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L'argent de Mittal finance les secteurs prioritaires du PSE, selon Amadou Bâ

L'argent issu du règlement à l'amiable du contentieux entre l'Etat du Sénégal et la société indienne Arcelor Mittal est affecté à la en charge des dépenses d'investissement dans des secteurs prioritaires tels que l'éducation et les infrastructures routières, a révélé lundi le ministre de l'Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.


Rédigé par leral.net le Mardi 28 Octobre 2014 à 14:58 | | 2 commentaire(s)|

L'argent de Mittal finance les secteurs prioritaires du PSE, selon Amadou Bâ
"Le président de la République a décidé qu'une partie de cette somme soit utilisée pour financer des projets du PSE [Plan Sénégal émergent] qui sont listés dans la loi de finances rectificative pour un montant de 45 milliards", a-t-il dit.

Le ministre de l'Economie, des Finances et du Plan défendait le projet de loi n°17/2014 portant première loi de finances rectificative pour l’année 2014 soumis à l'examen des députés réunis en séance plénière, lundi.

Selon le rapport de la Commission de l'Economie générale, des Finances, du Plan et de la Coopération économique de l'Assemblée nationale, les ressources tirées du règlement du contentieux entre le Sénégal et l'entreprise Arcelor Mittal sont consacrées à "la prise en charge des dépenses d'investissement dans des secteurs prioritaires tels que l"éducation et les infrastructures''.

Cette enveloppe doit entre autres permettre d'assurer la "construction de la deuxième université de Dakar et celle du Sine-Saloum pour un montant de 10 milliards chacune", lit-on dans le texte.

Interpellé par la députée Hélène Tine sur le restant des 75 milliards issues du contentieux avec cette entreprise indienne, le ministre de l'Economie a annoncé que cet argent est inscrit dans la loi de finances 2015.

"Nous avons pensé plus prudent et plus transparent de porter le reliquat Arcelor Mittal dans la loi de Finances de 2015", a-t-il expliqué aux parlementaires.

Le Sénégal avait saisi la Cour d'arbitrage internationale de Paris, pour dénoncer le non-respect, par le groupe sidérurgique, du contrat signé en 2007 pour l'exploitation des mines de fer de la Falémé, dans la région de Tambacounda (sud-est).

Le contrat prévoyait également la construction d'un port minéralier Sendou-Bargny et d'une voie ferrée de 750 km, qui devait relier cette plateforme aux mines de la Falémé. Sous forme de redevances, ce projet devrait contribuer au budget de l'Etat à hauteur de 75 milliards de francs CFA par an.

APS