Joseph Koto: « Nous n’avons plus besoin de discours, ce match a ses particularités »

Après une séance âpre lors des derniers réglages en vue de la rencontre contre la Côte d’Ivoire, Joseph Koto n’a plus de souci. Il ne lui reste qu’à faire confiance à ses « Lions ». Surtout qu’il a à l’esprit son onze de départ, mais qu’il ne veut pas révéler : « nous allons directement au match de demain (aujourd’hui). Je pense tout entraîneur sérieux doit être conscient du potentiel de ce groupe. Les joueurs savent qui doit jouer et qui ne doit pas. Chacun sait qui est plus fort que lui. On comprend que tout le monde a envie de jouer. Il n’y a pas de souci par rapport à cela ». L’offensive à outrance est mise en exergue certes mais le coach de l’équipe nationale précise : « nous avons travaillé dans tous les secteurs. On sait que pour se qualifier, il faut absolument deux buts d’écart. Nous avons assez travaillé pour cela. Maintenant, offensif ou défensif, on sait que dans le football moderne, il n’y a plus de phases défensives ou offensives. Quand on a le ballon on joue, quand on perd on défend. C’est ça. Nos attaquants le savent. Ils doivent travailler automatiquement dans la récupération du ballon quand ils perdent la balle. Ils sont conscients de cela ». Aujourd’hui place aux actes. Koto et ses joueurs n’ont plus besoin de discours. « Cependant chaque match à ses réalités. Celui d’aujourd’hui à ses particularités. Nous n’avons plus besoins de discours. Je sens du patriotisme est en eux. Ils n’ont même plus besoin qu’on leur parle. Il faut leur faire confiance ». Et que reste-t-il alors ? « C’est de poursuivre la concentration jusqu’à la fin ». Sauf que Boutchou tient à faire ses dernières recommandations : « ce jour, il faut venir nombreux et être très patient. La qualification peut-être en début comme en fin de match. Nous avons 90 minutes pour la décrocher. Nous savons que la Côte d’Ivoire est une bonne équipe, composée de footballeurs qui jouent depuis de six ans. Elle très expérimentée. Il faut qu’on soit intelligent dans le jeu avec l’appui du public, le 12e homme de la rencontre, qui doit pousser l’équipe vers la victoire finale. Il y aura des hauts et des bas dans cette rencontre. On a besoin du public. On est tranquille. On fera le maximum pour gagner ce match ».

Amadou Ahmeth Seck