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L'arène en crise : Serigne Modou Niang accuse Gaston, Aziz, Luc et Petit Mbaye

Les acteurs évoluant dans la lutte ne veulent surtout pas entendre parler de crise dans l'arène sénégalaise. Mais, la situation inquiète à plus d'un titre d'autant plus qu'il n'y a pas encore de grosses affiches en vue pour cette saison qui s'est ouverte depuis octobre dernier. Dans un entretien accordé au Quotidien, Serigne Modou Niang pointe du doigt les cachets faramineux des lutteurs et accuse certains de ses collègues promoteurs d'être responsables de cette mauvaise passe que traverse le sport de chez nous.


Rédigé par leral.net le Jeudi 7 Janvier 2016 à 12:01 | | 2 commentaire(s)|

L'arène en crise : Serigne Modou Niang accuse Gaston, Aziz, Luc et Petit Mbaye
Interrogé sur la question des cachets, Serigne Modou Niang déclare : "La crise est causée par la flambée des cachets entretenue par la concurrence entre les promoteurs. Je n'ai eu de cesse de tirer la sonnette d'alarme. Les promoteurs se sont livrés à une concurrence poussant certains lutteurs à faire dans la surenchère au niveau des cachets. Ils ont envenimé la situation jusqu'à atteindre un point de non-retour. Ce sont donc les promoteurs qui sont les principaux responsables de la crise qui secoue la lutte avec frappe". Nos confrères de lui demander à qui il s'adresse exactement. "Vous les connaissez tous. C'est Gaston Mbengue, Aziz Ndiaye, Luc Nicolaï et Petit Mbaye. Ils ont tous une grosse part de responsabilité dans ces difficultés que vit la lutte avec frappe. Ce sont eux qui se livraient à cette concurrence malsaine et qui a valu la flambée des cachets. Aujourd'hui, ils en pâtissent. Ils n'ont plus la possibilité d'organiser des combats à gros cachets. L'arène s'est mis les gros sponsors à dos. Ce qui complique les choses chez les ténors. Mais il faut savoir que c'est au niveau des ténors que l'on note cette crise. Mais les jeunes lutteurs, eux, continuent de faire leur petit bonhomme de chemin. Ils luttent chaque weekend". Comme solution, il appelle les ténors à savoir raison garder en acceptant de baisser leur cachets au lieu de se morfondre dans l'anonymat. Sinon, ils risquent de se voir supplanter par les espoirs.