L' ambassadeur d'Allemagne au Sénégal réclame des sanctions contre les pilleurs de la République

Nous avons maintes fois signalées les activités délictueuses de Gérard SENAC, le patron de EIFFAGE qui tente de redorer son image en jouant les mécènes dans le Dak'art 2012. Ce Français qui a pris la nationalité sénégalaise en pensant qu'elle lui donnerait plus de possibilités en matière d'affairisme et qui, ne sentant plus son hydrocéphalisme, à créé un société avec quelques prêtes noms agissant au nom et pour le compte de Karim Wade dont la raison sociale a pour nom "SENAC" Société d'Exploitation de la Nouvelle Autoroute Concédée. S'imaginait-il, à l'instar du rejeton présidentiel, qu'il pourrait devenir inamovible et profiter lui aussi du processus de dévolution monarchique voulu par Abdoulaye Wade? Il est vrai que le système marchait très bien, Gérard Sénac, grand pourvoyeur de fonds de la famille Wade, assurait le versement des commissions à mesure qu'il obtenait un marché juteux et Dieu sait que certains, traités de gré à gré ou avec des mises en concurrence bidons, l'étaient. Sachant cela, il est indispensable de rouvrir tous les dossiers et procès verbaux d'adjudications, il est tout aussi indispensable de vérifier les prix et quantités proposés par EIFFAGE et , ne l'oublions pas, par Fougerolles , ancien nom de EIFFAGE car il doit bien y avoir des preuves d'irrégularités pouvant faire condamner les protagonistes de ces opérations. Quelques autres opérateurs économiques doivent être audités, ce n'est pas douteux car la *Mafia installée au sommet de l'Etat, ne comptait pas ses largesses, mais au-delà des accusations, il faut maintenant que des citations à comparaître se substituent aux promesses coercitives et, n'ayons pas peur des mots, il faut très rapidement incarcérer les malfrats qui durant douze ans ont pillé ce pauvre Sénégal avant qu'ils ne s'enfuient à l'étranger pour dépenser leurs butins à l'abri des regards et de la vindicte populaire. Mesdames et Messieurs, Nos nouveaux dirigeants, il est à souhaiter qu'au sein de vos rangs nul ne s'oppose à la justice car le peuple ne croirait plus en vous.
M.M.O. Journaliste indépendante.