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Journée coranique du “daara” de Coki : Aïda Mbodj honorée pour son long et exemplaire compagnonnage avec le foyer religieux

Elevée au rang de “Ndèye Dji Waagn” (maman chargée de cuisiner et de distribuer des mets aux fidèles musulsmans) par la famille omarienne, la vice-présidente de la Commission “Culture et Communication” de l’Assemblée nationale a été honorée, ce samedi, par un autre foyer religieux. En effet, Aïda Mbodj a dû mettre un terme provisoirement à sa campagne électorale de Bambey, pour venir à Dakar et honorer de sa présence la Journée coranique organisée par le “Daara” (école coranique) au Cices. Et ce, aux fins de magnifier le mérite d’hommes et de femmes qui se sont distingués par leur long et exemplaire compagnonnage avec le Daara de Coki.


Rédigé par leral.net le Dimanche 22 Juin 2014 à 00:36 | | 1 commentaire(s)|

Journée coranique du “daara” de Coki : Aïda Mbodj honorée pour son long et exemplaire compagnonnage avec le foyer religieux
Prenant la parole, la responsable du Parti démocratique sénégalais, qui garde une farouche réputation auprès des religieux de Coki, a déclaré : “mon compagnonnage avec le Daara de Coki date de belle lurette et a su résister aux péripéties ou trajectoires de ma vie, parce que fondé sur mes convictions intimes qui prennent leurs sources dans mes origines et mon éducation familiale, mais aussi fondé sur mon engagement indéfectible et intemporel pour les causes de l’enfant, de la religion et du social”.

Poursuivant, la tête de liste majoritaire départementale du Parti démocratique sénégalais à Bambey de dire : “quand on est habité de ces convictions fortes et coiffé de cet engagement volontaire et qu’on a la chance de découvrir le formidable travail d’éducation religieuse et de formation à la vie de milliers d’enfants que mène le Daara de Coki depuis des décennies, alors l’on ne peut que traduire en sacerdoce notre relation ou, mieux, notre devoir de soutien et d’accompagnement à ce travail gigantesque du Daara de Coki ou des autres institutions similaires.

C’est pourquoi, souligne-t-elle, “quand j’ai eu la chance d’occuper la prestigieuse fonction de Ministre chargé de la Femme, de la Famille, du Développement social et de la Solidarité nationale, je n’ai ménagé aucun effort pour appuyer le Daara de Coki et le citer en modèle partout où mes interventions devaient porter sur les questions de respect des droits de l’enfant, d’éducation religieuse et de lutte contre la mendicité”.

Pour autant, Aïda Mbodj refuse de planer dans les airs. “Mon travail dans ce sens avait été merveilleusement facilité par la volonté politique clairement exprimée du Président Abdoulaye Wade et traduite en actes à travers plusieurs instruments dont je peux citer ici le Projet de Lutte contre la Traite et les Pires Formes de Travail des Enfants, le Projet Education à la Vie familiale dans les Daaras, le Centre d’Accueil et d’Orientation pour les Enfants en situation difficile dénommé Centre Guindi, la loi 2005-02 du 29 avril 2005 relative à la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées et à la protection des victimes et toutes les autres initiatives gouvernementales prises dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention relative aux Droits de l’Enfant”, déifie-t-elle le prédécesseur de Macky Sall.

Aïda Mbodj s’est également prosternée devant l’offre de service de Coki, qui a mis en place un système qui permet d’accueillir plus de 3500 apprenants de tous âges et de tous horizons sans les faire mendier. “D’éminents intellectuels, cadres supérieurs de l’Etat ou des organisations internationales, opérateurs économiques ou érudits religieux qui font aujourd’hui la fierté du pays ont été moulés et façonnés dans ce temple du savoir et de la formation. Coki est devenu par la force de l’exemple, la qualité du résultat et la pérennité du modèle une icône sur laquelle le pays peut s’inspirer pour assoir une profonde et durable transformation sociale et religieuse des mentalités et des comportements déviants ou décriés”.

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