Ils étaient très nombreux, ces étudiants à la levée du corps de leur camarade Bassirou Faye tué par balle lors d’une manifestation estudiantine pour réclamer le paiement de leur bourse.
Tout ce beau monde arborant de brassards noirs en signe de deuil, voulait coûte que coûte l’accompagner dans sa dernière demeure à Diourbel.
« Nous avons mis des dizaines de cars à la disposition des étudiants mais sont insuffisants. Tous ces étudiants veulent conduire Bassirou Faye à sa dernière demeure », fait remarquer le porte-parole de famille, Abdourahmane Mbow.
Ce dernier va provoquer des vives émotions quand il faisait, comme c’est la tradition islamique, un témoignage sur Bassirou Faye.
«Le 2 février 1986, quittait ce monde, un fils du Baol, Cheikh Anta Diop, dont l’université de Dakar porte le nom et où est mort Bassirou Faye, un autre fils du Baol. Ce même 2 février 1986 est né dans une clinique de Dakar Bassirou Faye », témoigne-t-il, entre deux sanglots.
Cette révélation d’Abdourahmane Mbow est suffisante pour provoquer des charges émotionnelles aux étudiants. « Allahou Akbar ! Allahou Akbar !... » entend-t-on partout.
Bassirou Faye sera inhumé cet après midi à Diourbel.
Ferloo
Tout ce beau monde arborant de brassards noirs en signe de deuil, voulait coûte que coûte l’accompagner dans sa dernière demeure à Diourbel.
« Nous avons mis des dizaines de cars à la disposition des étudiants mais sont insuffisants. Tous ces étudiants veulent conduire Bassirou Faye à sa dernière demeure », fait remarquer le porte-parole de famille, Abdourahmane Mbow.
Ce dernier va provoquer des vives émotions quand il faisait, comme c’est la tradition islamique, un témoignage sur Bassirou Faye.
«Le 2 février 1986, quittait ce monde, un fils du Baol, Cheikh Anta Diop, dont l’université de Dakar porte le nom et où est mort Bassirou Faye, un autre fils du Baol. Ce même 2 février 1986 est né dans une clinique de Dakar Bassirou Faye », témoigne-t-il, entre deux sanglots.
Cette révélation d’Abdourahmane Mbow est suffisante pour provoquer des charges émotionnelles aux étudiants. « Allahou Akbar ! Allahou Akbar !... » entend-t-on partout.
Bassirou Faye sera inhumé cet après midi à Diourbel.
Ferloo