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L’inquiétante menace qui plane sur Lille

Et si le LOSC devait se coltiner un chamboulement économique dans les prochaines semaines ? La menace existe vraiment. Explications.


Rédigé par leral.net le Jeudi 18 Octobre 2012 à 09:04 | | 0 commentaire(s)|

L’inquiétante menace qui plane sur Lille
Pas au mieux sur le plan sportif avec un début de saison raté (10e de Ligue 1), le LOSC pourrait avoir des soucis à se faire sur le terrain économique. La faute à un actionnaire très remonté. En effet, Isidore Partouche, qui possède 40 % du LOSC, est très agacé concernant le traitement du naming du Grand Stade. Il a déjà peu apprécié de ne pas avoir été choisi comme nom de baptême, alors qu’il avait formulé une offre de 2,5 M€ pour l’obtenir.

« Oui, mais on n’a pas voulu de nous ! J’ai écrit en recommandé à la communauté urbaine de Lille, mais je n’ai jamais reçu de réponse. Alors, je préviens : si on ne me donne pas une bonne raison expliquant pourquoi nous n’avons pas été retenus, le groupe Partouche arrêtera le mécénat du Losc dans très peu de temps : le maillot, la pub, tout ! », a-t-il lancé dans L’Express. Une déclaration qui peut faire peur au club lillois, puisque le groupe Partouche est un compagnon de route particulièrement important.

Isidore Partouche tacle la gestion de la mairie lilloise, qui espère récolter entre 3,3 M€ et 3,8 M€ pour le naming. « Ils ne peuvent pas trouver à ce prix. Il y a une cohérence à ce que le namer soit aussi le mécène principal du club comme l’est Partouche. Or le contrat n’offre pas de clause d’exclusivité à l’entreprise qui se montrerait intéressée. Attention, un véritable appel d’offres est nécessaire. Michel Seydoux dispose d’un droit de veto si l’appellation du stade est contraire à l’intérêt d’un autre mécène. Cela n’a donc aucun intérêt. Alors, je dis : attention ! Un véritable appel d’offres est nécessaire. Et si la communauté urbaine retient une autre entreprise que nous, il faudra qu’elle prouve que l’argent lui a bien été versé », a-t-il prévenu. Cela promet quelques moments de tension…

Aurélien Léger-Moëc