L’institution supérieure d’entrepreneurship et de gestion ( ISEG) a inauguré, samedi dernier, son nouveau bloc administratif et pédagogique dans le cadre d’un partenariat public –privé « Fsjp /Ucad-Iseg » . La cérémonie s’est tenue dans l’enceinte de la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Ucad sous la présidence de Mamadou Sangaré, le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, et du recteur de l’université de Dakar, Ibrahim Diop.
En effet, le recteur a exprimé sa satisfaction pour cette intégration. « Nous avons là un modèle. Nous avons là un exemple de coopération entre public et privé qui est à magnifier. Nous disposons avec cet immeuble que je pourrais appeler un immeuble intelligent puisque doté et équipé d’outils de hautes technologies de l’information et de la communication. Nos étudiants, nos enseignants ont là un dispositif qui permettra d’améliorer l’efficacité interne. La réussite de l’étudiant est au cœur de ce projet. Nous devons remercier les initiateurs de ce projet qui nous vaut aujourd’hui ce magnifique bâtiment ».
Et le représentant du ministre de l’Enseignement a, lui-aussi, salué l’initiative et incite à suivre ce modèle. « C’est un exemple qu’il faut imiter parce que le président de la République a déjà défini ce qu’on pourrait appeler la deuxième université sénégalaise avec son avènement au pouvoir. C’est une université qui invite tout le monde à créer un espace intelligent ». L’immeuble constitue un « espace de dialogue, de concertation pour que l’enseignement sénégalais puisse marcher sur ses deux jambes publiques –privées », indique-t-il.
A noter que le nouveau campus ISEG-FSJP / UCAD est composé de 18 pièces à usage administratif, une salle de conférence de 50 places, un amphithéâtre de 700 places mais aussi des salles de cours qui varient entre 80 , 110 ,180 places.
Le directeur de l’iseg est revenu sur le coût financier de l’immeuble qui est de « 457 millions. Au début, c’était 16 millions. L’appétit vient en mangeant mais avec « les ambitions que nous sommes fixés avec le doyen aujourd’hui nous avons essayé de mettre en place un immeuble de qualité. Nous sommes ouverts pour travailler avec le recteur et les doyens de l’université pour mieux développer ce partenariat. » , précise –t-il. Pour être dans la dynamique de l’enseignement supérieure, M .Diop renseigne que « c’est avec leur autorisation qu'(ils ont) pu signifier et confirmer ce que les autorités disent c'est-à-dre un seul enseignement supérieure, deux pieds (public et prive) » .
Tété Diatta
(Stagiaire)