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Jouer sur la stabilité et la cohésion du Sénégal , un combat perdu d'avance (Par Mamadou Moustapha FALL, CRIC)

Rédigé par leral.net le Mercredi 27 Septembre 2017 à 17:08 | | 0 commentaire(s)|

Le Sénégal vient de tourner une nouvelle page de son histoire avec lenouveau remaniement ministériel du 07 septembre 2017 et l’installation de la XIIIe Législature du 14 septembre 2017. Le constat qui se dégage est que nos institutions républicaines continuent de fonctionner contre vents et marées, malgré les pronostics sombres de gens qui ne comprennent pas encore que le Sénégal est un grand pays, ayant la capacité prendre en main son propre destin et de se sublimer aux grandes occasions.
 

Les premières salves des tentatives de déstabilisation de notre pays sont lancées depuis fort longtemps par une opposition moribonde, en panne d’idées et peu soucieuse de l’intérêt supérieur de la nation. Les attaques continuent de plus belle; déconvenue après déconvenue subies par ces éternels perdants. 

A la veille des élections législatives du 30 juillet 2017, ceux qui bandaient les muscles, présageant une défaite de la mouvance présidentielle, ont fini par avaler la poussière avec une défaite cuisante, qui montre à souhait que les Sénégalais ne sont pas nés de la dernière pluie, savent faire preuve de discernement et sont conscients de la marche vers l’émergence.

Les résultats qui ont donné une large majorité 
de 125 députés sur 160 à la coalition Benno Bokk Yakaar sont une preuve palpable de la maturité de notre peuple et de son adhésion au programme du président visionnaire, SEM Macky Sall. Notre opposition, mise K.O, a eu l’outrecuidance de contester un verdict des urnes limpide et sans bavure.

Cette sanction électorale envoie à la retraite des responsables coupés de leurs 
terroirs. Aussi les Aissata Tall Sall, Oumar Sarr, Aida Mbodj, Abdoulaye Baldé, Idrissa Seck n’ont-ils été que l'ombre d'eux-mêmes, écrasés par la roue implacable de la super-machine BBY dirigée par un Mahammed Boun Abdallah Dionne doté d’une grande inspiration, d’une pertinence rare et d’une précision chirurgicale

Poussant le ridicule jusqu’à son extrême, certains de nos responsables, toute honte bue après ce cuisant revers, ont voulu profiter des propos malfaisants d’un Assane Diouf qui a perdu les pédales et caché derrière un clavier, pour faire mal au Président Macky Sall.

Heureusement qu’en tant que leader averti et avéré, le chef de l’Etat a ignoré royalement ces menées qui 
ont fini par être un feu de paille. L’épisode Assane Diouf clos, voilà qu’un Mamadou Ndoye complètement désaxé, n’ayant pu obtenir un poste de ministre d’Etat, nous tympanise en versant dans des déclarations aussi enfantines que risibles. S’il croit qu’il peut faire pression sur le Président de la République, il se trompe lourdement. Et que dire de l’inopportune réunion CD du PDS le 26 septembre 2017, jour anniversaire du naufrage du bateau « Le Joola » ?

C’est ce que le magistère de Maître Abdoulaye Wade a comme évènement majeur à retenir en premier lieu, la triste tragédie du 26 septembre 2002. Ce jour-là, 1863 personnes ont perdu la vie, englouties qu’elles furent par l’océan Atlantique. Responsable moral au premier chef de cette pire catastrophe de la navigation civile mondiale, le Secrétaire général du PDS a semblé oublier très vite les vies humaines perdues.

Comment se fait-il que ce parti, au lieu de s’incliner devant la mémoire de ces victimes innocentes, ose organiser une manifestation politique le même jour. Messieurs et Mesdames les membres du CD du PDS
, vous avez oublié, mais les parents des personnes décédées, eux, meurtris et blessés, se recueillent dans les cimetières, mosquées et églises pour prier. L’on se demande si nos politiciens professionnels sont des humains. Les déclarations issues de ce CD donnent la lumière sur au moins trois choses : 

aux yeux du SG du PDS, la personne de Karim Wade, ancien ministre « du Ciel et de la Terre », est plus importante que n’importe quelle autre dans ce parti. On a comme l’impression qu’il a « toujours mieux travaillé » ;
il ne faut pas compter sur Maître Wade pour espérer un climat socio-politique apaisé. Malgré son âge avancé, il ne connaît toujours pas ce que veut dire le mot « dialogue ». Loin, très loin de l’Antiquité classique, quand la personne âgée était censée être le garant du maintien du ressort social ;
malgré les attaques répétées de nos opposants attardés contre le Président Macky Sall et sa famille, il y aura toujours comme réponse de leur part, le mépris. Le chef de l’Etat est tellement occupé à satisfaire les besoins des populations, qu’il n’a pas le temps de répondre à des jérémiades de politicards qui ont raté le virage depuis fort longtemps. Madame Marième Faye Sall se soucie tellement des conditions de vie de ses concitoyens qu’elle n’a de temps que pour « Servir Le Sénégal ». A ceux de ces illuminés sans programmes qui contestent la nomination d’Aliou Sall à la tête de la Caisse des Dépôts et Consignations, je dirais que le Maire de Guédiawaye n’a ni usurpé ses fonctions politiques et administratives, ni obtenu sa base politique sur un plateau. C’est un homme qui a su faire preuve d’une grande résilience, d’une grande endurance, d’un grand patriotisme et d’une grande humilité malgré le fait qu’il soit le frère du Président.

Il est temps de tourner le dos à la politique politicienne qui écœure les Sénégalais. Ce ne sont pas ces épidémies nommées « jugements de valeur » et « vociférations de salon » qui nous feront avancer. En attendant, je salue l’excellente intervention du Président de la République à la tribune des Nations-Unies, m’incline devant la mémoire des victimes du bateau « Le Joola », prie pour le repos des âmes de Feu Djibo Leyti Kâ, l’homme d’Etat accompli et de Feu Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, l’unificateur et souhaite un excellent khalifat à Serigne Mbaye Sy Mansour.

 

Mamadou Moustapha FALL, 

Coordinateur de la Cellule républicaine d’Information et de Communication ;

Militant de l’APR à Pire ;

Membre du Réseau des Enseignants républicains