Opération de diversion pour étouffer une colère populaire montante ou réelle volonté de poursuivre l’affaire du saccage de journaux jusqu’au bout ? En tout cas, Farba Senghor a du souci à se faire car depuis la fameuse conférence de presse du procureur de la République, probablement briéfé par le chef de l’Etat, l’étau ne cesse de se resserrer autour du chargé de la propagande du Parti démocratique sénégalais. Qui en a avalé la langue.
Farba Senghor sait en effet qu’il court de gros risques car après l’enquête policière et les témoignages à la barre des nervis qui ont presque tous mouillé Farba Senghor. Mais au-delà de la promesse d’activation de la Haute cour de Justice, ce sont les effets induits par l’annonce présidentiels qui sont intéressants. En effet, c’est la garantie qu’au moins pour plusieurs mois encore, Farba Senghor va poursuivre sa traversée de désert. On ne le voit pas en effet acquérir - sauf inconséquence suprême - de nouveaux grades au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds) dont il est le chargé de propagande ou re-devenir ministre dans le gouvernement d’où il a été exclu à cause justement de l’affaire du saccage de journaux de la presse quotidienne..
Une situation qui ne fait pas que des malheureux au parti démocratique sénégalais (Pds) et au sein du gouvernement. En effet, Farba Senghor avait fini par terroriser, de par son style de communication et ses connexions avec la famille présidentielle, beaucoup de membres de la direction de son parti. Et au sein du gouvernement, personne ne voulait prendre le risque de croiser le fer avec lui, pour éviter de s’attirer les foudres de ses "protecteurs".
C’est toute cette puissance de dissuasion et le mythe qui entoure sa personne que Farba Senghor voit s’effriter avec le saccage des sièges de L’As et de 24 heures Chrono dont il serait le commanditaire. Le chargé de Propagande du Pds a visiblement minimisé les effets dévastateurs, surtout à l’international, de la mise à sac de journaux. La liberté de la presse est un bien précieux acquis dont la protection intéresse les pays occidentaux. Farba Senghor l’a appris à ses dépens.
Conséquence, Farba aura assurément besoin de temps pour rebondir. Et ses camarades de parti le comprennent si bien qu’ils prennent déjà du recul par rapport à sa personne. En même temps, c’est le sale temps pour tous ceux qui fonctionnent sur le même régistre que Farba Senghor. Le Président Wade, plus soucieux de son aura à l’étranger et de sa survie politique, pourrait sacrifier tous ceux qui bouchent ses horizons...politiques. Le président Wade est ainsi fait qu’il n’a jamais d’état d’âme lorsqu’il lui faut dépasser une impasse politique...
Farba Senghor sait en effet qu’il court de gros risques car après l’enquête policière et les témoignages à la barre des nervis qui ont presque tous mouillé Farba Senghor. Mais au-delà de la promesse d’activation de la Haute cour de Justice, ce sont les effets induits par l’annonce présidentiels qui sont intéressants. En effet, c’est la garantie qu’au moins pour plusieurs mois encore, Farba Senghor va poursuivre sa traversée de désert. On ne le voit pas en effet acquérir - sauf inconséquence suprême - de nouveaux grades au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds) dont il est le chargé de propagande ou re-devenir ministre dans le gouvernement d’où il a été exclu à cause justement de l’affaire du saccage de journaux de la presse quotidienne..
Une situation qui ne fait pas que des malheureux au parti démocratique sénégalais (Pds) et au sein du gouvernement. En effet, Farba Senghor avait fini par terroriser, de par son style de communication et ses connexions avec la famille présidentielle, beaucoup de membres de la direction de son parti. Et au sein du gouvernement, personne ne voulait prendre le risque de croiser le fer avec lui, pour éviter de s’attirer les foudres de ses "protecteurs".
C’est toute cette puissance de dissuasion et le mythe qui entoure sa personne que Farba Senghor voit s’effriter avec le saccage des sièges de L’As et de 24 heures Chrono dont il serait le commanditaire. Le chargé de Propagande du Pds a visiblement minimisé les effets dévastateurs, surtout à l’international, de la mise à sac de journaux. La liberté de la presse est un bien précieux acquis dont la protection intéresse les pays occidentaux. Farba Senghor l’a appris à ses dépens.
Conséquence, Farba aura assurément besoin de temps pour rebondir. Et ses camarades de parti le comprennent si bien qu’ils prennent déjà du recul par rapport à sa personne. En même temps, c’est le sale temps pour tous ceux qui fonctionnent sur le même régistre que Farba Senghor. Le Président Wade, plus soucieux de son aura à l’étranger et de sa survie politique, pourrait sacrifier tous ceux qui bouchent ses horizons...politiques. Le président Wade est ainsi fait qu’il n’a jamais d’état d’âme lorsqu’il lui faut dépasser une impasse politique...