais». Par ailleurs, a-t-il ajouté, ce bijou jouera un rôle prépondérant dans la facilitation des procédures d’intégration, de recherche d’emploi, de renouvellement des titres de séjour de ses compatriotes émigrés. «Il servira aussi de tampon entre les instances sanitaires italiennes et les immigrés sénégalais».
Créée depuis 4 mois, l’Association des sénégalais de Caserta pour la coopération et l’intégration a pour objectif de rapprocher l’Italie et le Sénégal, en passant par les niveaux régional, provincial, communal. Selon M. Guèye, si ce geste de la mairie a été possible, «c’est parce que la communauté sénégalaise jouit d’une bonne réputation dans cette ville». Nous voulons en profiter pour développer une forme de coopération décentralisée avec l’envoi de matériel médical et agricole au Sénégal. Le volet formation n’est pas aussi occulté, car nous envisageons de dispenser des cours de renforcement en français et en informatique et de former les émigrés au retour», dit-il.
Le maire de San Nicola La Strada, Pascale Delo Paoli, s’est félicité de l’aboutissement du projet de ce centre socioculturel. Il a fait part de sa disponibilité à accompagner la communauté sénégalaise pour son bon fonctionnement. Présent à l’inauguration du centre socioculturel, Serigne Mame Mor Mbacké Mourtada a magnifié le geste de la mairie de San Nicola La Strada «qui traduit l’excellence des relations entre les communautés sénégalaises et italiennes». Aux émigrés, le marabout a dit que leurs enfants peuvent s’intégrer dans le pays d’accueil, «mais il ne faudrait pas qu’ils oublient leur culture. C’est avec l’éducation que vous pouvez réussir cela».
Oumar NDIAYE
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