Des amas de pierres éparpillés sur la voie publique, une voiture de police garée juste à coté du grand immeuble où siège la cour de répression de l'enrichissement illicite. C'est le triste décor qu'offrait l'avenue Cheikh Anta Diop de Dakar ce matin vers 10 heures.
Les étudiants de master 1 sont encore sortis pour réclamer le paiement de leur bourse. Munis de leurs armes favorites et prêts à en découdre avec les forces de l'ordre, ils ont imposé leurs lois aux nombreux automobilistes qui avaient l'habitude de prendre cette axe à pareille heure.
Les dégâts collatéraux ont affecté aussi bien les passagers que les vendeurs. Ces derniers étaient obligés de quitter les lieux jusqu'à la fin des hostilités.Tandis que les premiers étaient contraints de marcher quelques mètres de plus pour trouver un véhicule.
Vers 12 heures les étudiants ont quitté les lieux laissant sur places les stigmates d'une matinée de violence. Ils promettent de revenir Lundi si les autorités ne réagissent pas.
D'après eux, ils courent derrière ces bourses depuis le début de l'année. "La direction des bourses avait promis de nous payer à partir du 20 juin. Mais aux dernières nouvelles, elle se serait rétractée en parlant de juillet. Nous ne pouvons l'accepter avec le ramadan qui approche explique Moussa Thiam Master 1 à la faculté des sciences.
Ainsi la relative accalmie notée ces derniers temps risque de voler en éclats au grand dam de tous les acteurs sus mentionnés.
Les étudiants de master 1 sont encore sortis pour réclamer le paiement de leur bourse. Munis de leurs armes favorites et prêts à en découdre avec les forces de l'ordre, ils ont imposé leurs lois aux nombreux automobilistes qui avaient l'habitude de prendre cette axe à pareille heure.
Les dégâts collatéraux ont affecté aussi bien les passagers que les vendeurs. Ces derniers étaient obligés de quitter les lieux jusqu'à la fin des hostilités.Tandis que les premiers étaient contraints de marcher quelques mètres de plus pour trouver un véhicule.
Vers 12 heures les étudiants ont quitté les lieux laissant sur places les stigmates d'une matinée de violence. Ils promettent de revenir Lundi si les autorités ne réagissent pas.
D'après eux, ils courent derrière ces bourses depuis le début de l'année. "La direction des bourses avait promis de nous payer à partir du 20 juin. Mais aux dernières nouvelles, elle se serait rétractée en parlant de juillet. Nous ne pouvons l'accepter avec le ramadan qui approche explique Moussa Thiam Master 1 à la faculté des sciences.
Ainsi la relative accalmie notée ces derniers temps risque de voler en éclats au grand dam de tous les acteurs sus mentionnés.
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