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L’administration US a mis la main sur 67 millions de dollars de Kim Dotcom

Rédigé par leral.net le Jeudi 26 Mars 2015 à 15:15 | | 0 commentaire(s)|

L’administration US a mis la main sur 67 millions de dollars de Kim Dotcom

Biens et avoirs gelés depuis 2012 viennent de devenir la propriété du gouvernement américain après une décision de justice, dont le fondateur de Megaupload devrait faire appel.près le raid contre le manoir de Kim Dotcom en janvier 2012, les autorités américaines et néo-zélandaises ont saisi et mis sous séquestre des millions de dollars en liquide et de nombreux autres biens qui appartiennent au fondateur de Megaupload.
Un pactole qui fait l’objet d’une bataille parallèle à celle qui pourrait mener à l’extradition de Kim Dotcom. En effet, le net entrepreneur demande par le biais de ses avocats à ce qu’une partie de ses fonds lui soit rendue pour pouvoir vivre et financer sa défense. A l’opposé, depuis juillet dernier, l’administration américaine a ouvert une action au civil dans laquelle elle a demandé à la justice de faire en sorte que les comptes en banques, les voitures et les autres biens des accusés dans l’affaire Megaupload ne soient plus leur propriété. Le gouvernement américain argue que tous ces éléments ont été acquis avec l’argent généré par du blanchiment de fond ou par le viol du Copyright.Si la défense Kim Dotcom a évidemment tenté de contrecarrer cette procédure, la justice n’a reconnu aucun fondement dans son argumentaire. Le juge américain Liam O-Grady a donc rendu un jugement favorable à l’administration de son pays. Cela signifie que les biens et avoirs, estimés à environ 67 millions de dollars appartiennent désormais aux Etats-Unis d’Amérique.

Kim Dotcom a d’ores et déjà annoncé qu’il va faire appel de cette décision, qui est une première grosse victoire de l’administration américaine dans l’affaire qui l’oppose à Megaupload. La prochaine étape devrait être les audiences en vue de l’extradition potentielle de Kim Dotcom et de ses associés. Elles devraient se tenir début juin, après qu’une demande de les repousser a été refusée par la justice néo-zélandaise.