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Karim Wade, ses gris-gris et son seau

le 17 Avril 2013 à 11:15

Sa mise aux arrêts à la gendarmerie de Colobane nous fait découvrir une autre facette de Karim Wade, le Sénégalais bon teint. Placé en garde à vue le lundi 15 avril, le rejeton de Wade aurait eu la surprise de sa vie lorsque les gendarmes chargés de l'enquête lui ont demandé d'enlever ceinture, bijoux et... gris-gris avant d'entrer dans le violon selon L'Observateur.


Karim Wade, ses gris-gris et son seau
Très surpris, Karim Wade qui s'attendait à bénéficier de certaines faveurs est tombé des nus et pose des questions inattendues, pour celui qui a toujours été présenté comme un déraciné. "Et mes gris-gris?" Vous avez bien entendu? Karim demande s'il faut qu'il se débarrasse de "ses Xarfa foufa" ou "Térés"! Karim est bien sénégalais alors!

"Il faut tout enlever M. Wade, vos gris-gris seront gardés en lieu sûr", lui répondent les enquêteurs qui ne font là que respecter une procédure visant à éviter qu'un détenu ne fasse une bêtise. Les gendarmes rappellent alors au fils de Wade qu'il doit aussi enlever sa ceinture. "Mais je n'en ai pas", répond Karim Wade très offusqué (il portait un boubou). "C'est ton "Nior" (corde du pantalon) qu'il faut enlever", lui intiment les gendarmes!

La mort dans l'âme, Karim Wade obéit. Et dire qu'il y a quelques mois, il inimaginable de penser un seul instant que Karim Wade se couche dans une cellule de la gendarmerie sur un petit matelas et sans ses gris-gris porte-bonheur.

Et comme la vie lui réserve en ce moment une tournure très éloignée du sommet, Karim Meïssa Wade qui a passé sa deuxième nuit à la brigade de recherche de Colobane, a eu une autre surprise au moment de prendre un bain. En effet, écrit La Tribune, hier, les gendarmes lui ont indiqué tout simplement un seau.

Oui, un "Siwo", comme le dirait le Sénégalais bon teint. Le fils de Gorgui n'a eu autre solution que de s'en emparer pour aller chercher de l'eau. Une action qu'il a faite non sans difficulté car sûrement, ça fait très longtemps, qu'il n'a a pas fait un tel geste de... Gorgorlou!


1.Posté par mamaas le 31/08/2013 19:28 | Alerter
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C'est trop facile de dire qu'il y a fictivité, prêtes-noms mais il faut le prouver aussi. c'est trop facile d'utiliser les mots paradis fiscal, montage financier, d'assembler des termes que l'on ne maitrise pas comme des preuves, des accusations pour enfermer. Je pense que le Procureur Spécial devrait revoir ses cours de droit.
Dans le cadre de la défense de Karim au Tribunal à Dakar, nous ne savons pas s'il est possible d'évoquer à la fois le non respect de la présomption d’innocence et le fond du dossier, c'est à dire évoquer les deux questions lors du procès. Mais de toutes les façons je pense que la priorité c'est d'évoquer le non respect de la présomption d'innocence, quitte à ne parler que de çà ici.

2.Posté par penda le 31/08/2013 19:29 | Alerter
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C'est trop facile de dire qu'il y a fictivité, prêtes-noms mais il faut le prouver aussi. c'est trop facile d'utiliser les mots paradis fiscal, montage financier, d'assembler des termes que l'on ne maitrise pas comme des preuves, des accusations pour enfermer. Je pense que le Procureur Spécial devrait revoir ses cours de droit.
Dans le cadre de la défense de Karim au Tribunal à Dakar, nous ne savons pas s'il est possible d'évoquer à la fois le non respect de la présomption d’innocence et le fond du dossier, c'est à dire évoquer les deux questions lors du procès. Mais de toutes les façons je pense que la priorité c'est d'évoquer le non respect de la présomption d'innocence, quitte à ne parler que de çà ici. n'est ce pas ?

3.Posté par penda le 02/09/2013 13:14 | Alerter
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Dans le cadre de la défense de Karim au Tribunal à Dakar, nous ne savons pas s’il est possible d’évoquer à la fois le non respect de la présomption d’innocence et le fond du dossier, c’est à dire évoquer les deux questions lors du procès. Mais de toutes les façons je pense que la priorité c’est d’évoquer le non respect de la présomption d’innocence, quitte à ne parler que de çà ici.
C’est trop facile de dire qu’il y a fictivité, prêtes-noms mais il faut le prouver aussi. c’est trop facile d’utiliser les mots paradis fiscal, montage financier, société prête-nom, d’assembler des termes que l’on ne maitrise pas comme des preuves, des accusations pour mettre quelqu’un en prison. Je pense que le Procureur Spécial devrait revoir ses cours de droit

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