Dans un communiqué reçu par nos confrères de Enquête, l’Unis demande à ces droits de l’hommiste de « cesser d’acculer la Crei (Cour de répression de l’enrichissement illicite) et de défendre l’intérêt public et non les pilleurs du défunt régime ». Ils estiment que « le jugement de la CEDEAO ne peut se substituer à la volonté populaire ni aux lois nationales qui la consacrent ». Aussi, appellent-ils ces organisations à « respecter la liberté du procureur d’apprécier l’opportunité de maintenir l’interdiction de sortie du territoires aux personnes visées par l’audition sur les biens mal acquis. Elles doivent surtout respecter la volonté du peuple sénégalais de mettre fin au pillage continu de son économie, régime après régime, dans la plus totale impunité, sans que ces mêmes organisations ne mènent bataille contre le déni des droits humains ». Et l’Unis de conclure que « la traque des biens mal acquis est une procédure exceptionnelle pour répondre à une situation exceptionnelle à travers la Crei. Toutes les parties en sont conscientes et doivent l’accepter ».
L’Unis flingue les organismes de droits de l’Homme qui défendent les libérauxDepuis la notification de l’arrêt de la Cedeao au gouvernement du Sénégal, sur l’interdiction de sortie du territoire des anciens ministres de Abdoulaye Wade, les organismes de défenses des droits de l’Homme du Sénégal se sont levés pour dénoncer ce qu’ils appellent une violation fondamentale de la liberté individuelle. L’Union nationale des indépendants du Sénégal (Unis), lui, prend le contrepied de la Raddho, de la Lsdh et de Amnesty International/Sénégal.Rédigé par leral.net le Mercredi 3 Avril 2013 à 16:53 | | 4 commentaire(s)|
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