Dans une république prétendument laïque, lorsque le postulant au poste de député se déclare " chef religieux", comme profession, il y a bien lieu de dire qu’il s’agit là d’un système héréditaire fondamentalement féodal, abâtardi. L’appellation est plus que parlante. Pour avoir sa place au soleil, il suffit de porter un nom, cela veut dire tout simplement que nous sommes à la pierre taillée des seigneurs. Ce n’est ni plus ni moins qu’une anomalie de la démocratie, un détournement des consciences en libre cours. L’abondance politico- mythico-magico-religieuse est-elle donc une affaire de famille ? La réponse ne souffre d’aucune ambiguïté.
Alors, nous autres famille de Lat Dior Ngoné Latir Diop, de surcroit, khalimadikhaté kala, pourquoi n’avions nous pas créé notre mouvement populaire et présenter nos listes de députés pour siéger à l’assemblée nationale ? Le Sénégal marche-t-il à la tête ? La respectabilité des confréries doit-elle se mesurer au nombre de talibés convertis en machine électoralo-politico-religieuse ? Si les autres se présentent dans l’échiquier politique, comme étant des sentinelles de la république, nous devons le faire au même titre que les autres, car nous disposons des mêmes qualités requises. Nous l’avons écrit dans notre ouvrage intitulé " Sénégal"- Ahmadou Diop : Auteur chez Edilivre, paru en avril 2012.
Aucune famille religieuse, de quelque nature qu’elle se situe, dans ce pays, ne peut être plus prestigieuse que celle de Lat Dior Ngoné Latir Diop, ce héros national, mort sur le champ d’honneur à Dékheulé en 1886, les armes à la main, à fortiori, khalimadiakhaté kala, l’homme aux âmes bien nées, qui reste et restera non seulement l’icône de la liberté, mais aussi l’écrivain, le poète le plus percutant de son temps au regard de ses joutes prodigieusement littéraires, jamais égalées jusqu’ci. Il fut par excellence un homme particulier, prolixe par la prodigieuse qualité remarquable de son intelligence philosophique parmi l’échiquier littéraire, exemplaire des grands penseurs indélébiles des sentinelles, immuables de son temps, des vérités éternelles devant l’éternel de toute l’histoire du Sénégal quoiqu’on puisse dire. Un homme dont la pensée philosophique, phénoménale devrait être enseignée dans nos universités, comme une référence, à l’instar des grands philosophes français, tels Zola, Rousseau, etc. Aujourd’hui, sa famille reste pourtant l’éternelle oubliée des grandes familles historiques de ce pays.
Alors, à la page 39 de mon ouvrage intitulé "Sénégal, la pensée philosophique de khalimadiakhaté kala, j’écrivis ceci : « peut-on être crédible, sans verser dans le ridicule, en parlant de l’histoire du Sénégal, en excluant de prime abord, celui qui dans son temps fut incontestablement la cheville ouvrière de la lutte pour la liberté, qui n’eût porté, à aucun moment, la moindre casquette de directeur de conscience au nom de l’islam ? cet homme là, au verbe percutant par l’art de son habileté philosophique ne laissait guère indifférent le colonisateur, qui n’avait rien d’autre à trouver que de le mettre en résidence surveillée pour son franc-parler dans le bureau du gouverneur des colonies à St Louis du Sénégal, dans un contexte de suspicion surtout quand on est né sous la bonne étoile d’un homme aussi valeureux que lui, aux âmes bien nées au bon moment au bon endroit à une situation circonstance exceptionnelle, lui gardait son sang froid, pour dire librement ce qu’il avait à dire dans un langage clair, net et précis ? »
Page 45, toujours à propos de l’érudit, je poursuivis : « ici au Sénégal, selon les règles édictées dans les consciences, tacites, apparentées à la respectabilité des confréries religieuses, le prestige des guides religieux se mesure au nombre de talibés portant allégeance à tel ou tel érudit. D’où l’intrusion et la collusion du religieux politique tendant à mesurer sa force par rapport au pouvoir temporel. Entre le spirituel et l’homme politique, la frontière apparaît nettement ténue. Or, il n’existe nullement dans le coran de telles règles. Ce n’est qu’une vue de l’esprit. L’essentiel, c’est de se conformer scrupuleusement aux préceptes du coran, recommandés par le prophète Mohamed [PSL], envoyé de dieu sur terre. Donc, cherche-t-on, alors le respect strict des fondements de la parole de dieu ou la concurrence des confréries au nom du culte personnalité ? Il semble que khalimadiakhaté ait choisi lui-même librement le savoir et la voie de dieu, comme fondement de sa philosophie, tout en restant dans l’humilité et le dévouement pour la cause du Tout-Puissant créateur de l’univers et de son prophète [PSL] durant toute sa vie. C’est peut être ce qui justifie le peu de talibés dont il dispose. Car il ne se considéra jamais comme un directeur de conscience par rapport à ses pairs. »
Qu’est-ce que les autres ont de plus que nous au point que nous nous mettons en service commandé ? Maintenant, c’est à nous de constituer une force politique pour corriger le tir ! Qu’on se le tienne pour dit !
