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Karim Wade veut maintenir le PDS dans l'opposition, jusqu'en 2029 - Par Cheikh Abdou Matar Mbacké, petit-fils de Serigne Touba, New Jersey et Ibrahima Sy Faye, Toulouse, France

Rédigé par leral.net le Jeudi 21 Mars 2024 à 05:45 | | 3 commentaire(s)|

Il n'a besoin de rien. Il vit dans l'un des hôtels les plus luxueux de Doha : le Kempinski Résidences and Suites. Dans ce complexe hôtelier de luxe, le coût d'une nuitée peut aller jusqu'à 1 648 000 de francs Cfa. Cet hôtel sert de résidence à Karim Wade, qui y vit avec ses trois filles. Mieux encore, toutes ses filles sont entièrement prises en charge par l'Émir du Qatar, qui paie leur scolarité et tous leurs autres frais.


Karim Wade mène une vie de prince. C'est pourquoi certains soutiennent que Wade fils n'a jamais eu l'intention de se présenter à l'élection présidentielle. Il bluffait ses nombreux sympathisants. Et c'est volontairement qu'il a déposé un dossier incomplet au Conseil constitutionnel, comme ce fut le cas en 2019. Karim Wade avait cinq bonnes années (2019-2024), pour obtenir le décret de son renoncement auprès des autorités françaises. Il l'a fait exprès.

Il a accusé les juges du Conseil constitutionnel de corruption, sans apporter la moindre preuve, en dehors des enregistrements audio conçus au Qatar par des informaticiens. Aujourd'hui, qu'il s'est auto-exclu de l'élection, Karim Wade entend créer des troubles au Sénégal, où il ne compte aucun parent proche, en dehors de son aimable et responsable père, Me Abdoulaye Wade, que nous aimons tous.

Son objectif est de créer une situation de chaos dans le pays, conformément à la volonté de ses tuteurs qataris, qui ont misé sur un embrasement du Sénégal, afin de retarder l'exploitation du gaz sénégalais. Karim Wade est chargé de jouer le rôle de pyromane, pour pousser les Sénégalais à s'entretuer après l'élection présidentielle. Il n'a rien à perdre lorsque le pays sombrera. Les fonds qataris remis à Ousmane Sonko, sont encore frais dans les esprits. La réconciliation entre Macky Sall et Ousmane Sonko, a poussé Karim Wade à se radicaliser. Et pourtant, c'est le même Karim Wade qui fustigeait les violences des partisans de l'opposition. Aujourd'hui, il adopte une posture de terroriste contre les institutions et contre les citoyens.

Karim Wade est tout simplement un homme irresponsable, un enfant gâté et un éternel adolescent. Il est irrité par les nombreux départs au sein de son propre parti. Les députés et d'autres personnes ont décidé de prendre leurs responsabilités, car ils ne souhaitent pas rester dans l'opposition pour toujours. Depuis 2012, ces responsables se battent au sein du parti, mais Karim Wade n'a jamais pensé à les soutenir. Ils se battent seuls, sans aucun soutien financier de sa part. Karim Wade ne leur adresse la parole qu'à la veille d'une élection.

De plus, les libéraux ne souhaitent pas soutenir un candidat socialiste. Karim a évoqué Khalifa Sall, mais les libéraux ont préféré Amadou Bâ. Même son homme à tout faire, Aidara Sylla, n'est pas en phase avec lui dans ses manœuvres malsaines contre le PDS. Karim Wade cherche à maintenir les libéraux dans l'opposition jusqu'en 2029. Ce sera la meilleure manière de faire imploser le PDS, car la majorité des responsables n'ont pas l'intention de le suivre dans cette aventure. En cas de victoire, le soutien apporté à Amadou Bâ permettra au PDS de revenir au pouvoir, avec des postes de responsabilité importants, ce qui pourrait permettre au parti d'exister. Mais Karim Wade n'en est pas conscient. Pourtant, plusieurs jeunes qui le soutiennent, sont dans une situation précaire. Certains sont même expulsés de leur logement, faute de moyens. Karim n'en a cure. Il tente maintenant de saboter les élections.

Dans un tweet, il a affirmé avoir une meilleure position dans les sondages avant son exclusion. On se demande d'où viennent ces sondages. Sont-ils réalisés par l'intelligence artificielle ? Soyons sérieux. Entre janvier et février, Karim Wade n'a pas dépassé 5 % dans les sondages réalisés par des ambassades étrangères, des ONG et des services de l'État. Ce sont des sondages sur le terrain, pas artificiels. Les Sénégalais sondés ont mal vu son refus de parler wolof.

Son père, Me Abdoulaye Wade, disait : "Je ne marcherai jamais sur des cadavres pour entrer au palais." Son fils veut brûler le Sénégal pour venger son absence à cette élection. Véritablement, Me Wade n'a pas son fils. Alors qu'il est vrai que lorsqu'on est de nationalité exclusivement sénégalaise, on ne songe pas à brûler le Sénégal.







Cheikh Abdou Matar Mbacké, petit-fils de Serigne Touba, New Jersey.
Ibrahima Sy Faye, Toulouse, France.