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Interdition de la marche du Pds : Mamadou Diop Decroix menace le régime et invite ses camarades à faire le Jihad

Mamadou Diop Decroix, coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr), se veut catégorique lorsqu’il affirme qu’en période de Jihad (guerre sainte), mourir pour son pays est un acte de foi. Une manière pour dire qu’ils feront face au Président Macky Sall au prix d’un lourd sacrifice. Ce, non sans clamer que tout ce qui arrivera, aujourd’hui, sera la faute du régime actuel.


Rédigé par leral.net le Mercredi 19 Août 2015 à 09:51 | | 19 commentaire(s)|

« La lutte partira de l’inférieur au supérieur. Et je dois dire qu’en période de Jihad, mourir pour son pays est un acte de foi », a déclaré, hier, Mamadou Diop Decroix, Coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) qui dénonce l’interdiction de leur marche, prévue aujourd’hui, par le préfet de Dakar, faisant savoir qu’ils ne sont pas prêts à reculer. « Que le préfet sache que sa décision est illégale et personne ne peut nous menacer. Donc, il est impératif et important que les gens sachent que tout ce qui arrivera sera la faute de ce régime », accuse-t-il.
Aussi, prévient-il : « Macky Sall utilise les Forces publiques de manière illégale. Mais, s’il ne recule pas, nous ne reculerons pas ». Une occasion pour montrer qu’ils sont loin d’être des peureux. « Ce régime croit que nous sommes des peureux. Il se trompe car, nous sommes loin d’être des peureux qui prennent la fuite devant des grenades lacrymogènes et des matraques. Quoi qu’il puisse arriver, nous tiendrons notre marche et battrons le macadam aux côtés du peuple souverain », avise, le Coordonnateur du Fpdr.

Rappelant la poursuite du combat, M. Diop Decroix soutient que durant le régime d’Abdou Diouf, ils se sont battus nuit et jour pour l’avancement de la démocratie. D’ailleurs, rappelle-t-il : « Quant au soir de l’élection présidentielle de 1988, Me Abdoulaye Wade avait été enlevé et mis en prison, nous descendions tous les jours sur le terrain. Malgré les nombreuses arrestations, nous n’avons pas cessé jusqu’au jour où le Président Diouf accepta de libérer Me Wade et de discuter avec l’opposition. C’est ce qui a donné naissance au consensus électoral de 1992 qui a permis au Sénégal de connaître des alternances sans effusion de sang. Cela doit être clair et bien perçu par les jeunes ».

C’est pourquoi il harangue les alliés du Front : « Il ne faut pas avoir peur des grenades lacrymogènes. Il faut apprendre à connaître leur odeur même si elle est piquante. Il faut savoir faire face parce qu’au-delà de la lutte pour la libération de Karim Wade, d’autres combats nous attendent pour faire partir Macky Sall et son régime ».