leral.net | S'informer en temps réel

Khalifa Sall outré contre la convocation de ses affidés à la Dic : "Ces jeunes qui sont traqués se réclament tous de moi..., donc qu’on m’appelle"

Khalifa Sall s’indigne contre les convocations de ses souteneurs à la Division des investigations criminelles (Dic). Il demande à être entendu à la place des jeunes.


Rédigé par leral.net le Mercredi 22 Juin 2016 à 08:47 | | 11 commentaire(s)|

Les convocations tous azimuts de jeunes socialistes à la Division des investigations criminelles n'ont pas l'heur de plaire au maire de Dakar. Outré par ces convocations, Khalifa Sall, joint au téléphone par la Rfm, demande à être entendu par la police à la place des jeunes. « Si on veut discuter de ce problème ou chercher un responsable, on n’a qu’à m’appeler. Je suis prêt à répondre devant la police et la justice », a martelé l'édile de la capitale qui ajoute : « Ces jeunes qui sont traqués se réclament tous de moi ou sont proches de moi, donc qu’on m’appelle. Si on me convoque, je viens parce que les vrais reproches, ils étaient venus défendre une cause et ils se réclament de moi. Je suis prêt à répondre devant la police et la justice, qu’on m'appelle et qu’on les laisse tranquille ». Selon lui, c’est une affaire fondamentalement politique qu’il faut régler de manière politique.

Khalifa Sall ne cache pas sa désapprobation sur la décision de la direction du Ps d'initier une action en justice pour résoudre cette affaire. « Vous comprenez que ma réaction soit une réaction de réprobation, que des questions politiques se terminent à la police judiciaire, c’est un précédent dangereux », dit-il, dénonçant l’intimidation des jeunes socialistes qui lui sont favorables. « Dans quel but et pour quelle raison ?», se demande-t-il avant d'avancer que c’est peut-être à cause de la prochaine réunion du bureau politique qui se tient ce samedi. En tout état de cause, estime-t-il, c’est une démarche qui ne saurait prospérer. Pour lui, elle n’est pas dissuasive et c’est une mauvaise solution. « Le problème du parti, on peut le régler en notre sein. Intimider et mettre la pression sur les gens est futile », conclut le maire socialiste de Dakar. C’est dire que la tension au sein du parti est loin de s’estomper. Et la réunion du bureau politique de ce samedi risque d’être très mouvementée.