"Ces termes de Djihad, salafisme , je pense qu’il faut faire très attention. Parce que c’est un peu comme les termes de socialisme, socialisme démocratique, communisme. Maintenant les aspects théologiques semblent être beaucoup plus compliqués. Qu’est ce qu'on comprend par Djihad ? Qui a la légitimité de dire comment on va comprendre la charia et le salafisme ?", s'interroge Imam Kanté à " Point de vue" sur la Rfm.
Ainsi, il demande aux gens de faire très attention dans leur analyse sur les différentes doctrines. "Je crois que c’est des choses auxquelles il faut faire très attention. Maintenant ça devient plus compliqué quand un chef d’Etat d’un pays laïc démocratique dit lui-même que : 'ma conviction de la religion c’est, celle-ci et celle-ci qui va prévaloir'. Là, ça remet en cause le principe de la laïcité et la démocratie…, du droit de tout chacun, de la liberté d’association et de croyance. Ce n’est pas seulement une liberté, mais une liberté qui doit être protégée par l’Etat", indique-t-il.
Au ministre des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye qui parle de l’existence de cellules dormantes de terrorisme au Sénégal l’Imam Kanté dira : "le monde est devenu un. Et ne ce serait ce qu’à travers le net n’importe quel Sénégalais peut adhérer à n’importe quelle idée. Je suis très étonné d’entendre de grands intellectuels de ce pays dirent : 'Qu’est-ce qu’on va faire avec ça ?'. Les idées ne peuvent plus être arrêtées. C’est régler depuis longtemps. Maintenant si on parle de cellules dormantes, je dis oui qu’il y en a au Sénégal et partout dans le monde. Il y a aussi des cellules dormantes maçonniques au Sénégal, communistes, clandestines, de telles ou telles idéologies. Le problème c’est de savoir comment tout ça se traduit dans l’espace public. Il appartient à l’Etat de surveiller l’expression de ces courants sans discrimination aucune. Je ne suis pas un agent secret, je pense qu’il appartient à l’Etat de nous dire où se trouve ces cellules dormantes, mais passé le temps à dire oui il y a des cellules dormantes, oui le Sénégal et le salafisme. Je pense qu’on joue à se faire peur. On peut être plus pratique et plus lucide que ça".
Ainsi, il demande aux gens de faire très attention dans leur analyse sur les différentes doctrines. "Je crois que c’est des choses auxquelles il faut faire très attention. Maintenant ça devient plus compliqué quand un chef d’Etat d’un pays laïc démocratique dit lui-même que : 'ma conviction de la religion c’est, celle-ci et celle-ci qui va prévaloir'. Là, ça remet en cause le principe de la laïcité et la démocratie…, du droit de tout chacun, de la liberté d’association et de croyance. Ce n’est pas seulement une liberté, mais une liberté qui doit être protégée par l’Etat", indique-t-il.
Au ministre des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye qui parle de l’existence de cellules dormantes de terrorisme au Sénégal l’Imam Kanté dira : "le monde est devenu un. Et ne ce serait ce qu’à travers le net n’importe quel Sénégalais peut adhérer à n’importe quelle idée. Je suis très étonné d’entendre de grands intellectuels de ce pays dirent : 'Qu’est-ce qu’on va faire avec ça ?'. Les idées ne peuvent plus être arrêtées. C’est régler depuis longtemps. Maintenant si on parle de cellules dormantes, je dis oui qu’il y en a au Sénégal et partout dans le monde. Il y a aussi des cellules dormantes maçonniques au Sénégal, communistes, clandestines, de telles ou telles idéologies. Le problème c’est de savoir comment tout ça se traduit dans l’espace public. Il appartient à l’Etat de surveiller l’expression de ces courants sans discrimination aucune. Je ne suis pas un agent secret, je pense qu’il appartient à l’Etat de nous dire où se trouve ces cellules dormantes, mais passé le temps à dire oui il y a des cellules dormantes, oui le Sénégal et le salafisme. Je pense qu’on joue à se faire peur. On peut être plus pratique et plus lucide que ça".