Y a t-il donc une corrélation clientéliste au service du pouvoir temporel, comme système de vase communicant ? La question reste posée. Tous les autres petits-fils ou descendants de telle ou telle figure emblématique, sans exception aucune, se sucrent sur le dos du peuple et bénéficient allégrement de leur posture pour être élus. Nous en avons bien les preuves plus que fournies au lendemain des élections législatives de juillet 2012 où la percée de la double casquette fait son entrée fracassante dans le sacro saint temple de l’hémicycle. Le pays de la Téranga est-il donc devenu le ciel ouvert de la boîte de pandore où la ruse religieuse s’autorise tout pour s’arroger tout pour se partager le gâteau ?
Nous qui sommes de la Grande famille de Lat Dior Ngoné latir Diop, nous devons savoir qui nous sommes, nous mobiliser et nous réunir en bloc monolithique pour faire entendre notre propre voix, à l’instar des autres, car il est inadmissible que seuls des religieux sous le couvert de l’abondance des chapelets, usent de leur pouvoir pour occuper des postes que leur confère leur posture. La démocratie obéit-elle à des critères d’appartenance religieuse sur fond d’une certaine liturgie ? Il semble évident qu’il en soit ainsi. Plutôt de nous aligner comme des moutons de panurge corvéables à merci au service du politique pour n’être qu’une simple caisse de résonnance servile, c’est l’heure donc de créer les conditions nécessairement dynamiques pour qu’on nous entende sur la scène publique. Nous devons être fiers de nous-mêmes, en tapant du point sur la table pour avoir notre respectabilité dans la société. De l’indépendance à nos jours, seul le corporatisme religieux, clientéliste politique, est bien servi comme si la démocratie est une affaire de famille ou de clans. Ça suffit ! Halte ! Stop ! La coupe est déjà pleine !
VIDEO - Faram Facce : Pape Ngagne Ndiaye face à Mamadou Lamine Massaly, dans ses gongs contre les accusations d’enrichissements illicites et les malversations du régime précédent, ce à quoi il répond qu’il s’agit des voleurs qui crient aux voleurs.
Le combat continue !
Alors, nous autres famille de Lat Dior Ngoné Latir Diop, de surcroit, khalimadikhaté kala, pourquoi n’avions nous pas créé notre mouvement populaire et présenter nos listes de députés pour siéger à l’assemblée nationale ? Le Sénégal marche-t-il à la tête ? La respectabilité des confréries doit-elle se mesurer au nombre de talibés convertis en machine électoralo-politico-religieuse ? Si les autres se présentent dans l’échiquier politique, comme étant des sentinelles de la république, nous devons le faire au même titre que les autres, car nous disposons des mêmes qualités requises. Nous l’avons écrit dans notre ouvrage intitulé " Sénégal"- Ahmadou Diop : Auteur chez Edilivre, paru en avril 2012.
Aucune famille religieuse, de quelque nature qu’elle se situe, dans ce pays, ne peut être plus prestigieuse que celle de Lat Dior Ngoné Latir Diop, ce héros national, mort sur le champ d’honneur à Dékheulé en 1886, les armes à la main, à fortiori, khalimadiakhaté kala, l’homme aux âmes bien nées, qui reste et restera non seulement l’icône de la liberté, mais aussi l’écrivain, le poète le plus percutant de son temps au regard de ses joutes prodigieusement littéraires, jamais égalées jusqu’ci. Il fut par excellence un homme particulier, prolixe par la prodigieuse qualité remarquable de son intelligence philosophique parmi l’échiquier littéraire, exemplaire des grands penseurs indélébiles des sentinelles, immuables de son temps, des vérités éternelles devant l’éternel de toute l’histoire du Sénégal quoiqu’on puisse dire. Un homme dont la pensée philosophique, phénoménale devrait être enseignée dans nos universités, comme une référence, à l’instar des grands philosophes français, tels Zola, Rousseau, etc. Aujourd’hui, sa famille reste pourtant l’éternelle oubliée des grandes familles historiques de ce pays.
Alors, à la page 39 de mon ouvrage intitulé "Sénégal, la pensée philosophique de khalimadiakhaté kala, j’écrivis ceci : « peut-on être crédible, sans verser dans le ridicule, en parlant de l’histoire du Sénégal, en excluant de prime abord, celui qui dans son temps fut incontestablement la cheville ouvrière de la lutte pour la liberté, qui n’eût porté, à aucun moment, la moindre casquette de directeur de conscience au nom de l’islam ? cet homme là, au verbe percutant par l’art de son habileté philosophique ne laissait guère indifférent le colonisateur, qui n’avait rien d’autre à trouver que de le mettre en résidence surveillée pour son franc-parler dans le bureau du gouverneur des colonies à St Louis du Sénégal, dans un contexte de suspicion surtout quand on est né sous la bonne étoile d’un homme aussi valeureux que lui, aux âmes bien nées au bon moment au bon endroit à une situation circonstance exceptionnelle, lui gardait son sang froid, pour dire librement ce qu’il avait à dire dans un langage clair, net et précis ? »
Page 45, toujours à propos de l’érudit, je poursuivis : « ici au Sénégal, selon les règles édictées dans les consciences, tacites, apparentées à la respectabilité des confréries religieuses, le prestige des guides religieux se mesure au nombre de talibés portant allégeance à tel ou tel érudit. D’où l’intrusion et la collusion du religieux politique tendant à mesurer sa force par rapport au pouvoir temporel. Entre le spirituel et l’homme politique, la frontière apparaît nettement ténue. Or, il n’existe nullement dans le coran de telles règles. Ce n’est qu’une vue de l’esprit. L’essentiel, c’est de se conformer scrupuleusement aux préceptes du coran, recommandés par le prophète Mohamed [PSL], envoyé de dieu sur terre. Donc, cherche-t-on, alors le respect strict des fondements de la parole de dieu ou la concurrence des confréries au nom du culte personnalité ? Il semble que khalimadiakhaté ait choisi lui-même librement le savoir et la voie de dieu, comme fondement de sa philosophie, tout en restant dans l’humilité et le dévouement pour la cause du Tout-Puissant créateur de l’univers et de son prophète [PSL] durant toute sa vie. C’est peut être ce qui justifie le peu de talibés dont il dispose. Car il ne se considéra jamais comme un directeur de conscience par rapport à ses pairs. »
Qu’est-ce que les autres ont de plus que nous au point que nous nous mettons en service commandé ? Maintenant, c’est à nous de constituer une force politique pour corriger le tir ! Qu’on se le tienne pour dit !
Y a t-il donc une corrélation clientéliste au service du pouvoir temporel, comme système de vase communicant ? La question reste posée. Tous les autres petits-fils ou descendants de telle ou telle figure emblématique, sans exception aucune, se sucrent sur le dos du peuple et bénéficient allégrement de leur posture pour être élus. Nous en avons bien les preuves plus que fournies au lendemain des élections législatives de juillet 2012 où la percée de la double casquette fait son entrée fracassante dans le sacro saint temple de l’hémicycle. Le pays de la Téranga est-il donc devenu le ciel ouvert de la boîte de pandore où la ruse religieuse s’autorise tout pour s’arroger tout pour se partager le gâteau ?
Nous qui sommes de la Grande famille de Lat Dior Ngoné latir Diop, nous devons savoir qui nous sommes, nous mobiliser et nous réunir en bloc monolithique pour faire entendre notre propre voix, à l’instar des autres, car il est inadmissible que seuls des religieux sous le couvert de l’abondance des chapelets, usent de leur pouvoir pour occuper des postes que leur confère leur posture. La démocratie obéit-elle à des critères d’appartenance religieuse sur fond d’une certaine liturgie ? Il semble évident qu’il en soit ainsi. Plutôt de nous aligner comme des moutons de panurge corvéables à merci au service du politique pour n’être qu’une simple caisse de résonnance servile, c’est l’heure donc de créer les conditions nécessairement dynamiques pour qu’on nous entende sur la scène publique. Nous devons être fiers de nous-mêmes, en tapant du point sur la table pour avoir notre respectabilité dans la société. De l’indépendance à nos jours, seul le corporatisme religieux, clientéliste politique, est bien servi comme si la démocratie est une affaire de famille ou de clans. Ça suffit ! Halte ! Stop ! La coupe est déjà pleine !
VIDEO - Faram Facce : Pape Ngagne Ndiaye face à Mamadou Lamine Massaly, dans ses gongs contre les accusations d’enrichissements illicites et les malversations du régime précédent, ce à quoi il répond qu’il s’agit des voleurs qui crient aux voleurs.
Le combat continue !